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Gestion LE RÔLE DE LA GE DANS LA RÉSOLUTION DES CONFLITS AU SEIN DE L’ENTREPRISE

Cours : Gestion LE RÔLE DE LA GE DANS LA RÉSOLUTION DES CONFLITS AU SEIN DE L’ENTREPRISE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Décembre 2015  •  Cours  •  1 152 Mots (5 Pages)  •  1 171 Vues

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Thème 11 : LE RÔLE DE LA GE DANS LA RÉSOLUTION DES CONFLITS  AU SEIN DE L’ENTREPRISE

La gouvernance d’entreprise résulte de la nécessité de concilier plusieurs intérêts, souvent antagonistes, au sein des entreprises, notamment ceux des actionnaires et des dirigeants.

Les problèmes de la gouvernance d’entreprise résultent de la séparation entre la propriété et le contrôle du capital, du pouvoir disproportionné de certains actionnaires, du contrôle sur les actionnaires minoritaires. Donc comment peut on prévenir et résoudre ces différents conflits d’intérêts à travers notamment la Gouvernance d’entreprise.

  1. Les  conflits d’intérêt au sein de l’entreprise

        

  1. Les conflits entre actionnaires et dirigeants :

a/- Les divergences d'intérêt entre dirigeants et actionnaires auraient trois sources :

**La différente perception des risques : les dirigeants sont plus sensibles au risque que les actionnaires qui détiennent généralement un portefeuille diversifié de titres ; pour cette raison, les dirigeants favoriseraient la sécurité aux dépens de la rentabilité (moindre endettement…).

**le managérialisme: Ils sont alors incités à favoriser la croissance (interne comme externe) même au détriment de la création de richesse.

**Des prélèvements de la part des dirigeants contraires à l'intérêt de la société (salaire, dépenses de parrainages). Les dirigeants auraient tendance à adopter des stratégies d'enracinement, afin de retirer une rente maximale de la fonction qu'ils occupent. Ils peuvent ainsi chercher à rendre leur remplacement coûteux en investissant dans des activités difficilement évaluables et contrôlables.

b/- Ces conflits d’intérêt selon Jensen et Meckling entraîne des coûts :

Coûts de contrôle ou de surveillance : ce sont les coûts entrepris par une partie afin de veiller à ce que les autres n’agissent pas à l’encontre de ses intérêts.

Coûts d’autodiscipline ou de dédouanement : ce sont les dépenses faites par une partie afin de  démontrer aux autres parties qu’elle n’agisse pas à l’encontre de leurs intérêts.

 Les pertes résiduelles : coûts engendrés par les actions entreprises par les parties, malgré la présence des activités de contrôle et d’autodiscipline, et qui impliquent une baisse de la valeur de l’entreprise.

  1.  Les conflits d’intérêts entre actionnaires et créanciers
  • Les actionnaires profitent souvent de leur liberté de gestion des fonds pour s’approprier au détriment des créanciers d’une richesse détournée pour leur intérêt particulier. Les actionnaires ont tendance à vouloir contracter plus de dette sans toutefois en supporter les coûts. C’est aux créanciers de les supporter.

Jensen et Meckling (1976) ont relevé trois types de coûts d’agence :

  • Les pertes résultant des changements de décision d’investissement : Si la valeur de l’entreprise est diminuée par ses actionnaires, cette perte de valeur constitue le premier type de coût d’agence. Les créanciers anticiperont la possibilité d’un tel comportement de la part des actionnaires.
  •  Les dépenses de contrôle et d’autodiscipline : Afin de se protéger, ils intègrent des mécanismes de contrôle dans le contrat de prêt : plusieurs coûts sont engendrés par ce mécanisme. Suite à ceci, les actionnaires seront prêts à entreprendre des activités de discipline pour montrer aux obligataires qu’ils n’agissent pas à l’encontre de leur intérêt.
  • Les coûts de faillite ou de réorganisation : Un autre coût causé par les mécanismes de contrôle et d’autodiscipline est associé à la production des états financiers trimestriels exigés par les obligataires.
  1. Les conflits d’intérêts entre les actionnaires : L’arrivée de nouveaux actionnaires peut être source de conflits, en particulier par ce que les anciens actionnaires s’opposeront à toute augmentation du capital  si les cours de l’entreprise sont sous- évalués.
  • Quant au contrôle de l’équipe dirigeante, chaque actionnaire a intérêt à laisser les autres actionnaires s’en charger, même si collectivement ils ont tous ensemble intérêt à ce que le contrôle soit rigoureux

II.  Les mécanismes de résolution des conflits au sein de l’entreprise :

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