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Fiche de révision (Chapitre 4) - ÉCONOMIE

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Par   •  22 Février 2017  •  Fiche  •  2 001 Mots (9 Pages)  •  810 Vues

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FICHE 4 : COMMERCE INTERNATIONAL ET COMPÉTITIVITÉ

4.1. Quelles sont les principales caractéristiques du commerce international ?

Est-ce un phénomène nouveau ? 

Le commerce international n’est pas un phénomène nouveau (première mondialisation à partir de la seconde moitié du XIXème), mais une nouvelle phase a émergé à partir de la fin des années 70. Les échanges commerciaux, principalement de marchandises (produits agricoles, biens manufacturés et matières premières), ont connu une très forte croissance (x 36 en 60 ans).

Il faut distinguer :

  • l’internationalisation signifie que les États acceptent d’ouvrir leurs économies aux échanges extérieurs. Pour une entreprise, l’internationalisation signifie qu’elle achète des produits qui viennent de l’étranger et qu’elle développe son activité sur les marchés étrangers.
  • la mondialisation peut se définir comme l’évolution des échanges internationaux de la production mondiale qui se réalise sur un marché unique sans frontières [il n’y aurait plus d’états]. La globalisation est un sou parti de la mondialisation.
  • la globalisation, c’est le fait de proposer un produit unique pour tous les marchés. On parle de la globalisation financière en supposant que l’ensemble des marchés n’en constitue pas seul, lequel impose les mêmes produits financiers à tout le monde (grâce au TIC).

Cette croissance des échanges internationaux s’explique principalement par

  • la baisse continuelle des coûts de transport et de communication (liée au progrès technique) et les économies d’échelle (baisse des coûts => baisse des prix => augmentation des ventes)
  • le développement des accords internationaux au sein d’institutions supranationales le G.A.T.T. (de 1947 à 1994) et l’O.M.C. (depuis 2004) : Le résultat est qu’en 1947, le niveau des droits de douane est de 42 % (sur un produit dont la valeur est de 100 €, la taxe était de 42 €) ; aujourd’hui, on est à moins de 3 %.

Au sein de l’O.M.C., trois principes fondent les accords de libre échange

  • la clause de la nation la plus favorisée : il s’agit d’imposer à chaque pays de pratiquer le même avantage à tous, que ceux qu’il accorde à la nation la plus favorisée.
  • la clause antidumping : un pays ne peut pas vendre un produit à un prix inférieur à son coût de production. Règle de suppression des quotas.
  • la clause de réciprocité : qui oblige un pays à ne pas attendre davantage d’un autre pays auquel il a accordé des échanges bénéfiques.

Qui échange et comment ? 

Depuis 1945, les échanges entre pays industrialisés sont au cœur de la dynamique du commerce international, même si on assiste depuis les années 1990, à une insertion croissante des pays en développement (notamment des pays émergents).

  • les échanges se font majoritairement au sein des zones économiques au sein de la triade (Europe, Amérique du nord, Asie), sachant que les pays du Nord sont encore ceux qui réalisent la plupart des échanges
  • les pays émergents apparaissent dans les échanges internationaux pour totaliser un tiers des échanges, les pays d’Asie prennent une part de plus en plus importante des échanges (Chine)

Les échanges sont caractérisés par un accroissement significatif des échanges intra-branches (mêmes types de produits ou de services), et des échanges intra-zone (même région du monde).

Les échanges intra-zone (ou intra régionaux) augmentent en raison.

  • des accords commerciaux passés au sein des différentes régions du monde (A.S.E.A.N. pour les pays d’Asie du sud-est, C.E.T.A. entre U.E. et Canada, T.P.P. ou partenariat transpacifique ...)
  • les négociations pour un libre accord de libre-échange entre les Etats Unis et l’Union Européenne (T.I.P.P., Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ou traité de libre échangé transatlantique) ont cependant cristallisées de nombreuses oppositions (abolition des droits de douanes, harmonisation des normes, ouverture des marchés publics, règlement des conflits entre les firmes et les Etats par un arbitrage privé).

 

4.2. Peut-on encore croire au vertus du libre échange ?

Quels sont les avantages et les inconvénients du l’ouverture des économies ? 

Le libre-échange, c’est-à-dire la libre circulation des biens et des services par l’abaissement des barrières douanières comporte plusieurs avantages. La théorie montre que tous les pays quelles que soient leurs dotations factorielles gagnent à se spécialiser et à s’ouvrir au libre-échange (jeu à somme positive). Le libre échange accroît surtout la concurrence et concourt à une baisse des prix, il engendre des gains de productivité (économies d’échelle) et favorise les transferts de technologies (échange de facteurs).

Les théories du commerce international reposent principalement sur trois fondements : 

  • Adam Smith (1723 - 1790) avait déjà présenté la spécialisation des pays selon leurs avantages absolus
  • David Ricardo (1772 - 1823) met en évidence que la spécialisation selon leurs avantages comparatifs est avantageuse pour tous.
  • Le modèle H.O.S. ou modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson (1941) : les pays vont se spécialiser dans la fabrication du bien pour lequel ils ont un avantage comparatif en raison d’une grande dotation des facteurs de production que nécessite l’obtention de ces produits.

L’ouverture internationale ne procure pas toujours des gains aussi élevés que les théories du libre-échange l’affirment.  Elle peut se révéler très couteuse en termes de restructuration et de chômage (délocalisations) : c’est le cas en particulier pour les pays développés qui ont du mal à faire face aux pays à faibles coûts de main d’œuvre. Certains pays mono-exportateurs voient leur solde commercial se dégrader en s’ouvrant aux échanges (« piège de l’ouverture ») : c’est le cas certains pays en développement qui souffre d’une spécialisation trop poussée dans l’exportation d’une matière première au prix fluctuant (exemple : pétrole).

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