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ECONOMIE DE LA CROISSANCE

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Par   •  20 Mars 2017  •  Dissertation  •  10 799 Mots (44 Pages)  •  636 Vues

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Economie de la croissance

Introduction générale

  • La question de l’actualité de la croissance :

En ce moment, la croissance est lente, molle. L’actualité c’est aussi la crise notamment celle de 2007/2008 avec la crise des subprimes qui est partie d’une crise immobilière et financière qui part des EU et qui se diffusent à l’ensemble des secteurs d’activité et du monde. Cette crise va se doubler d’une autre crise qui affecte la Grèce en raison de son déficit.

A partir de l’été 2011, cette crise des subprimes s’est doublée d’une crise des dettes publiques. C’est une approche à court terme (-10 ans)

A long terme, après la 2nd GM, il y a une forte croissance économique jusqu’en 1973 et 1979 avec les chocs pétroliers. Des années 1975 aux années 2015, les économistes considèrent qu’on est rentré dans une nouvelle période qualifiée de période de crises. Certains parlent d’une mutation du capitalisme ou encore d’une économie de la connaissance, de l’information.

  • Les objectifs méthodologiques du cours :

Notre objectif est double, il s’agit à la fois de rendre compte de la croissance économique comme phénomène réelle et de rendre compte de l’évolution, de sa conception càd l’évolution des théories économiques de la croissance.

3 registres différents :

  • L’économie réelle : actes ou pratiques quotidiennes.
  • La théorie économique sert à trouver des généralités, à trouver des relations entre les variables que l’on peut généraliser. J. M Keynes a établit une théorie qui met en relation 2 variables : la variation du revenu avec la variation du revenu  la loi psychologique fondamentale càd que les ménages pauvres auront une propension marginale à consommer plus élevés que les plus riches.
  • La politique économique va s’appuyer sur les théories pour infléchir l’économie réelle.

  • Qu’est-ce que la croissance ? …

Bien souvent, la croissance est présentée comme un phénomène abstrait notamment dans sa médiatisation. En effet, on attend dans les médias un chiffre étant l’objet de tensions politiques. La croissance a une dimension concrète, on peut se servir de l’histoire.

En 1945-1975, période des Trente Glorieuses de Jean Fourastié, le taux de croissance annuel moyen est de 5 à 6 %. C’est une économie caractérisé par le plein emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat qui permet d’accéder à la consommation avec l’accès à des biens semi-durables qui changeront les modes de vie des ménages. C’est un plein emploi exclusivement masculin avec des conditions de travail différentes de celle d’aujourd’hui. Pendant les années 60, on basculera vers une féminisation du travail. C’est une croissance qui se concentre dans les pays occidentaux. La croissance ne se traduit pas par un progrès social généralisé. C        ‘est une période marquée par des inégalités entre les pays du Nord et du Sud mais également à l’intérieur des pays du Nord. La croissance s’est appuyée sur des ressources naturelles, a produit des dégâts sur l’environnement (pollution, déforestation…)

Ce modèle considère que les ressources naturelles sont gratuites, et s’appuie sur des ressources humaines avec des degrés divers. On est face à un type de croissance particulière. 

De 1975 à nos jours, le taux de croissance annuel moyen est de 2 %.

  • La problématique du cours et l’annonce du plan.
  • La croissance économique s’est transformée d’un point de vue historique. On ne produit plus de la même manière
  • La notion de richesse a évoluée. Un pays riche peut être un pays qui dépose des brevets. L’hypothèse que l’on pose est que ce qui ce modifie au niveau du temps serait le rôle du facteur humain dans la croissance. L’idée est que pendant plus d’un siècle (fin 19ème s, 20ème s) la croissance économique a permis le développement humain. Aujourd’hui cette relation irait dans l’autre sens càd vers l’idée que le développement humain serait un moteur de la croissance.

Partie 1 : Croissance et richesse des nations

Thème 1 : La croissance économique : définition et mesure

Croissance  Richesse  Valeur

  1. La Comptabilité Nationale et la fascination de l’ère industrielle

Depuis longtemps, les gouvernants ont cherché à mesurer leurs ressources. Les économistes classiques (Smith, Ricardo, Maltus) s’interrogent sur la mesure de la production et de sa croissance. Smith publie l’essai sur la richesse des nations en 1776.

Pour mesurer la production, ils vont construire des catégories organisés en systèmes. Le système actuel des comptes, est la comptabilité nationale, héritée de toute cette histoire. Cette comptabilité nationale n’est pas un outil technique neutre car les catégories que construit la comptabilité nationale ont des effets sur ce que l’on mesure. Michel Aglietta dit que « la comptabilité nationale a un caractère performatif ». Cela signifie que la comptabilité nationale définit les critères de la performance économique. Ces critères auront un effet sur la réalité.

Pendant la période de l’entre  2 guerres (1930), on a beaucoup de travaux sur la comptabilité car on a besoin d’y voir plus clair sur l’état de notre économie. Notre système sera stabilisé en 1945-1946 où l’on va créer en France, l’INSEE. 

La comptabilité nationale est une représentation schématique et quantifiée de l’activité économique d’un pays. Après la 2nd GM, l’objectif premier est la reconstruction des secteurs industriels et agroalimentaires.

  1. Le concept de croissance économique

Au lendemain de la 2nd GM, on retient un indicateur qui est le PNB, différent du PIB. Le PIB retient un critère de territoires alors que le PNB retient le critère de nationalité des unités productives. Le critère territorial est plus simple. C’est à partir des années 80, que le PIB sera mis en avant. Un PNB en croissance est l’idée d’un progrès économique et social important. En 1945, la comptabilité nationale va donner une définition de la production, qui n’est plus d’actualité. Elle la définit comme toute activité socialement organisée  destinée à produire des biens et services habituellement échangés sur un marché.

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