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Durkheim

Compte rendu : Durkheim. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2021  •  Compte rendu  •  2 312 Mots (10 Pages)  •  361 Vues

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Dans un premier temps, Durkheim présente l’objet de sa recherche, la « religion la plus primitive », c’est-à-dire qu’elle soit issue de société dîtes primitives, qu’elle n’est connue aucune évolution significative, qu’elle soit sous sa forme la plus simplifié mais aussi qu’elle puisse être expliqué sans faire intervenir d’élément qui viendrait de religion qui lui sont antérieurs. Il exprime ensuite l’idée que contrairement à l’histoire ou encore à l’ethnologie, l’objet de la sociologie est la réalité actuelle. C’est-à-dire la réalité qui nous entoure, celle qui agît directement sur nous. Ainsi, dans son œuvre il ne se contentera pas de montrer et d’analyser, selon ses mots les « bizarrerie et les singularité » (page 2 ligne 8) de la religion mais de comprendre en quoi la religion fait partie de l’essence de l’Humanité. Si Durkheim fait le choix de s’intéresser plus particulièrement aux religions primitives c’est parce que, d’après lui, elles sont plus à même d’apporter des réponses quant à la nature religieuse de l’Homme. Il l’alerte ensuite sur l’idée que d’abord s’intéresser aux religions primitives afin de mieux comprendre les religions les plus élaborées n’a en aucun cas pour but de rabaisser les religions les plus hautes mais plutôt d’en comprendre leur essence. En effet, atteindre des formes aussi élaborées ne se fait pas en un claquement de doigt. Il a bien fallu un départ, des formes plus primitives qui, de part le social, ont évolué. En outre, il exprime ensuite l’idée que les religions primitives bien que pouvant sembler aberrantes ou grotesque tiennent néanmoins de la vérité. C’est-à-dire qu’elles expriment la réalité par le biais de symbole. (Je ne suis pas certain d’avoir bien compris) En effet, comme le montre Durkheim, si une institution humaine parvient à durer c’est qu’elle se fonde sur la nature des choses. C’est-à-dire, que si les idées qu’elle défends dépassait toute logique elle n’aurait pas pu triompher de certaines résistances, pour reprendre les mots de l’auteur. Il est donc nécessaire pour l’auteur de s’intéresser à la réalité qui se trouve derrière tel ou tel symbole. En effet, la religion tire son origine du social, chaque acte, rite, ou mythe traduisent une pensée ou un besoin humain. En outre, par cette idée Durkheim montre qu’il n’y a finalement pas de religions supérieures aux autres, du moins sur le fond car évidemment certaines religions ont une forme bien plus élaborée mais elles n’en sont pas moins basées sur des questionnements humains, sur des manières de répondre, selon les mots de Durkheim, « à des conditions données de l’existence humaine ». « Toutes sont également des religions comme tous les êtres vivants sont également des vivants » (page 4 ligne 2 et 3).

Ensuite, Durkheim justifie son choix, il justifie le choix de s’intéresser en premier lieu aux religions dîtes primitives. Premièrement, comment comprendre les religions les plus récentes si l’on ne s’attarde pas sur celles qui les ont précédés. En nous intéressants à la manière dont elles se sont créées. Par ailleurs, s’intéresser à l’Histoire permet de connaître le contexte, la cause, les motivations de la création, du développement des religions. En outre, afin de comprendre les religions actuelles il est nécessaire de remonter jusqu’à leurs formes les plus primitives. Notamment afin de comprendre pourquoi les religions les plus élaborés le sont autant, par quels moyens le sont-elles devenues. Durkheim évoque l’idée des différences de perception selon ce que l’on considère comme base. En effet, pour reprendre son exemple, le point de vue biologique, en science fut changé à la suite de la découverte d’êtres monocellulaires. Tout comme en Physique, la découverte des atomes changea nos perceptions. De la même manière, en science humaine, chaque fait est expliqué différemment selon l’idée que l’on donne pour base, que l’on donne pour origine. (Pour la religion c’est selon si on met le naturisme, l’animisme ou autre, à l’origine.) Tout ceux s’intéressant à la religion se retrouvent obligé de s’intéresser à ces bases.  

Par ailleurs, l’auteur donne une autre raison de s’intéresser d’abord aux religions primitives. Elles permettent de comprendre ce qu’est la religion en elle-même, son essence et sa complexité. Mais alors, comment les analyser ? Durkheim admet l’idée que, « si toutes les religions sont comparables » alors il y a « des éléments essentiels » qu’elles partagent forcément. Par-là, il n’entend pas s’intéresser aux ressemblances extérieures, aux formes, mais plutôt au fond, aux ressemblances qui agissent en profondeur. Mais alors comment remarquer les différences et les similarités sur les fondements des religions si l’on ne se contente que d’observer les plus complexes, les plus élaborées ? Ces dernières sont formées de tellement d’influence, ont tellement évolué de par l’impact du social qu’il serait compliqué, d’après Durkheim, de dissocier l’essence de l’accessoire, le secondaire du principal. Ors, dans les sociétés primitives, de nombreux facteurs permettent une compréhension plus simple : « le moindre dvlpmt des individualités, l’étendue plus faible du groupe, l’homogénéité des circonstances extérieures, … » en bref, d’après Durkheim tout cela limite les évolutions, les variations et la création de différence au minimum. En outre, l’auteur considère que tout ce qui est uniforme est simple. En effet, il est plus facile d’étudier une société moins vaste dans laquelle chacun des individus se conforment, dans lesquels « l’individuel se confond avec le collectif » c’est-à-dire que chacun partage les mêmes façons de réfléchir le monde. Rien des croyances et les échanges, l’imagination n’ont eut le temps de transformer les rites. En outre, Durkheim privilégie l’analyse des civilisations primitive parce qu’elles sont plus simples à comprendre.

Par ailleurs, d’après Durkheim, les religions primitives en plus de permettre de dégager « les éléments constitutifs de la religion », elles en facilitent aussi l’explication. En effet, elles sont plus proches de la réalité, des causes, des raisons pour lesquels tel ou tel rite existe, qu’est-ce qui a réellement déterminé tel ou tel acte. (Il fait le parallèle avec une maladie, plus on la laisse se dvlper plus il est difficile de la comprendre de la traiter et d’en comprendre la cause.) En outre, plus la religion se dvlpe plus les causes qui l’ont appelé à naître se confondent dans un vaste système d’interprétation, de mythologie populaire, etc. Il faut donc chercher l’origine, la forme la plus primitive. Cependant, par origine Durkheim n’entend pas un commencement absolu, c’est en réalité le résultat d’un long processus social.

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