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Être libre est-ce ne dépendre que de soi ?

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Par   •  13 Mars 2021  •  Dissertation  •  1 650 Mots (7 Pages)  •  838 Vues

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Chaque être humain est à la recherche de liberté, pensant que cela les rendrait heureux. Ils estiment la trouver, à tort, à travers les biens matériels. Par exemple, pouvoir aller où l’on veut et quand l’on veut, c’est surement ce qu’est la liberté. Mais certains font ce rapprochement avec le fait de posséder une belle voiture, ce qui n’est pas tout à fait pareil. La liberté ne se résume pas à la satisfaction instantanée.

D’autres revendiquent leur autonomie, uniquement lorsqu’ils sont sous aucune autorité extérieure à la leur, ils souhaitent plus que tout être indépendant. En effet, dépendre des autres, c’est prendre le risque de se faire trahir, mal comprendre ou voir même d’être persécuté en subissant l’autorité d’une personne tierce.

Depuis de nombreuses années, l’homme a appris à vivre entouré de d’autres citoyens. Alors penser de cette manière c’est se condamner à vivre seul à l’écart de toute forme de société. Se dire que nous pouvons mener à bien notre vie sans l’aide de personne, n’est-il pas surestimé ses capacités et avoir une vision utopique de la liberté ?

Pour rappel, un des principaux devoirs de l’homme est de se reproduire afin de faire perdurer son espèce dans le temps. Lorsque nous voulons fonder une famille, il faut être accompagné, être seul n’est-il pas par conséquent contre nature ? En étant seul, il faudrait assumer ses responsabilités, être en quelque sorte son propre maître en exerçant sur soi-même ce besoin d’autorité.

Cela nous mène ainsi à nous demander si être libre c’est ne dépendre que de soi.

Afin de répondre au problème posé, nous allons tout d’abord étudier le fait que l’autonomie est un processus nécessaire à la liberté. Mais cette idée ne suffit pas, nous verrons alors qu’obéir à sa propre raison c’est faire preuve de partialité. Enfin, pour compléter les deux thématiques précédentes, nous allons montrer jusqu’à qu’elle point nous pouvons vivre en autarcie.

L’homme libre, est celui qui n’est pas prisonnier ou esclave, il reste fidèle à lui-même et vogue au gré de ses envies. Pour que cela soit possible, il ne doit subir de contraintes extérieures qui sont généralement dû à l’association avec d’autres personnes Ces mêmes personnes qui ne peuvent comprendre nos envies, choix et autres. Leurs présences, ne fera que nous ralentir et nous empêcher d’exercer pleinement notre liberté ou de parvenir à nos fins. Si l’on croit cette hypothèse, nous ne pouvons pas être libres en tant que citoyens mais c’est pourtant ce que nous sommes. Le fait d’être en permanence avec autrui, nous nuit, puisque ne pouvant nous cerner, ils vont inconsciemment déformer notre volonté primaire ou même agir pour leurs propres intérêts. Être côtoyer continuellement, c’est aussi finir par devenir une personne insignifiante, incapable de se satisfaire seul. Rousseau, partage ce point de vue, il pense que : « la société a fait l’homme plus faible ». Devenant un enfant capricieux qui en veut toujours plus tout en faisant le moins d’effort possible. Plus rien ne lui suffit et au fond de lui, il se sent manipuler.

Dans ce système, nous ne sommes plus maîtres de notre avenir, de notre destin car celui-ci est lié à celui des autres. Nous avons besoin d’argent pour vivre, mais elle nous est donné par notre patron par exemple. A cause de ça, il a une influence sur nous, et nous ne pouvons d’ores et déjà pas être totalement libre. Personne ne le peut, il est impossible d’avoir le contrôle dans une société, même pour l’homme le plus puissant, il dépend de trop de monde. En vivant en autarcie, nous avons l’opportunité de vivre selon ce que nous aspirons à être, sans la crainte qu’une autre personne entre en jeu pour choisir à notre place. Cela nous apprend aussi à être livrer et recentrer sur nous-même. Nous trouvons alors ce qui est réellement primordiale à notre bien-être. Nous gérons notre autonomie comme bon nous semble avec comme seul limite d’action, celles de nos propres forces. N’étant que restreint par nous-même, nous souhaitons que ce que nous pouvons réaliser. De ce fait, nous mettons à profits toutes nos capacités en devenant ainsi un homme plus compétant qu’auparavant, qui exploite ses libertés au mieux.

L’idée que la liberté est de faire ce que bon nous semble est répandue. Elle se traduit par un sentiment de puissance dû à l’absence de contraintes sociales et à la maitrise de ses envies. Voir les choses sous cet angle, peut nous amener à réagir sans raison, sans prendre le temps de peser le pour et le contre. De plus, être totalement maître de ses choix, sous aucune influence, avec d’atroces idées, peut faire des ravages. Effectivement, l’individu pourra passer à l’acte sans restriction. Dans l’histoire, nous avons fréquemment assister à ce genre d’évènement. Nous avons pour exemple les meurtriers, qui sont à l’origine de nombreux massacres. Et sans l’intervention des forces de l’ordres, ils seraient toujours en liberté et causeraient des dégâts. Cela montre que dans certains cas, il faut faire appel à autrui et que cette aide n’aura aucune influence

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