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William James : Explication de texte "pragmatisme"

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Par   •  9 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 700 Mots (7 Pages)  •  1 130 Vues

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William James est un psychologue américain né en 1842 qui s'est éteint en 1910. Auteur de nombreux ouvrages comme La Volonté de Croire, 1902 ou L'experience religieuse, 1902, il écrire Le Pragmatisme, l'ouvre sur laquelle nous allons réfléchir, en 1907. Il propose dans cet ouvrage une vision de la vérité comme étant la fonction de l'utilité pratique. Celle-ci est une notion qui nécessite la vérification pour la rendre possible. L'extrait mis à notre disposition reflète l'avis de l'auteur quant au traitement des idées par l'Homo Sapiens qui se contente des apparences sans porter une plus grande attention à la vérification des idées reçues  .Mais suffit-il donc d'être certain pour avoir la vérité ?L'analyse menée s'articulera en trois parties. Ainsi, nous analyserons premièrement la thèse del'auteur William James, puis la précocité des affirmations approximatives non-examinées et enfin lavérification comme étant primordiale .I. La thèse de W. JamesTout d'abord, nous pouvons observer dans le paragraphe premier que William James fait uneentrée en matière de manière suprenante avec « Prenons », il n'hésite par à interpeller le lecteur et désigne l'horloge sans la nommer. Il annonce sa thèse avec avec une image concrète. « Prenons, par exemple, cet objet, là bas, sur le mur ». W. James reste fidèle à ce qu'il voit en nommant ce qui est visible de prime abord, pour tout à chacun. Il partage la nature de l'objet qu'il perçois avec le lecteur, c'est une horloge : « Pour vous et pour moi, c'est une horloge ». Il remet néanmoins en cause l'interprétation de la réalité qui a pu être faite car celle-ci comporte un aspect non visible  d'emblée : « et pourtant, aucun de nous n'a vu le mécanisme caché ». Il exprime ainsi l'idée selonlaquelle nous nous contentons des apparences sans nous demander s'il s'agit ou non d'un leure. Il nous interpelle par rapport à la face cachée des choses laquelle a en réalité une grande importance puisqu'elle témoigne de l'entièreté de composants. Ce n'est pas parce que des éléments ne sont pas  visibles qu'il ne faut pas les prendre en compte. Les mots de W. James « qui fait que c'est bien une horloge » ont pour but ici de faire remarquer que la preuve de la réalité de l'objet nommé nécessite le passage par la vérification de sa constitution et pas seulement par son aspect exterieur. Il n'hésite pas à se questionner quant à la réelle nature de l'horloge et souligne que « nous acceptons cette idée  comme vraie, sans rien faire pour la vérifier ». L'auteur souhaite nous exposer, à son idée, sapensée, chose qu'il organise avec la peinture d'un objet de la vie de tous les jours, et ce, pour permettre au lecteur de mieux apprécier son raisonnement. D'après lui, on se contenterait desa pparences. Les pronoms « nous »; « vous » et « moi » ont un rôle d'intégration collective dans cet extrait de texte tiré de l'ouvrage intitulé Le Pragmatisme. Effectivement, on voit de cette manière ,que le but de l'auteur est de rapprocher sa pensée au lecteur, il souhaite ainsi se mettre dans la pea ude celui-ci. 21:064Explication texte William James  II. La précocité des affirmations approximatives non-examinées Ensuite, la vérité peut d'après nous, également se définir comme étant la propriété d'un jugement du domaine du langage. La réalité ne peux pas etre vraie ou fausse mais ce qu'il est dit de son propos importe, il en va de même pour les choses, elle existent ou elles n'existent pas mais ne  peuvent pas être vraies ni fausses. La connaissance oppose souvent la vérité au faux et à l'erreur. Pour le philosphe William James, qui chemine dans son explication, la perception de la vérité est« essentiellement un processus de vérification ». William James clot avec la phrase interrogative suivante « Ne devrions-nous pas regarder comme nées avant terme des vérités non vérifiées comme celle-ci ? », qui a pour objectif le développement de l'esprit critique. En effet, d'après lui, il est important de d'abord s'intéresser, examiner le mécanisme avant de proposer l'affirmation que c'est une horloge. La question rhétorique qu'il pose ici sous-entend que nous devrions davantage nous interesser à ce que l'on voit, de prêter une attention particulière à notre environnement et aux trompes l'oeil. Il apporte une réponse concise à son interrogation : « Non, car elles formentl'écrasante majorité des vérités qui nous font vivre ». Celle-ci souligne que nous ne prêtons pasassez d'importance à la verification, l'examen de ce que nous rencontrons dans la vie de tous lesjours, et ce, sûrement en raison du temps que cela prendrait.Par ailleurs, l'examin de la vérité, soit la vérification, peut être directe comme avec l'horloge ou onpeut immédiatement analyser le mécanisme, chose qui permettrai d'éviter que la vérité vive à crédit.Or, il y a une banalisation de ce que l'on voit. pour William James nous pourrions nous passer de ceque l'on voyons, grâce à un témoignage de circonstances : « Que le témoignage des circonstancessoit suffisant et nous marchons sans avoir besoin des témoignages de nos yeux ». Effectivement, unsimple constat, témoignage des yeux de quelque personne nous paraîtrait suffisant pour prouver ceque l'on a vu, entendu. Dans ce cas, tout repose sur la croyance de cette personne, la crédibilitéqu'on lui accorde. Cela correspond donc à une visualisation ou une écoute à travers quelqu'und'autre et remet en cause la nécessité du processus de vérification puisqu'autrui permet dedéterminer la vérité.L'auteur continue son raisonnement sur la vérité et sous entend implicitement que la croyance peutêtre subjective. La notion de vérité, qu'il présente comme étant globale est visible avec cetteprochaine phrase : « Quoique n'ayant jamais vu le Japon, nous admettons tous qu'il existe ».William James propose un exemple concret de vérité globale dans le sens où il souligne que nouscroyons tous que le Japon existe même si nous nous y sommes jamais rendus. Notre croyanceconcernant son existence présumée est le fruit de notre attente. W. James souligne « parce que celanous réussit d'y croirCI cUCURG avEu Cole crovance,I concernant son existence présumée est le fruit de notre attente. W. James souigne « parce que celanous réussit d'y croire, tout ce que nous savons se mettant en accord avec cette croyance, sans querien se jette à la traverse ». On voit ici que rien ne réfute l'existence du Japon, c'est pourquoi nouspouvons, selon notre envie, nous rendre au Japon en achetant un billet d'avion ou manger dans unrestuarant japonais puisqu'il en existe aussi en Europe. La pratique nous confirme que ce paysexiste, il y avait donc une bonne raison d'y croire. L'auteur indique : „de même, nous admettonsque l'objet en question est une horloge. Nous nous en servons comme une horloge, puis nousreglons sur lui la durée de cette leçon. Il fait référence à la nature réelle de objet. Nous pouvonslire l'heure sur l'horloge, la régler; ces deux facteurs confirment que cela pourrait être une horloge.L'auteur continue son développement et évoque „dire que notre croyance est vérifiée, c'est à dire,ici, qu'elle ne nous conduit à aucune déception, à rien qui nous donne un démenti". Il souhaitemontrer que nous nous contentons, comme à notre aise, des apparences, qui nous servent devérification puisque rien ne vient réfuter notre affirmation approximative précoce. En continuantnotre lecture, on distingue que nous pouvons découvrir l'interieur de l'horloge. Si nous lesohaitons, nous pouvons l'ouvrir afin de faire des vérifications concernant ses rouages, sonmécanisme général même si nous pension au préalable que cette démarche d'examin était inute:„que l'existence des rouages, des poids et du pendule soit verifiable, c'est comme si elle étaitvérifiée". Les vérifications restent néanmoins peu usuelles, elles sont faites une fois sur 1 million aucours de notre vie : „Pour un cas où le processus de la vérité va jusqu'au bout, il y en a un milliondans notre vie où ce processus ne fonctionne qu'ainsi, à l'état naissant. D'après William James, ceprocessus „nous oriente vers ce qui serait une vérification; nous mène dans ce qui est l'entourage del'objet, L'entourage, notre environnement, nous mène à la vérification. Prenons comme exemple lecas où une horloge se retrouverai sous le capot d'une voiture, ici l'Homo Sapiens serait plus àmême de vouloir faire une vérification étant donné que nous pourrions nous interroger quant à sonutilité ici.L'auteur souhaite en addition, faire un témoignage de la certitude. Celle-ci pourrait se définircomme étant l'assurance pleine et entière de l'exactitude de quelque chose. Il souhaite avec cesprochains mots : « alors, si tout concorde parfaitement, nous sommes tellement certains de pouvoirvérifier que nous nous en dispensons, et les évènements, d'ordinaire, nous donnat complètementraison » montrer que nous nous dispensons de toute vérifications, d'examin puisque la plupart desaffirmations non examinées sont vraies et car nous sommes certains de pouvoir effuctuer desvérifications. III. L'examin des vérités reste importanteEnfin, William James dit concrètement ce qu'il pense : „En fait, la vérité vit à crédit, laplupart du temps'. Par ces mots, ils souhaite expliciter que nous attribuons la qualité de vraie à ceque l'on voit sans y apporter vérification. Cela peut aussi vouloir dire que nous croyons ce que l'onnous dis sans y réfléchir. Pour l'auteur „Nos pensées et nos croyances „passent" comme monnaieayant cours, tant que rien ne les fait refsuer, exactement comme les billets de banque tant quepersonne ne les refuse". Ici, il compare nos pensées et nos croyances, soit la vérité non examinée,des billets de banque pour illustrer son propos précédent. En effet, tant que les personne qualifientnos dires comme crédibles et non mensongers, ils les prendront pour vrai, il en va de même pour lesbillets de banque. La vérité est présentée comme une croyance et tant que celle-ci n'est pascontestée, elle sera acceptée et toujours en „circulation*L'auteur termine avec „Mais tout ceci sous entend des vérifications, expréssement faites quelquepart, des confrontations directes avec les faits, sans quoi, tout notre édifice de vérité s'écroulecomme s'écroulerait un système financier à la base duquel manquerait toute réserve métallique*William James est honnête avec le lecteur et n'hésite pas à se confier quant à sa vision sur lacréation de la connaissance. Il montre qu'un examin des vérités reste importante et clot sonexplication philosophique en imageant son propos. Effectivement, il compare l'édifice des véritésnon examinées à un système financier à la base duquel manquerait toute résèrve métallique.

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