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Qu’une vérité peut en cacher une autre

Commentaire de texte : Qu’une vérité peut en cacher une autre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Décembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 669 Mots (7 Pages)  •  981 Vues

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Explication de texte (devoir n°2)

        On dit souvent « qu’une vérité peut en cacher une autre ». Des opinions vraies lors des générations passées s’avèrent fausses de nos jours.

        Dans ce texte écrit par John Stuart Mill en 1859, extrait « De la liberté », l’auteur définit la liberté comme la seule façon rationnelle qui est donnée à un être humain pour lui permettre de trouver la vérité. De plus, il affirme que chacun a sa propre opinion mais que celle-ci n’est pas forcément vraie. Mais que de toutes les manières cette opinion doit être dite à haute voie.

        L’auteur dans cet extrait se pose la question de savoir si on peut être certain d’une vérité. La certitude est-elle vraiment quelque chose de sûr ? Il s’interroge également sur la prépondérance d’opinions et de conduites rationnelles dans l’humanité.

        Afin de prouver ses dires nous étudions dans un premier temps le fait qu’il doit y avoir liberté d’expression et d’opinion et surtout prépondérance car le manque de pluralité peut être une menace pour la vérité (du début à la ligne 14), puis dans un second temps nous nous intéresserons à la qualité de l’esprit humain capable de corriger ses erreurs (de la ligne 15 à la fin de l’extrait).

        Nous commencerons donc à nous intéresser au début du texte.

         Il semble essentiel tout d’abord de définir la notion d’opinion.

        Une opinion peut avoir deux sens. Au sens large c’est ce que quelqu’un tient pour vrai, une proposition ou un fait. En ce sens un préjugé ou une croyance religieuse ou une thèse scientifique sont des opinions. Au sens plus étroit, une opinion est une proposition qu’on tient pour vrai sans preuve.

        John Stuart Mill dit qu’il est possible de présumer vraie une opinion qui a survécu aux réfutations. Sachant que la réfutation est un procédé logique consistant à prouver la fausseté ou l’insuffisance d’une proposition ou d’un argument. La réfutation consiste à nier une proposition sans pour autant apporter de preuve valide de cette négation.

        Donc cette opinion, qui est vraie et qui a survécue aux réfutations est intéressante dans la mesure où la seule garantie pour cette opinion est d’avoir été discutée.

        Mill dit au début du texte que toute opinion doit être énoncée et dite à voie haute.

        Il n’y a rien de plus néfaste à imposer le silence à l’expression d’une opinion.

        En effet si l’opinion est juste on prive les hommes de l’occasion d’échanger l’erreur pour la vérité. Si elle est fausse, ils perdent un bénéfice presque aussi important, c’est à dire une perception plus claire de la vérité que produit sa confrontation avec l’erreur.

Si on empêche l’expression d’une opinion on empêche que d’autres puissent la soutenir, on les laisse avec les seules opinions qu’ils ont à connaître.

Interdire la propagation d’une opinion vraie ou fausse est par conséquent néfaste pour l’humanité.

C’est une valeur reconnue de nos jours que la liberté d’expression.

        Et pourtant il n’est pas rare de dénoncer l’expression d’une opinion sous-prétexte  qu’elle est dangereuse ou contraire à la morale commune.        

Le principal argument de Mill est de dire que si une opinion n’est pas discutée pleinement, fréquemment et sans crainte, elle devient « un dogme mort et non une vérité vivante ».

En effet, le meilleur moyen de persuader quiconque qui douterait encore de l’énormité des atrocités nazies est de s’y confronter aux preuves de leur réalité.

Pour toutes ces raisons et en faveur de la liberté d’expression, nous devrions être en mesure de critiquer les enseignements religieux et politiques.

Cependant peut-on dire tout et n’importe quoi ? Peut-être faut-il restreindre la liberté d’expression ? Y a t-il ou non des limites dans la liberté d’expression ?

Normalement la liberté d’expression véhicule des idées et des paroles mais ne commet pas de crimes. Cependant la liberté d’expression peut provoquer des crimes qui n’auraient pas eu lieu sans elle. La tragédie en début d’année 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo en est la démonstration.

En outre, Il peut être également très dangereux de proclamer des opinions extrémistes et qui poussent les esprits faibles dans certaines directions. Socrate n’a-t-il pas été condamné à mort pour « corruption de jeunesse » ?

La liberté d’opinion semble bien inoffensive. Toutefois, croire cela c’est peut-être oublier que les crimes commencent toujours par des pensées et par des idées tordues. Il est nécessaire de penser que de telles idées ne doivent pas germer dans ces esprits fragiles.

Cependant peut-il exister une liberté d’expression limitée ?

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