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Quelle organisation sociale permet aux individus d’être sous leur souveraineté ?

Commentaire de texte : Quelle organisation sociale permet aux individus d’être sous leur souveraineté ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2021  •  Commentaire de texte  •  824 Mots (4 Pages)  •  349 Vues

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Dans le présent texte qui a pour objet le la critique du pouvoir non organisé par le peuple et l’éloge d’une société ou le peuple est souverain, Rousseau pose le problème suivant: quelle organisation sociale permet aux individus d’être sous leur souveraineté ? En réponse à cela, il étaye la thèse selon laquelle les rapports entre le peuple et son gouvernement ne sont pas fondé sur sa nature ni sur la force mais ils sont fondés sur une convention, un accord volontaire et conscient. Ce texte est structuré en 2 temps. Dans un premier moment (l1-10), Rousseau va faire une critique du despotisme et l’éloge de la république. Après avoir fait la critique du despotisme, Rousseau va montrer dans un second moment (l11-16), à travers l’argument de Grotius, ce qui fait qu’un peuple est un peuple.

Dans le premier moment du texte (l1-10), Rousseau critique le despotisme. Il oppose le mot « soumettre une société» (l1) a « régir une société » (l2) en les comparant à la relation « maîtres et esclaves » (l4). Pour lui, le despote n’est pas le chef d’un peuple mais un particulier qui possède des individus et un territoire comme si ils étaient sa propriété privée. Il n’est pas le représentant du peuple car il n’agit pas dans l’intérêt général pour un but collectif mais simplement pour son intérêt particulier et son plaisir égoïste privant ainsi le peuple de sa liberté. Rousseau va donc porter plusieurs critiques parce qu’il a lu Hobbes. Sa première critique porte sur un argument moral ; on ne peut pas demander à un homme quelque soit les fins visées de renoncer entièrement à sa liberté. Il y a quelque chose d’aliénant dans le pacte social d’Hobbes. La deuxième critique porte sur la validité du contrat ; selon Rousseau le pacte social d’Hobbes est pipé parce que le souverain peut décider à tout moment que nous sommes u danger pour la société. Ce qui est dénoncé est l’arbitraire d’un poids. Rousseau se méfie du gouvernement qu’il considère comme «un mal nécessaire ». Il est nécessaire car c’est lui qui rédige les lois mais c’est un mal car « il peut avoir tendance à faire effort contre le peuple » c’est à dire qu’il peut servir ses intérêts particuliers au détriment de la volonté générale. La volonté générale c’est l’association d’individus unis par une même volonté, a savoir la formation du contrat social. Ce contrat est un accord passé entre 2 volontés humaines libre, chacune y trouvant un intérêt. Rousseau distingue la volonté de tous de la volonté générale c’est à dire qu’il oppose « l’agrégation » (l5) d’individus qui est la soumission de la multitude à une seule force unique à « l’association » (l5) d’individus, l’unité résultant du concours de volontés libres. Pour Rousseau l’acte par lequel le peuple désigne un gouvernement n’est pas un contrat. Pour lui, il n’y a qu’un seul contrat, c’est celui qui fonde l’Etat, celui par lequel des individus décident de s’associer pour fonder un état légitime. Mais le gouvernement sera le commissaire du peuple et ce qui le liera au peuple, c’est le fait de satisfaire les conditions du peuple. En effet, il critique fortement le despotisme qui n’est pour lui qu’une relation personnelle entre des individus séparés les uns des autres et un monarque absolu. Pour lui, dans un tel régime, il n’y pas vraiment de société et il ne peut pas y avoir de société sans volonté de vivre en collectivité. Sois un régime despotique  il ne peut donc y avoir de peuple c’est à dire une société uni par des lois communes et par un sentiment d’appartenance.

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