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Puis-je savoir qui je suis ?

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Par   •  19 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 726 Mots (7 Pages)  •  5 985 Vues

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Sujet: Puis-je choisir qui je suis ?

        L’identité d’une chose, c’ est ce qui fait qu’elle demeure la même à travers le temps malgré les événements de la vie. Un homme peut modifier son identité physique et morale. Il reste une identité que l’on ne peut pas changer, celle qui nous à été donné à notre naissance. La naissance est le début de l’existence d’un être humain. C’est le commencement de notre vie, là ou nous allons nous bâtir petit à petit en faisant des choix. Nous pouvons nous demander si dans la vie nous pouvons être qui véritablement qui nous sommes, si nous pouvons le choisir ? Pour choisir qui nous sommes, la  culture est-elle un acteur influent? Le développement de l’homme ne dépend t-il pas de la société ? Sommes nous totalement étranger à  autrui ? Peut-on choisir d’être qui nous sommes  dans un monde ou notre personnalité est en danger ? Les expériences ne font-il pas de nous ce que l’on est ? nos désirs permettent-ils de choisir d’être ce que je suis ? La conscience fonde-il l’identité personnelle ? Les droits de l’homme ne sont-ils pas fait pour que l’on puisse choisir ce que je suis ?

Nous verrons donc que l’on ne peut pas choisir d’être qui nous sommes et enfin nous pouvons choisir d’être qui nous sommes d’une certaine manière.

        

        Dans un premier temps, il peut paraître évident que la culture fait l’homme, ainsi nous ne pouvons pas choisir qui nous sommes. La culture implique un ensemble de transformations par lesquelles l'homme est changé. Ce que l'homme est aujourd'hui, c'est justement le résultat de ce processus d'évolution qui lui est propre et qui est la culture. "Faire" quelque chose, c'est le fabriquer, le façonner. On peut donc bien dire que la culture fait l'homme. Elle le transforme et ce qu'il est aujourd'hui est bien le produit de la culture.

C'est sa capacité à transmettre, accumuler des connaissances, des techniques, des valeurs, et à se transformer au gré de cette évolution. C'est ce que Rousseau nomme la perfectibilité, la capacité de l'homme à s'écarter de la nature et qui fait qu'un homme et l'espèce humaine évoluent indéfiniment alors qu'un animal et une espèce animale ont une évolution dictée par la nature. Celle-ci ne dure que quelques mois pour l'individu et quelques centaines d'années pour l'espèce. A ce titre, d'ailleurs, ce sont aussi les cultures particulières qui font les hommes. La culture désigne aussi l'ensemble des manières de vivre qui sont propres à une époque et à un lieu. Il y a une relativité des cultures dans le temps, dans l'espace et en cela aussi la culture fait l'homme : ce que nous sommes dépend de la culture dans laquelle nous naissons et évoluons. C'est jusqu'à notre corps qui est façonné par cette culture-là , c’est-à-dire la manière dont le capital social, culturel, notre manière de marcher, de parler, de nous tenir...

 La culture fait l'homme dans le sens où elle le façonne. Elle est constituée d'un ensemble de productions et de progrès qui ont un impact sur la manière dont les hommes vivent. Elle produit une transformation matérielle de l'homme. Mais cette transformation nous permet-elle véritablement de pouvoir choisir qui je suis? L'histoire des hommes porte ainsi la marque du progrès technique, scientifique, politique, moral, qui fait ce que nous sommes aujourd'hui, nos manières de vivre et d’être. On ne peut ainsi choisir d’ être qui nous sommes.

        On peut constater également que notre environnement peut nous faire perdre notre personnalité. Tout nous pousse à nous fondre dans la masse. On nous considère comme des consommateurs, comme des salariés ou des chômeurs, comme des électeurs, comme des contribuables ou des téléspectateurs…

La société a besoin de mettre les personnes dans des cases et dans des groupes pour mieux les identifier. Lorsque nous sortons du lot, la société nous juge.

Nous jugeons constamment : ceux qui sont trop gros et ceux qui sont trop maigres, ceux qui ont un travail et ceux qui n’en ont pas, ceux qui sont déprimés et ceux qui sont joyeux, ceux qui sont beaux et ceux qui le sont moins ….

A cause de cela, il n’est pas simple de ne pas être étiqueté par la société ou de ne pas se coller soi-même une étiquette. « Je suis de droite, je suis de gauche, je suis riche… ». Une étiquette peut-elle réellement définir notre nature profonde ?

Le monde extérieur nous envahit d’informations (radio, télévision, internet…) et nous dicte notre façon de consommer, de choisir et de vivre. Dans ces conditions, comment savoir qui nous sommes réellement? Quel chemin devons-nous parcourir pour retrouver notre nature profonde ? Nous ne sommes pas notre image. Il s’agit des étiquettes que nous avons fini par intégrer en pensant qu’elles étaient notre véritable identité.

Ainsi l’identité personnelle ne s’arrête pas à la mémoire et la conscience mais va au delà de ce que les autres disent. Notre identité est donc narrative. L’ environnement dans lequel nous vivons peut nous faire perdre notre personnalité. Le regard d’autrui est important pour nous, ainsi on ne peut pas choisir véritablement qui nous sommes.  

        Cependant on peut très clairement voir que l’on peut choisir qui nous sommes d’une certaine manière. J’ai aujourd’hui une identité qui m’est propre et qui, en me distinguant des autres relève mon originalité et ma particularité. Cette identité est le fruit de mon histoire personnelle. C’est la somme des expériences vécues qui a fait de moi qui je suis aujourd’hui. L’existence humaine suppose la capacité de retenir le temps dans le souvenir: même si le temps est irréversible, j’ai le pouvoirs de le convoquer par le biais de ma mémoire. Celle-ci garde des empreintes du passé. Ainsi, même si je suis aujourd’hui adulte, je porte en moi l’image de celui que j’étais enfant. C’est en fonction de ses expériences que je me construit. Ce que j’ ai découvert par le passé n’a pas été oublié et je sais que c’ est grâce à ce que j’ ai vécu que je suis tel que je suis.  Mes choix dans la vie se sont faits en fonction de mon passé. J’ ai du faire des choix en tirant des leçons de ce que j’ai vécu pour choisir la personne que je voulais devenir. Un exemple, un adulte ayant énormément souffert lors de la séparation de ses parents lorsqu’il était encore enfant, (à cause de ses parents qui se disputaient, voir étaient violent devant lui) fera en sorte si un divorce se produit dans son couple, de protéger ses enfants avant tout. Cette personne ne voudra pas faire revivre ce qu’elle a vécu, elle a des principes qui lui sont propre. Ainsi les choix que nous faisons proviennent des expériences vécus dans le passé et nous aide a choisir qui nous voulons être dans la vie. Cela ressemble à un désir de vouloir faire ou ne pas faire dans notre vie. D’après Goethe «  Nos désirant les pressentiments des possibilités qui sont en nous.

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