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Quel idéal puis je me baser pour noter la valeur d'une culture?

Cours : Quel idéal puis je me baser pour noter la valeur d'une culture?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  12 Janvier 2015  •  Cours  •  396 Mots (2 Pages)  •  648 Vues

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ur quel idéal puis je me baser pour noter la valeur d'une culture? Plan I Chaque culture est un mode d'expression unique A- Il ne peut y avoir de supériorité d'une culture sur une autre, car elles sont toutes des expressions authentiques d'une même humanité ; elles sont toutes des variations sur un thème commun qui est la culture humaine c'est à dire cette faculté universelle et spécifique qu'à l'homme de penser la nature pour pouvoir agir sur elle afin d'organiser sa vie sociale. Lévi Strauss « Habitudes de sauvages», «cela n'est pas de chez nous», etc. Autant de réactions grossières qui traduisent ce même frisson, cette même répulsion en présence de manières de vivre, de croire ou de penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or, derrière ces épithètes se dissimule un même jugement : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut dire «de la forêt», évoque aussi un genre de vie animale par opposition à la culture humaine. Dans les deux cas, on refuse d'admettre le fait même de la diversité culturelle; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit. » B- La question de la pluralité des cultures et des différences considérables de développement entre les cultures nous poussent à nous interroger sur les degrés de supériorité entre elles. KANTLes plus grands maux qui accablent les peuples civilisés nous sont amenés par la guerre, et vrai dire non pas tant par celle qui réellement a lieu ou a eu lieu, que par les préparatifs incessants et même régulièrement accrus en vue d'une guerre à venir. C'est à cela que l'État gaspille toutes ses forces, tous les fruits de la culture qui pourraient être utilisés à augmenter encore celle-ci ; on porte en bien des endroits un grave préjudice la liberté, et les attentions maternelles de l'État pour des membres pris individuellement se changent en exigences d'une dureté impitoyable, légitimées toutefois par la crainte d'un danger extérieu

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