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Peut-on définir une personne par ses actes ?

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Par   •  24 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  318 Vues

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Dissertation rattrapage

Capucine Kleb

Commentaire : [pic 1]

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Qui t’agresse ? » « Personne ! » Dans l’Odyssée d’Homère, Personne (Οὖτίς / Oũtis en grec ancien) est le nom par lequel le cyclope Polyphème désigne Ulysse, qui lui a crevé l’œil. Ici il designe l’abscance d’indivu sans identification.C’est un jeu de mot qui montre aussi la complexité du terme “personne”. Bien qu’il puisse être défini de cette manière, il désigne aussi un caractère superficiel, un masque qui servira à l’apparence. En revanche un aspect juridique de la personne,comme  L’articles 16 du Code Civil assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable.Soit une certaine dignité de la personne .Cela montre que la personne est entourée par un caractère physico-psychologique, et renforce le caractère polysémique de la personne. Mais comment reconnait-on une personne, qu'est ce qui en fait son unité? On remarque que ces définitions ont en commun les actes qui servent toujours à décrire la personne. Par exemple dans la defintion jurdique de la personne se sont ses actes qu permettent d’evaluer. Juridiquement c’est évaluer sa culpabilité, et socialement c’est identifier une personne parmi d'autres, à isoler un individu de la masse (on décrit ce qu’il fait) . Suffit-il alors d’agir pour être reconnu en tant que personne ? Peut-on définir une personne par ses actes ? Nous verrons dans un premier temps en quoi la personne se reconnaît en certain de ses actes, puis de quel manière la personne (en tant qu’individu distinct des autres) est difficilement cerné dans une définition par les actions et pour finir, nous montrerons en quoi l’aporie précédente est depassé.

On décrit habituellement les actes de quelqu’un pour le distinguer en tant que personne des autres personnes. Néanmoins, un acte en tant que tel, un animal en est également capable (un ensemble de mouvement qui tend vers une fin,  l’action :quand il chasse, or l’animal n’est pas une personne. En effet, un certain niveau de conscience dans l'action de liberté de l’intention est nécessaire pour séparer l’Homme de l’animal. Il n’est pas soumis à des à de la nécessité il répond à des besoins, on en déduit alors un rapprochement direct avec la liberté mais plus précisément l’action libre. Soit une personne qui a une pleine et claire connaissance de ce qu’il est, fait ou éprouve. C’est être conscient. Donc nous ne sommes pas soumis à la loi naturelle mais pas non plus aux autres déterminismes sociaux .Selon Nietzsche, l'homme est déterminé par son corps, car l'homme est soumis à ses passions, à ses pulsions, à ses instincts. Il s'agit d'un déterminisme d'ordre biologique. Mais, le processus de la pensée serait aussi majoritairement inconscient,  la vérité n'est donc pas « je pense », mais bien plutôt « ça pense ».

       Une argumentation possible qui est néanmoins discutable car elle ne suffit pas En effet, même des actes non contraints par une loi ou un déterminisme peuvent ne pas suffire à qualifier un individu en tant que personne (humaine ou individuelle). C’est bien ce qu’on remarque par  la mauvaise foi qui consiste à faire comme si nous n'étions pas libres, elle désigne une tentative pour se masquer à soi-même notre liberté. Ainsi de l'exemple du garçon de café qui joue à être garçon de café, à se fondre dans ce rôle comme si ccù$$il n'était plus que ça : comme le rappelle Sartre, ses gestes sont dirigés et machiniques. Il mime le garçon de café, oubliant d'être lui-même, un homme avant tout. “J’ai un travail, je ne suis pas mon travail”. Sartre, en réduisant un individu à ses actes,démontre qu’on  en oublie sa fondamentale liberté qui fait qu' il n’est jamais égal à lui-même. Il est toujours plus que ses actes (ne serait-ce que parce qu'il peut potentiellement faire autre chose). La personne humaine ne peut pas être identique à elle-même ou alors c’est un objet. Elle est toujours plus que ses actes. Déjà plus (dans le sens de “passé”) ce qu’elle était, et pas encore ce qu’elle sera, donc elle est insaisissable dans son ensemble, contrairement à un objet qui est simplement ce qu’il est et rien de plus.  

    

L’action, bien qu’elle soit faite par la personne, par l’Homme comporte bien des caractères contradictoires, comme montrés dans les exemples précédents, elle est déterminée, la personne est alors difficilement cerner dans une définition par les actions. Comme le démontre Spinoza dans sa thèse, le libre arbitre est une illusion, nous ne somme pa libre de nos actes puisqu’il sont toujours déterminés.Par l’exemple de la pierre, Spinoza montre que L'homme, au contraire, est une nature naturée donc contraint à des lois naturelle, il est administré par une nécessité absolue, laquelle réside en Dieu. Si l'homme et ses actions échappent à la contingence, la liberté devient alors une pure illusion, que Spinoza démontre par l'exemple de la Pierre. En effet,, un bébé ne peut se débrouiller tout seul, la liberté paraît illusoire en ce sens car pendant les premières années de notre existence nous ne pouvons atteindre l’autonomie, nous sommes sous le pouvoir de l'inconscient, et à l'âge adulte, l'influence de l'inconscient subsiste encore. 

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