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Le travail et la technique

Étude de cas : Le travail et la technique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2018  •  Étude de cas  •  1 608 Mots (7 Pages)  •  519 Vues

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Chapitre 2 : Le travail et la technique

Le travail est une intégration culturelle et dans ce travail on utilise des techniques.

  • Salarié
  • Subsistance
  • Contraint, forcé
  • Pénibilité
  • Non salarié
  • Gratuit ou ne visé que le plaisir
  • Librement choisi

Régime = suivre une règle. En français on utilise le mot travail de façon protéiforme.

Définition de travail : activité finalisée (qui a un but), consciente, productive et qui demande un certain effort voire une pénibilité. Le travail est une activité de transformation de la nature (production et non création), ce n’est pas instinctif.

Travail vient de tripalium : quelque chose que l’on impose (instrument de torture).

Loisir vient de otium (qui a donné oisif, oisiveté) : ne pas travailler (paresser ou se détendre etc). ≠ négotium: ne pas paresser = travail chez les romains.

Pourquoi travailler ?

  1. La nécessité du travail

  1. Le travail comme malédiction

Texte fondateur de cette théorie (présente dans toutes les religions) Bible, genèse : Adam et Ève sont dans le jardin d’Eden, l’une des particularités de ce jardin : la terre donnait du fruit sans besoin de travailler, la nourriture était naturellement en abondance. On avait pas besoin de la culture (colere = cultiver la terre), il ne fallait rien transformer on pouvait vivre de manière instinctive. Il était interdit de manger le fruit de l’arbre de la connaissance (du bien et du mal). Dieu les punit maintenant l’Homme « il gagnera sa subsistance à la sueur de son front » = pénible, transformer la terre pour vivre.  Le travail à un statut de punition. On n’est pas né pour travailler. En parallèle Ève aura comme malédiction d’enfanter dans la douleur (salle de travail = salle d’accouchement).

Le travail propre à l’homme = la terre ; à la femme : accoucher. Ce qui en fait du travail est le fait que cela soit pénible.

Le travail est une malédiction divine que l’on retrouve dans la mythologie grecque avec l’âge d’or (époque où l’on vivait comme des Dieux) : la nourriture était en surabondance, il y a eu une chute de l’homme → travailler.

Le travail intervient en second car on a fait une erreur, dimension punitive.

  1. Le travail est l’action de la nature, la technique comme médiation du rapport à la nature

Protagoras, Platon.

Nous sommes l’espèce qui doit travailler pour obtenir sa subsistance

Médiation : medium/ medium → moyen, prendre un objet qui va le faire pour nous

Immédiat : sans moyens/ direct

Animal : rapport immédiat à la nature : araignée sait tisser sa toile → instinct

En tant qu'homme, nous allons devoir utiliser une médiation afin de savoir tisser → intelligence. Nous avons un rapport au réel désarmé.

Le feu symbolise l'intelligence et la technique. Voler le feu : se donner le moyen d'accéder aux objets techniques. Nous avons l'intelligence : la capacité de mettre au point des procédés et des outils pour satisfaire nos besoins.

Protagoras : l'homme est faible et a l'intelligence pour nuancer

Aristote : l'homme n'est pas faible par nature. Force : être capable d'utiliser les armes. C'est une force car nous ne sommes pas spécialisé que dans un seul domaine contrairement à l'animal. Avoir aucun attribut nous donne la capacité d'apprendre à en avoir. Supériorité de la technique sur le rapport de force. Le propre de l'homme est la technique.

Intelligence : capacité de mettre au point des outils. (Bergson) l'homme ne peut pas survivre sans outil. Par essence, nous allons devoir trouver des moyens pour subvenir à nos besoins. Rapport technique et culturel à la nature.

Problème : obstacle. Déterminer la fin pour trouver des moyens

La nudité de l'espèce humaine : les dieux sans leur pouvoir, leur force, mortalité, fragile

C) La nécessité sociale du travail,

 

Texte 1 p250 : Platon, République point de vue de Socrate

Vivre en société : besoins nécessaires vitaux

  • Se nourrir → les laboureurs
  • S'abriter → les maçons
  • S'habiller → les cordonniers + tisserands

Meilleure maîtrise d'une technique car spécialisés donc habitués + gain de temps mais problème de temporalité avec les aléas et le climat : le travail n'attend pas qu'on soit disponible, il faut s'adapter, être sans arrêt en temps libre. Gain de temps car complémentarité avec autrui, vivre en société est + simple pour assouvir ses besoins vitaux.

3 catégories sociales de métiers associées au mythe de l'attelage, la Tripartition Platonicienne :

- Les commerçants, artisans et agriculteurs : assurent les besoins vitaux, la survie. Ils travaillent comme des animaux/ bêtes car travail instinctif de survie, dévalué → mauvais cheval : sert uniquement nos besoins.

- Les gardiens : défendent la cité → lion, bon cheval

- Les chefs/ administration : hommes, la raison → cochers

Tous ont des attitudes naturelles différentes. Il faut faire ce pour quoi ils sont les meilleurs.

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