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Le travail, Nietzsche

Commentaire de texte : Le travail, Nietzsche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2023  •  Commentaire de texte  •  1 844 Mots (8 Pages)  •  207 Vues

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Philosophie

   Le texte proposé vient du philosophe sceptique Nietzsche. Elle nous amène à revoir nos conceptions de nous-mêmes, les sens que nous attribuons à nos activités, nos relations au monde et aux autres. Quel est le sens du travail ? Pourquoi travaille-t-on ? Le texte commence par convention. Les rapports de travail à la demande ne sont pas originaux. Du fait de la rareté, l'homme se met à travailler, mais comme il ne se suffit pas à lui-même, il a besoin des autres membres de la société pour satisfaire tous ses besoins, d'où la division du travail, d'où l'échange s'instaure comme prélude au commerce. Les emplois fournis par une population active, du fait de l'augmentation de la productivité et de la consommation, font de l'activité économique le moteur et la mesure de la santé sociale. Selon les économistes libéraux, le travail devient une source de richesse et une valeur fondamentale dans une société capitaliste. Il est devenu l'objectif principal de toute formation et éducation. Les conditions de travail préparent les jeunes à une vie active. L'objectif est de trouver une place intéressante. Se faire payer pour travailler, accéder ainsi à un statut social et créer une famille consommatrice et nécessiteuse entre dans le cycle travail-besoin. Le travail, initialement utile à la vie, devient une valeur négative. Il est synonyme de douleur, de souffrance et d’exploitation due à la déviation unique de la psychologie humaine., ce n'est pas contradictoire, on se met à valoriser travail et responsabilité dans l'hypothétique épanouissement de soi. On ne travaille plus pour vivre, mais pour travailler. Le reste du texte se concentrera sur la transformation des personnes par les activités. Il ne pourra plus vivre sans travail. Il est devenu un bourreau de travail. Le repos et les loisirs le fatigueront. Il ne pouvait plus être oisif, il ne travaillait plus pour satisfaire ses besoins, mais pour échapper à l'ennui. Le travail est devenu une habitude. L'alternative à cette situation bloquée est d'inventer une autre activité dans le seul but de répondre aux besoins de travail. Ce sera le jeu. La dernière étape, l'auteur l'appelle le troisième état, ne le précise pas, mais c'est ce que jouer en planant est comme danser, et c'est la vision du bonheur pour les philosophes et les artistes. Que remarque-t-on ? L'homme ne s'est pas arrêté. Il a perdu le sens des réalités. Il ne se contrôle plus. C'est l'ivresse du jeu, et au-delà, c'est l'envolée. Quel est le travail de ce dernier état ? <<Le besoin nous contraint a un travail >>. Cela va de soi. On ne peut pas vivre dans la société d'aujourd'hui sans emploi à moins de sortir de la société.

      Dans ce dernier cas, il y a un prix à payer, c'est l'exclusion. Les emplois bien rémunérés comblent les besoins, mais ce sont les emplois de cadres qui permettent cette indépendance par rapport aux besoins, mais pour la plupart des travailleurs, le travail ne fait que survivre. Il faut donc reprendre le travail pour ne pas tomber dans le chômage, pour ne pas être exclu de la société. Les besoins varient selon la personne, l'avancement technologique, la période historique et le revenu. Nous pouvons faire la différence entre les désirs et les besoins à ce stade. Les besoins ne sont satisfaits que temporairement. Il se réveille, et encore une fois il doit être satisfait. Donc pas d'évitement de travail. Mais le texte suggère que vous vous habituiez au travail. Qui a l'habitude de travailler ? Se lever et aller travailler tous les matins est toujours demandé. L'habitude de travail ne peut se comprendre qu'en termes de rythme biologique qui vous habitue à vous lever à telle heure et à faire d'autres activités quotidiennes sans ressentir aucune restriction, sans même avoir conscience de votre situation. C'est l'aliénation dont parle K. Marx qui fait que le travailleur ne se sent lui-même que lorsque sa journée est finie et qu'il quitte le travail pour refaire ses forces dans la nourriture et le sommeil, c'est-à-dire au niveau biologique. La limitation ressentie au quotidien pourrait être le signe d'une inadaptation, qui ne manquera pas de se manifester par des névroses et des phobies du travail.

Catégorie de personnes qui s'intéressent au travail qu'elles font et qui aiment aller, cette catégorie s'habitue au travail et cherche du travail pour du travail, mais on peut dire qu'elle sépare le travail du besoin. C'est peu probable ! En tout cas, ces personnes, qui se sont ainsi identifiées à leur activité, ressentent le désir de reprendre le travail. Si une personne ne pense pas au besoin, si elle n'est pas gênée par le besoin, c'est un signe que le salaire est déjà suffisant. Nous appartenons donc à une catégorie privilégiée.

      Ainsi, Les pauses ne sont donc pas perçues comme une évasion du travail, mais comme un repos nécessaire avant de reprendre le travail. Pire, l'auteur utilise le terme « ennui », qui ne manque pas d'apparaître lorsque ces pauses sont courtes. Peut-on généraliser cela à l'Etat ouvrier ? Certainement pas ! L'ennui est un luxe que seuls les oisifs peuvent s'offrir. Il faut avoir les moyens de s'ennuyer. Ceux qui peuvent se permettre d'être oisifs risquent de s'ennuyer. Ce n'est pas une condition du travailleur. Quand le loisir mène à l'ennui, nous n'avons plus d'imagination ; Nous étions prêts à travailler. Nous ne vivons que pour ce travail. Le travail devient même déconnecté du besoin. Quelle est la différence entre l'homme et la machine ?

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