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La vision du travail par Nietzsche

Cours : La vision du travail par Nietzsche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Février 2020  •  Cours  •  1 538 Mots (7 Pages)  •  770 Vues

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→ Friedrich Nietzsche, philosophe du 19e siècle, publie Aurore en 1881, oeuvre qui reste une des moins étudiés malgré la validité de ses sujets dans notre actualité. Dans cet extrait, Nietzsche discute la vision du travail et son rôle dans la société qui est très aliéné à sa définition du travail. Il remet en question la valeur du travail qui concerne plus l’État que l’individu. Ainsi, la force physique ou intellectuelle de ce dernier va être usée sous prétexte que c’est une nécessité venue de sa propre volonté. Ici, Nietzsche remet en question la valeur du travail, est-elle encore authentique et fidèle au besoin du développement de la pensée de l’Homme? Quel rôle le travail semble-t-il jouer envers l’État? Comment a-t-il effacé l’individualité de l’Homme et le pousse au conformisme? Quelles sont les vraies intentions de ces " apologies" du travail? Actuellement, vers où notre société de travailleurs, qui sont vues comme des machines, nous emmène-t-elle? Le travail a-t-il toujours sa valeur qui réjouit ou est-il devenu obligation et norme? Parle-t-on d’une déshumanisation de l’Homme au sein de cette société de consommation?

Au début, nous discuterons sur les éloges douteuses du travail et la valeur du travail posé contre l’individualité. Par la suite, on parle de son influence dans le progrès des sociétés et la pensée humaine sans oublier la recherche constante de la sécurité.Enfin, on s’arrêtera sur la peur de “l’individu” et de la justification de cette peur par Nietzsche.

Pour mieux comprendre les propos de Nietzsche nous devons nous plonger dans le contexte historique. son époque, on est en pleine révolution industrielle où le progrès des techniques (du grec “techné” : méthode de bien faire quelque chose / poïésis) et machines facilite le travail et les conditions de vie des individus. Alors, au début sa fonction était de faciliter le travail et de le rendre plus rapide en remplaçant les travailleurs par des machines ou en les entraînant à des tâches précises et donc qui deviennent de plus en plus mécaniques jusqu’à ce qu’elle déshumanise.

Les apologies du travail sont des bénédictions et glorifications “infatigables discours”, mais c’est comme si elles avaient des intérêts différents qu’une simple louange du travail qui a une fonction esthétique descriptive de ce dernier. Le scepticisme qu’on voit avec Nietzsche est devenu une forme d’habitude pour la pensée qui permet le questionnement et donc la formation de liens. Elle nous aide à étendre notre pensée. D’après cela, on peut voir que les apologistes veulent convaincre l’Homme de se plonger dans cette illusion, que le travail est la solution de tout et qu’il est bon et nécessaire.

Le travail venu du latin “tripalium” est originalement considéré instrument de torture (esclaves/maitres) mais au fur et à mesure cette contrainte permet le progrès. Au 19e siècle, elle devient un concept philosophique qui retrouve un nouveau sens : action rémunéré propre aux humains pour la satisfaction des besoins par la transformation du donné naturel (Hegel).

Pour Nietzsche, le travail doit répondre à nos désirs pour explorer nos capacités. Mais, il montre que c’est devenu l’instrument de l’État et de l’économie pour s’enrichir et donner à l’individu une sorte d’utilité, de rôle social auquel l’État y bénéfice personnellement. L’Homme cherche à s’affirmer grâce à un statut social et donc la validation de l’autrui sur ses actions.

Cette thèse qu’il annonce montre comment le travailleur est manipulé. Ce dernier, travail tout les jours pour une sécurité promise de l’État et donc la personne devient simple individu et perd son identité, on le mélange aux autres “entraver le développement de la raison”.

L’État a peur de l’individu “crainte de tout ce qui est individu” car il est raisonnable et penseur, il peut dire non et voir ce qui est bien pour ses intérêts puisqu’il recherche la vérité toute sa vie et ne veut pas être l’esclave d’un système. Il veut éviter la passivité de sa pensée et agir.

La culture est le fruit de la pluralité d’individualité qui aide les individus (au plan général) à avoir des valeurs et normes correctes et d’enrichir leur pensée qui est le but principal de l’Homme pour arriver à une forme de bonheur (relatif). Ce désir de bonheur peut-être dangereux car l’Homme est à la fin de la journée de nature, un animal égoïste à désirs insatiables. Pour cela, nous avons besoin de lois pour vivre en harmonie et donc encadrer mais dans des conditions raisonnables (pas contrôler toutes les actions).

Dans cet extrait, Nietzsche explique bien la peur envers cet individu dit dangereux, qui va pousser le système à contrôler le but et la perception du travail. En Faite, on peut ajouter à ceci que, cette peur est conséquence de la propre corruption du système

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