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Le rêve a-t-il un lien avec la conscience ?

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Par   •  21 Décembre 2022  •  Synthèse  •  1 458 Mots (6 Pages)  •  235 Vues

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Sommeil

Le rêve a-t-il un lien avec la conscience ?

Dans la réflexion concernant mon projet professionnel et dans l’interrogation sur un incident personnel, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’interroger sur le sommeil et son lien avec nos pensées, nos souvenirs, et tout ce qui est capable de ressortir de notre inconscient. En temps normal, nous avons tendance à dire que l’inconscient est l’opposé de la conscience. Ils sont donc fondamentalement incompatibles. La conscience est la capacité à s’apercevoir de ce qui se passe en nous et hors de nous, c’est  donc comme un miroir intérieur. L’inconscient désigne l’ensemble des désirs et des pensées qui influencent la vie spirituelle et pratique de l’homme sans qu’il ne s’en aperçoive.

(« Le rêve est la voie royale vers l’inconscient ») dit Freud. On voit dans sa théorie (une théorie est un ensemble cohérent d’explications, de notions ou d’idées sur un sujet précis, pouvant inclure des lois et des hypothèses) sur la psychanalyse, que lors du sommeil, le rêve peut être un désir ou une crainte refoulé. C’est-à-dire qu’inconsciemment, les évènements explicites ou implicites qui se sont passés dans la journée, rejoignent l’inconscient lors du rêve (qui a parfois une certaine signification en fonction des sentiments ou désirs refoulés). Le but du psychanalyste est de rendre conscient ce désir pour que le mal-être disparaisse. Les rêves peuvent aussi être vite oubliés car ils sont gênants ou « sans signification ». Certains sont simples à déchiffrer, comme ceux des enfants car ils sont la réalisation d’un désir insatisfait de la veille. Pour les adultes, le désir est déguisé de façon à rendre ce désir insatisfait méconnaissable. Dans le sommeil, la force de refoulement du moi conscient se relâche et laisse se manifester les désirs inconscients. Ceux-ci sont « déguisés » pour qu’ils ne soient pas gênants pour la conscience.

Objection du cauchemar : contraire de la réalisation d’un désir → l’angoisse qui y apparaît est celle du moi conscient qui résiste à l’apparition de l’idée inconsciente. Freud remarque donc qu’un désir est plus puissant et donc plus nuisible quand il est dans l’inconscient plutôt que dans la conscience, car alors la raison ne peut s’opposer à lui (donc on ne peut pas le contrôler).

On voit donc ici que l’inconscient à un lien avec la conscience.

De plus, à partir du XXe siècle, l’inconscient est également étudié à travers le surréalisme. Ce mouvement culturel concerne toutes les formes d’art (la littérature, la photographie, la sculpture, le cinéma, la peinture, le dessin et la musique). André Breton, par exemple, va l’illustrer dans Manifeste du surréalisme (1924), le but du mouvement est de libérer l’inconnu lié aux normes et aux conventions sociales par rapport à notre raison. On peut aussi parler de Salvador Dali (1904-1989), qui illustre le surréalisme dans ses peintures, notamment dans « les métamorphoses de Narcisse » (1937), ou encore « le sommeil » (1937) -> Dali a dit que dans cette peinture il a voulu représenter, ou plus exactement donner la vision de la « monstruosité du sommeil comme une gigantesque tête pesante, avec un long corps fin maintenu en équilibre par les béquille.

On peut également voir dans la théorie du rêve de Bergson, que ces derniers ont un lien évident lors de l’évocation du rêve. En effet, Bergson dit que le rêve n’est pas illusoire, comme nous pouvons l’entendre habituellement, dans le sens où les perceptions visuelles influent nos rêves. Par exemple, une lumière allumée soudainement peut ainsi entraîner le dormeur vers un rêve d’incendie. Il affirme que nous ne partons pas d’un néant perceptif pour former nos rêves -> nos 5 sens ont un rôle à jouer dans la formation de ces derniers :

- des sensations auditives extérieures (bourdonnements, tintements, sifflements)      

- des sensations visuelles internes (les phosphènes)                                                                                                

- Les bruits extérieurs sont perçus en dormant et servent de matériaux également au rêve : la pluie qui tombe peut servir de base dans le rêve pour former une conversation animée.                

- Le dormeur perçoit également par le toucher : il continue de percevoir par le toucher une pression ou encore un contact. Qui n’a pas un jour rêvé qu’il volait ? Cela s’explique par le fait que les pieds ne touchent plus le sol (on est étendu), et on a l’impression de se diriger vers tel ou tel côté en volant car on se repose sur tel ou tel côté dans son lit.

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