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Le désir est-il la marque de notre imperfection ?

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Par   •  15 Décembre 2019  •  Dissertation  •  791 Mots (4 Pages)  •  1 407 Vues

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Le désir est-il la marque de notre imperfection

Le désir : est un mouvement ou une tension vers un objet source de satisfaction

La marque : le signe d'une chose, quelque chose qui manifeste autre chose mais c'est aussi la conséquence d'une autre chose

L'imperfection : conotation négative, une incomplétude, le manque de quelque chose, l'incapacité à faire quelque chose.

I – Oui le désir est la marque de notre imperfection, si je désire une chose c'est que je ne l'ai pas, je manque de quelque chose. Le désir signifie une incomplétude. Est-ce le désir qu'il faut accuser ou bien est-ce notre incapacité à le maîtriser, alors c'est notre attitude par rapport à ce désir qu'il faut modifier.

a) Le désir est la marque de notre imperfection car il signifie notre incomplétude, par exemple quand je désire quelque chose, c'est que je manque de cette chose donc je suis incomplet. Par exemple, Platon dans son mythe d'Aristophane qui porte sur le désir amoureux, Platon nous explique que notre nature est le fruit d'une séparation originelle, de quelque chose avec laquelle on était uni et que l'on cherche à retrouver désepérement, ce qui a donné naissance au mythe de l'âme sœur, il nous manque quelque chose dans le désir amoureux, nous sommes imparfaits, nous essayons de retrouver  cette perfection à travers l'autre.

b) Distinction entre le désir et le besoin. Le besoin peut être facilement être satisfait mais le désir est insatiable, il renaît constamment, ce qui est une marque d'imperfection. On  est jamais définitivement safisfait. On peut parler de Platon et notamment l'objection qu'adresse Socrate à Calicles dans le Gorgia, c'est l'objection des tonneaux percés

c) La conception du désir comme divertissement, c'est à dire que dans le désir, ce qui compte c'est moins l'objet du désir que le fait même de désirer. Selon Pascal le désir a pour fonction d'abord de nous détourner d'une réalité déplaisante, à savoir notre conviction humaine qui est imparfaite puisqu'elle est finie, dans le temps, dans la connaissance ; notre désir exprime notre imperfection car il lui permet de nous en détourner parce que le désir nous divertit de notre imperfection.

Le désir est-il donc responsable ou la marque de notre imperfection ? Ou est ce notre incapacité à le maîtriser ? Peut-on atteindre la perfection si on arrive à maîtriser, à contrôler et à travailler nos désirs ?

II – Apprendre à maîtriser ses désirs.

a) Dans la thèse d'Epicure, il s'agit de ramener nos désirs aux besoins, il faut apprendre à classifier ses désirs et à n'en satisfaire que certains : les désirs naturels et necessaires et les désirs naturels et non nécessaires. Par contre selon lui certains désirs non nécessaires et non naturels doivent être fuis car ils sont insatiables et illimités. Si je ne satisfais que mes désirs naturels alors je ne serais plus insatisfait, et j'attendrais la sagesse qui est une forme de perfection.

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