Le temps est-il la marque de la faiblesse humaine ?

DM de Philosophie

Sujet 1 : Le temps est-il la marque de la faiblesse humaine ?

        Le temps est une notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements et souvent ressentie comme une force agissant sur le monde, les êtres, etc. Nous allons donc voir dans cette dissertation si ce temps défini ci-dessus est une marque de faiblesse pour nous les Hommes. Nous aborderons premièrement en quoi la conscience humaine est-elle fondé par l’association de la temporalité et de la spatialité, deuxièmement nous parlerons de l’existence humaine qui semble être inscrite dans la temporalité. Enfin nous discuterons de l’irréversibilité du temps pour finalement conclure par la suite.

        Le temps est un phénomène divisible qui est pensé sur le même modèle que l’espace. Beaucoup d’être humain conçoivent le temps comme si il était comme contaminé par l’espace. Cette conception est critiqué par certain philosophe comme Bergson au XXème siècle. En effet, la durée véritable que nous éprouvons durant notre existence n’a rien à voir avec ce schéma abstrait qui se compose de parties purement équivalentes séparées selon un avant et un après. Par ailleurs Bergson dit  dans son livre La pensée et le mouvant « Ce qui constitue la durée vraie, c’est une unité ou une continuité indivisible de changement ». Ce que l’auteur veut dire par la c’est que notre vision ordinaire se représente le temps sous la forme d’une ligne qui fait coexister simultanément dans l’espace les dimensions temporelles du passé, du présent ainsi que du futur.

        Au contraire, l’existence humaine dispose d’une expérience du temps qui est totalement authentique puisqu’elle se transforme et se renouvelle sans aucune interruption. D’ailleurs Bergson explique encore une fois très bien cela dans son livre datant de 1934 avec la longue citation suivante : « Si nous découpons une mélodie en note distincte, c’est-à-dire en avant et en après, alors c’est que nous mélangeons des images spatiales au temps et donc que nous imprégnions la succession de simultanéité : c’est seulement dans l’espace qu’il y a une distinction des notes les unes des autres. »

        Nous, les Hommes, sommes donc très soumis au temps spatialisé comme le dit encore une fois Bergson : « Je reconnais d’ailleurs que c’est dans le temps spatialisé que nous nous plaçons d’ordinaire. Car nous n’avons aucun intérêt à écouter le bourdonnement ininterrompus de la vie profonde et pourtant la durée réelle se trouve bel et bien la ». Cette citation est parfaitement révélatrice d’une marque de faiblesse humaine puisque nous ne prenons pas le temps d’écouter la vie profonde alors que c’est ici que s’y trouve la durée réelle du temps qui passe.

        Le passé, est, pour l’être humain, porteur de conséquences lourdes comme la disparition d’un proche ou les souvenirs critique de la guerre qui a pu être vécu par certains. Ce passage du temps et les souvenirs que l’on en garde semble être une connaissance qui n’appartient qu’à l’Homme. Certains écrivain comme J.P.Sartre ou A.Camus vont développer d’ailleurs, la thématique de l’absurdité de l’existence et l’absence de salut en dehors de ce que les Hommes eux-mêmes peuvent accomplir. Il s’appuie sur des faits comme celui qu’après la seconde guerre mondiale, lorsque que l’on a découvert l’horreur des camps d’extermination, il n’a plus était possible de croire dans une providence par exemple. L’Homme se retrouve donc seul, dans toute sa misère, sa solitude et sa gratuité. La condition humaine fut ainsi qualifié de « passion inutile » par Sartre.

...