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Autrui m’est-il toujours indispensable ?

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Par   •  3 Novembre 2011  •  849 Mots (4 Pages)  •  6 065 Vues

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Autrui m’est-il toujours indispensable ?

Intro

Autrui est défini comme mon alter-ego. En autre, il m’est semblable, il est de même nature que moi-même, et il m’est à la fois différent puisqu’il n’est pas moi, c’est un individu qui ne m’appartient pas. Autrui, ou l’autre, fait parti intégrante de mon quotidien. Nous côtoyons autrui tous les jours et durant toute notre existence. Les relations avec autrui peuvent être positives, mais elles peuvent être à l’opposé marquées négativement, c'est-à-dire qu’elles nous sont nuisibles et peuvent nous perturber. Nous ne pouvons nier l’autre, ni les jugements que celui-ci porte à notre égard.

Mais d’un autre côté, autrui participe à la connaissance de soi-même, un individu ne peut pas se constituer par lui-même, à moins de posséder un égo surdimensionné. L’autre permet de nous apporter un jugement sur nous-mêmes.

D’où le problème : d’un coté, nous pouvons entretenir des relations négatives avec autrui qui peuvent devenir un danger majeur, une souffrance. L’autre peut nous figer dans une identité qui n’est pas la notre, ce qui peut nous donner envie de faire abstraction de toute relation humaine. Mais d’un autre coté, nous dépendons d’autrui pour nous construire.

Développement

Tous les jours, et tout au long de notre vie, nous entretenons des relations humaines et affectives avec les personnes qui nous entourent. Ces relations peuvent être aussi bien positives que négatives. A travers celles-ci autrui possède un fort pouvoir sur nous, sur notre existence. Quand celles-ci sont positives, autrui peut nous être agréable et soulage en quelque sorte nos pensées et nos désirs. Mais, au contraire, quand ses relations sont négatives, autrui peut être considéré comme une contrainte qui nous étouffe, les relations ne sont pas toujours bénéfiques, elle peuvent mettre en péril la liberté de l’individu. En effet, au lieu de nous soulager, le jugement qu’autrui porte sur nous nous condamne. Les rapports mauvais avec autrui deviennent une souffrance pour nous, un réel enfer. C’est alors qu’autrui nous amène souvent à renoncer à des désirs, des actes, que la société juge immoraux mais qui ne le sont pas par nature, nous avons peur d’être jugé en notre défaveur. Nous pouvons également éprouver de la haine de soi à travers le regard d’autrui, en effet, Nietzsche a écrit : « Qui qualifies-tu de mauvais ? Celui qui veut toujours faire honte. Qu’y a-t-il pour toi de plus humain ? Epargner la honte à quelqu’un. Quel est le sceau de l’acquisition de la liberté ? Ne plus avoir honte de soi-même. » En clair, la honte est une expression où on se désapprouve à travers le regard que peuvent nous porter les autres. En effet, quand autrui est s’oppose à notre bien, il est le signal de notre insuffisance dans la connaissance que nous avons de nous-mêmes.

C’est alors que, pour ne plus souffrir, l’individu en danger se doit de faire toute abstraction de relation avec d’autres humains ou alors il doit se connaître lui-même entièrement pour ne plus avoir à prendre en considération le jugement que lui porte autrui. Mais est-il possible d’exister sans l’intervention d’autrui dans notre vie ? Sommes-nous dépendants de notre alter-ego

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