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La vie ou la mort ?

Dissertation : La vie ou la mort ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Février 2016  •  Dissertation  •  2 732 Mots (11 Pages)  •  760 Vues

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Une société peut-elle vivre sans religion ?

Introduction

I- La religion, une vérité ?

1) De la croyance à la religion : culte au mort durant la préhistoire + Rudolf Otto « Das Heilige » (Le Sacré)

2)  La création de la religion : religion grecque, romaine. Un créateur de lien social :

christianisme, judaïsme, et religion musulmane + étymologie

3) Pascal « vérité du cœur, vérité de la raison ». Bible Abraham Isaac

cependant une société est elle imaginable sans religion ?

II- Critique de la religion

1) L’interprétation des textes extraits et des malentendus et abus de pouvoir (Spinoza, Rousseau)

2) l’opium du peuple Karl Marx

3) Une société sans religion ? Nietzsche +  Probabilité faible . Marcel Gaudet + phénomène de société

Une société uniquement régis par la raison est elle envisageable ?

III- La raison, une vérité ?

1) L’opposition avec la raison. Rejet de la religion par la science + Bergson, sur l’inconnu expliqué par Dieu  

2) la vérité de la raison : trouver philosophes ( #pascal)

3) l’un ne vas pas sans l’autre « citation Einstein » et trouver philosophe

Conclusion

 I- La religion, une vérité ?

1) De la croyance à la religion

         Tout d’abord, voyons si la religion possède la vérité.

         En effet, le culte est ancré dans notre culture depuis la nuit des temps. Siècle après siècle ce culte évolua, s’est soumis à différentes lois et devint les différentes religions que nous connaissons aujourd’hui. Ces religions furent longtemps vues comme la seule source de vérité.

        Les chercheurs actuels retrouvent des traces de cultes toujours plus anciens, remontant toujours plus loin dans le temps. Selon Frédéric Lenoir, philosophe et historien des religions, « À l’origine des religions il y a le culte des morts » (dans son livre Petit traité d’histoire des religions). En effet, durant la Préhistoire, les premiers Hommes, à peine pensants, vouaient déjà des cultes aux morts. 100 000 ans avant J.C, les hommes préhistoriques enterraient leurs morts de manières spécifiques : avec des armes ou de la nourriture, dans certaines positions, dans certaines directions. L’ajout d’arme ou de nourriture dans la tombe nous laisse supposer que ces Hommes croyaient à une vie après la mort et offraient à leurs défunts de quoi y survivre. C’est donc la croyance d’une vie posthume qui serait à l’origine des religions. Les Hommes, pour répondre aux questions qu’ils se posent sur la mort inventent le concept d’une entité qui aurait le pouvoir de vie ou de mort. Cette entité est décrite par le « numineux » de Rudolf Otto dans son livre Le Sacré. Rudolf Otto, théologien allemand, décrit le « numineux » comme « un sentiment de présence absolu, une présence divine. Il est à la foi mystère et terreur. ». L’expérience du « numineux » est, pour Otto, l’expérience du sacré. En effet « numineux » vient du latin  « numen », la divinité. Le « numineux » est un mystère terrifiant et fascinant. Il représente donc l’entité que se créé les hommes dès la Préhistoire pour répondre aux questions auxquelles ils n’ont pas de réponses. L’inexplicable devient alors une entité suprême, inconnue.

2)  La création de la religion

Zarastoura, religion grecque, romaine .  Un créateur de lien social

christianisme, judaïsme, et religion musulmane + étymologie

3) Pascal « vérité du cœur, vérité de la raison ». Bible Abraham Isaac + déf « foi »

Leibniz : pourquoi Dieu existe alors qu'il y a du mal dans le monde ? Métaphore du tableau : on voit un détail et pas la beauté du tableau. Le mal est nécessaire à l'existence du bien.

Socrate : « nul n'est méchant volontairement » Selon lui, la faute morale provient d’une faute intellectuelle. Il faut donc pardonner aux ignorants leurs fautes plutôt que de les condamner. (Inquisition : répandre le christianisme BIEN par les guerres et le massacre des hérétiques MAL)

II- Critique de la religion

1) L’interprétation des textes extraits et des malentendus et abus de pouvoir (Spinoza, Rousseau)

        Pour Spinoza, dans Traité théologico-politique (1670), les hommes d'église interprètent les paroles de Dieu, retranscrites dans les livres saints, comme bon leur semble, afin de se faire obéir par les fidèles. La religion devient une médiation du pouvoir. Ainsi, selon lui, afin de correctement interpréter les textes religieux, il faut les lire sans préjugés. La seule parole de Dieu à suivre est celle nous sommant la bonne conduite morale : « la justice et la charité ». Ainsi, la foi se juge dans les actes du quotidien et non pas dans les croyances. La foi engage l'individu, alors que les actes engagent les autres, de par leurs répercussions. Le croyant doit donc être guidé par sa foi personnelle, son rapport à Dieu, et son sens de la justice et de l'amour vis-à-vis des autres.

        Cette thèse est aussi appuyée par Rousseau dans Profession de foi du vicaire savoyard, dans l’Émile (1762). Pour lui, les prêcheurs se mettent entre l'homme et Dieu, et les fidèles, après tous ces intermédiaires, se retrouvent face à une parole rapportée mais pas dévoilée. Problème d'interprétation. La fois se prouve donc par la charité. Pour Rousseau, il n'y a pas de religion supérieure aux autres. La vraie religion est le culte du cœur qui pousse l'homme à agir vertueusement. La foi véritable se traduit par une bonne conduite, et les actes sont preuves de cette foi.

        Cependant, certaines classes supérieures profitent de cette foi, de cette confiance totale des fidèles pour les manipuler et les faire obéir à leurs paroles. L'obéissance peut aller jusqu'au fanatisme : Da Vinci Code, Dan Brown, 2003 : évoqué en arrière-plan l'idée selon laquelle l'Église Catholique, voulant acquérir et garder le pouvoir, s'est interposée et imposée comme intermédiaire entre l'homme et Dieu + scène d'auto-flagellation

2) l’opium du peuple

        = drogue qui nous fait oublier nos problèmes par la promesse du bonheur dans l’accomplissement de la religion. « la religion est l’opium du peuple » : c’est un monde produit par notre imaginaire, dans lequel nous nous réfugions pour oublier notre misère et nos problème. « la religion est le soupir de la créature opprimée » elle calme la détresse de l’homme qui ne trouve pas réponse à ces questions. Marx athéiste, pour lui la religion est une aliénation. Elle nous fait espérer une vie meilleure après la mort, le paradis, bonheur éternel… Religion = compensation qui nous permet de surmonter nos problèmes quotidiens, on trouve le réconfort auprès de Dieu. Pour Marx, homme aliéné socialement et économiquement, donc son seul échappatoire est l’épanouissement dans la religion MAIS imaginaire donc pas constructif. Religion = poison qui ne s’attaque pas aux causes véritables de notre souffrances mais les détourne pour qu’on les oublie donc ne les résout pas. Or l’homme ne doit pas se résigner à son condition et chercher son bonheur terrestre et non pas céleste. Solution pour Marx : libérer économiquement et construire le communisme. Critique religieuse et politique : lutter contre la religion c’est aussi lutter contre les politiques qui l’utilisent afin de justifier l'exploitation des classes inférieures. La société doit oublier et abolir ce monde céleste afin de se concentrer sur le monde terrestre, qui peut apporter un vrai bonheur, pas comme la religion.

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