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La science peut-elle se passer de la philosophie ?

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Par   •  28 Avril 2019  •  Dissertation  •  977 Mots (4 Pages)  •  1 987 Vues

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PROPOSITION DE CORRIGE DU SUJET :

 La science peut-elle se passer de la philosophie ?

        « Tous les hommes ont, par nature, le désir de connaître. » Cette première phrase du Livre I de la Métaphysique d’Aristote indique bien que science et philosophie, en tant que pour l’une activité qui cherche à connaître complètement et exactement les objets qu’elles se donnent et pour l’autre recherche de la connaissance des premières causes et des principes des êtres (selon une définition aristotélicienne), procèdent d’une source commune, de ce même désir humain, essentiel de connaître. Cela dit, leur origine commune implique-t-elle qu’elles soient invariablement et nécessairement liées ? La science  possède-t-elle en elle-même les principes même de son développement et de sa réussite ? La science a-t-elle besoin d’être bornée ? La science est-elle capable de définir pour elle-même sa propre limite ? A ces questions nous tâcherons de répondre en examinant dans un premier temps la nature de la science, ce qui la caractérise en propre nous posant la question de son autonomie ; puis nous verrons quel peut être l’apport de la philosophie à la science et en quelle mesure et sur quels plans la philosophie peut apparaître comme un complément indispensable à la science. Enfin, il y aura lieu de s’interroger sur la validité de la question au regard de la science contemporaine et de ses dérives.    

I. La science seule, la  possibilité d’une science autonome :

                1. Nature de la science :

a. Définition : connaissance exacte, méthode propre, système cohérent, lois objectives

b. Conséquence : la science est à elle-même sa propre norme, elle a ses méthodes, ses protocoles, elle forme un tout cohérent qui ne dépend de rien d’autre que lui-même

                2. Problème : une fausse autonomie ou une autonomie apparente :

a. Constat : la science ne se préoccupe que de connaître et non de comment elle connaît.

b. La science n’est pas apparue d’un bloc, entièrement constituée, elle est un produit tardif de l’histoire (« Loi des trois états » de Comte), il a bien fallu du dehors une discipline qui juge de la scientificité de la science, de la vérité de la science, de la validité de ces fondements

c. Transition : qui mieux que la philosophie  comme « science ou étude de la vérité » selon Aristote ou plus communément comme « amour de la science » est à même de s’occuper de la science ?

II. Science et Philosophie :

1. La philosophie :

a. Rappel de définitions : amour, recherche de la science mais aussi examen rigoureux des bases des sciences, porte en elle-même le souci de la science  

b. Conséquences : un des domaines les plus développés de la philosophie : l’épistémologie, philosophie des sciences ou de la connaissance, la philosophie comme connaissance de la connaissance (voir Kant, Critique de la raison pure)

2. La science aidée de la philosophie :

a. La question du fondement de la science et de la garantie des vérités scientifiques = une des grandes préoccupations des philosophes (Descartes et les cartésiens)

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