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La science peut-elle avoir raison de nos peurs ?

Dissertation : La science peut-elle avoir raison de nos peurs ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2023  •  Dissertation  •  1 319 Mots (6 Pages)  •  85 Vues

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- La science peut-elle avoir raison de nos peurs ?

La science a permis de mieux comprendre le monde et de le rendre moins incertain, mais elle est de moins en moins capable de raisonner nos peurs

Les scientifiques donnent moins confiance. La science produit des technologies source de peur ( nucléaire, manipulation du vivant … )

Peur grandissante que les scientifiques nous mentent ou nous cachent la vérité.

Accroche = doutes vaccinaux, peur des OGM, peur du nucléaire.  Naissance de la premiere brebis clonée ( dolly )en 1996,  morte en 2003.

Def  = science ensemble de connaissance dite scientifiques mais aussi activé consistant à produire des connaissance ( recherche scientifique )

Cette activité cherche a expliquer la réalité ( visée d’une réalité ) et elle respecte des règles méthodologiques, il faut que le discours soit logique et confronté à la réalité.

Soumission de la recherche à la vigilance critique de la communauté scientifique.

Toutes les sciences sont divisées, traversées par des courants. Toutes les vérités scientifiques sont temporaires en attendant d’être renversé par une nouvelle vérité.

La démarche scientifique est rationnelle, elle a un caractère logique.

Et cela semble s’opposer à la peur.

La peur est une émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger ou d’une menace et elle est souvent associée à des comportements irrationnels.

Problématisation :  on a d’un côté des progrès spectaculaires de la connaissance, des technologies qui en découlent rendant le monde plus sûr, éminemment moins risqué. Mais on voit se developper des doutes et des craintes sur les innovations et les progrès techniques qu’elle produit.

La science est-elle devenu une source de peur ou permet-elle de rationaliser ces peurs ?

Annonce de plan :  Nous somme dans une ere de défiance envers la science, qui la rend productrice de nos peurs. Néanmoins si elle est encadrée démocratiquement, la science permet de transformer la peur en connaissance et en prevention des risques.

  1. Une ère de defiance à l’égard de la science plus inquiétante et du gouvernement des experts.

  1. L’ere de la post-vérité remet en cause les résultats de la science et dénoncé un gouvernement des experts

Ere de la post vérité et doute systématique

  • Marie Peltier L’ère du complotisme : la maladie d’une société fracturée 2013  : defiance à l’égard de la parole officielle, notamment celle des scientifiques. Traumatisme d’évènement dont l’ampleur est dure à apprehender ou accepter. Déni d’un certain réel. ( ex : 11 septembre )  

  • Etienne Klein : tendance à confondre le doute méthodologique ( Gaston Bachelar «  la science se construit contre l’évidence » , il faut douter de ses propres sens ) avec un doute généralisé, systématique ( des complotistes )
  • P. Flichy : aussi lié avec internet «  le sacre de l’amateur » = quelqu’un qui n’a pas les titres officiels mais il s’y connaît, internet leur permet de s’exprimer. Mais c’est aussi quelqu’un qui n’est pas professionnel et diffuse sur internet ses prétendues connaissances infondées.

Notre époque a aussi peur d’un gouvernement des experts :

  • technocratie : atteinte au principe de démocratie : Jacques Ellul Le bluff technologique , critique du discours techno scientifique. Ce discours techno-scientifique bluff notamment quand il présente le progrès de manière objective. Or rien n’existe dans la nature pour définir objectivement le progrès, il est relatif et subjectif. On decide ce qui est progrès ou non.

C’est un choix démocratique : ex la 5G est un progrès si on considère que la vitesse de propagation du réseau est un progrès. Ca doit relever d’un choix démocratique sinon non tombe dans la tyrannie des experts.

Macron : «  je ne crois au modele amiche, je ne crois pas au retour de la lampe à huile  »

  • il y a véritablement un danger de la technocratie.
  • Hannah Arendt : lien entre foi excessive dans la science ( scientisme ) et totalitarisme ( soumission de choix politiques a la science ).

Ex : hitler et l’idée de la race juive inférieur scientifiquement.

  • Max Weber Le savant et le politique : il y a un domaine pour le savant est pour le politique, quand on confond les deux on bascule dans le gouvernement des experts et la tyrannie de la science. Le domaine du politique est le domaine du choix réductible à aucune science.

B.  Nouvelles technologies, incertitude et peur

De nouveaux risques issus de la science :

  • Anthony Giddens, Risque et responsabilité, 1999 : en plus des risques prévisibles et naturels ( « external risks » ), la modernité se caractérise par des risques produits par l’homme et la science ( « manufactured risks » )

 Des risques moins probabilisables ( que l’on ne peut pas évaluer )

  • Nicholas Taieb , le cygne noir : la science a du mal a apprehender l’exceptionnel, l’imprévisible -, ce qu’il appelle «  l’extrimistan ». Or des événements imprévisibles peuvent avoir des consequences importantes

Ex : Fukushima caractère imprévisible la science avait prévu 20m mais en fait 40m .

Idée du cygne noir : c’est pas parce qu’il y a toujours des cygnes blancs qu’il ne peut pas y avoir de cygnes noirs.

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