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La république de Platon

Commentaire de texte : La république de Platon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2021  •  Commentaire de texte  •  2 310 Mots (10 Pages)  •  911 Vues

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La République de Platon est un livre de dialogues de Platon portant principalement sur la justice dans l'individu et dans la Cité. Cet ouvrage est divisé en 10 livre. Platon, lui né en 428 / 427 av. J.-C. et mort en 348 / 347 av. J.-C. à Athènes, est un philosophe antique de la Grèce classique, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes qu'il critiqua vigoureusement.

Socrate (philosophe grec du Vᵉ siècle av. J.-C. reconnu comme l’un des créateurs de la philosophie morale) est très présent dans cet ouvrage empli de dialogue. Dans l’extrait qui sera expliqué, Platon nous évoque la justice dans la société de la Grèce ancienne et par la logique des choses dans l’individu de cette société.

L’extrait sélectionné est un dialogue entre Socrate et Glaucon (philosophe, musicien et élève de Socrate). Socrate défend sa thèse qui a pour objet l’éloignement primordiale du « vice » lors de l’éducation d’un enfant. Il opposera la raison et le mythe en évoquant implicitement l’influence néfaste de ce dernier. Socrate utilise l’art de faire accoucher les esprits, la maïeutique, uniquement sous formes de questions rhétorique pour diriger l’âme du lecteur.

Comment éduquer les enfants dans la poésie, la musique et toutes sortes de créations manuelles en les éloignant des vices qu'on leur prête habituellement et en les orientant vers la raison ? Socrate s'est d'abord demandé : comment éviter les aspects négatifs de la production artisanale ? Soit les laisser obéir aux règles, soit interdire leur art (L.1-12). Deuxièmement, il a expliqué pourquoi ce genre de contrôle sur les artisans est nécessaire. Il cherche à savoir s'il faut rechercher des artistes plus légitimes que quiconque, innée de « talents » pour qu'ils puissent naturellement en exprimer sa beauté (L.12-28). Enfin, il a soulevé quelques questions, suggérant que des vertus telles que la poésie et l'art sont un non-sens à ses yeux. À moins qu'il ne le suive rationnellement, il est loin de la raison et suit aveuglément la beauté (L.29-49).

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En premier lieu, Socrate s'est demandé si les poètes sont les seuls qui devraient être soumis aux « règles et contraindre de ne présenter dans leurs compositions […] que les images du caractère vertueux », ou s'ils doivent éviter de présenter ces œuvres. Les règles pour éviter « vice, l’intempérance, la servilité et l’absence de grâce » devraient s'appliquer à tous les artisans. Il a proposé ces termes, mais n'a pas défini exactement ce qu'ils étaient et qui les a soutenus. Il voulait se débarrasser des aspects négatifs des mythes qui sont généralement assimilés à la poésie. Platon et Socrate pensent que les mythes sont généralement dangereux, immoraux et manipulateurs. La création d'un artiste peut être « servile », c'est-à-dire tournée vers des buts précis, comme l'embellissement du chef de l'État. Socrate cherche ici à montrer les dangers de la production de l'artiste. Par conséquent, nous devons contrôler les œuvres des artistes pour les empêcher d'utiliser leur art pour attirer les auditeurs à travers des mythes. Socrate nous a parlé de l'intempérance, qui est définie comme une liberté excessive. Cette liberté excessive viole le principe rationnel mis en avant par Socrate. Il croit que la liberté est la possibilité d'établir des règles dans la société, juste pour ne pas succomber. La liberté fondée sur les idéaux et l'égoïsme conduit à l'anarchie. Il s'agit de placer l'art, les artistes et les mythes implicites sous les logos, la raison et la philosophie. Afin d'éviter les abus, il est nécessaire d'établir un cadre que tous ceux qui veulent l'équité puissent utiliser, et d'éviter les « Vice » et même l'intempérance de certains individus et arts. Il évoque surtout l'image des créatures représentées dans la mythologie, qui ne doit pas pointer vers le péché. En effet, la mythologie rend possible la connexion entre l'homme et dieu, et peut utiliser les actions des dieux pour expliquer certaines actions humaines, ou si elle s'appuie sur le viol et le meurtre dans la mythologie, la mythologie décrit les êtres humains comme pleins de péché. Par conséquent, il est préférable d'encadrer l'art et les artistes pour éviter de « légaliser » à travers la mythologie comme les pires pulsions humaines. Même si la République de Platon a finalement mis fin au mythe, c'est-à-dire au profit du logos et de la philosophie, elle a finalement adopté la pure fabrication. Platon montre ici qu'il ne veut pas détruire le mythe et l'art qui lui sont étroitement liés (en particulier l'art de la poésie), mais veut l'encadrer et faire prêcher la mythologie.

Dès lors, selon Socrate, il semble nécessaire de limiter le pouvoir des artistes et de restreindre en quelque sorte leur liberté en les obligeant à se conformer aux règles nécessaires pour éviter que l'art par leurs principes de « valeur » se répande. Dans de nombreux cas, il est réalisé à travers des mythes.

Ces contrôles d’artistes sont nécessaires car ils évitent d'élever des "gardiens"/"jeunes" dans un environnement défectueux, de « vice », sinon il faut trouver des artisans suffisamment talentueux pour se débarrasser naturellement de cette mauvaise habitude. Socrate explique en effet pourquoi il est nécessaire d'imposer un contrôle ou une condamnation sur tous les produits des artisans, comme il l'a expliqué dans la première partie de l'argumentation. Il s'agit d'éviter que " nos gardiens ne soient

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élevés au milieu des images du vice ". Une fois qu'il a expliqué la nécessité du contrôle, il a essayé d'expliquer ce qu'apporterait l'éducation "vicié" des jeunes : « comme dans un pâturage vicié » qui par la suite leur fera « amasser dans leurs âmes un mal immense ».

Socrate fait l’usage d’une figure de style (comparaison) en comparant ce jeune homme à un pâturage. Ce sont des "moutons" et n'ont pas de véritable conscience critique, il ne faut donc pas les inculquer et "quotidiennement, petit à petit, en grande quantité "diverses choses". Par conséquent, il utilise l'expression qui est encore utilisée dans le langage courant aujourd'hui, c'est-à-dire l'expression du mouton que nous suivons sans savoir où aller. Socrate a souligné que les jeunes manquent d'esprit critique, ce qui ne devrait

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