LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La nature.

Cours : La nature.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2016  •  Cours  •  471 Mots (2 Pages)  •  557 Vues

Page 1 sur 2

La nature est le principe interne de croissance d’un être et par extension l’ensemble des êtres et réalité présentes dans le monde. Mais cette définition demeure trop large et ne permet pas de déceler la force de vie qui anime la nature. La nature est principe et cause de mouvement et de repos en suivant l’analyse d’Aristote dans le livre II de la physique. Autrement dit quand les êtres naturels se déplacent d’un lieu à un autre quand ils croissent ou diminuent et quand ils s’altèrent c’est toujours en vertu de leur propre nature. Ainsi la nature est principe de mouvement ; elle produit des vivants qui naissent, qui grandissent et qui meurent à la différence des êtres artificiels qui se déplacent, changent ou s’altèrent en vertu de causes extérieures. Dès lors, force est de constater que si la nature est en mouvement, elle ne produit rien de stable et de fixe. L’opération de définition rencontre bien des limites. Pour définir une réalité, il est nécessaire de la fixer dans un espace et un temps. Toute variation empêche la saisie définitive de la réalité observée. - -> caractère indéfinissable de la nature par simple observation = observateur a une attitude passive devant la nature.

Il faut dès lors, investir scientifiquement la nature. La nature que le scientifique définit n’est pas celle que nous pouvons observer au travers de nos sens car cette nature sensible ne nous livre aucun secret. Définir la nature suppose donc d’aller au delà de la nature sensible observée. Le scientifique n’a pas un accès immédiat à la nature, il doit la couler dans le moule des instruments scientifiques (microscope.. ) et l’observer dans des expérimentations qui recréent les conditions naturelles. Il découvre donc l’existante d’invariants, des mécanismes naturels, des relations déterminés de cause et d’effets entre les phénomènes ; la nature suit des lois, ce qui lui permet de la quantifier et donc de la délimiter. `

La culture dénature-t-elle l’homme ? L’étymologie du mot «  nature », natura, du verbe latin nascor, «  naitre », nous rappelle que la nature peut être compris comme ce qui préexiste à l’homme ce qui dans l’humanité ou dans l’individu est spontanée et originel. Mais si la culture dénature, c’est que chronologiquement elle vient après cette nature pour la faire disparaitre. Des principes naturels seraient donc premiers mais pas immuables car effacés par la culture, par l’acquis. Or dans le verbe dénaturer, une connotation dépréciative, l’harmonie avec la nature étant couramment valorisée comme une quête positive d’authenticité. L’authenticité passe-t-elle donc par un retour à la nature ? L’expression par l’homme de sa nature passe-t-elle donc par un rejet de la culture .?

Il conviendra d’envisager ce que peut etre une nature primitive puis de se demander comment la culture peut la pervertir, pour réaliser que rejeter la culture est en fait contre nature.

...

Télécharger au format  txt (3 Kb)   pdf (34.2 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com