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La morale doit-elle se fonder sur les sentiments ?

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Par   •  27 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 687 Mots (7 Pages)  •  3 514 Vues

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D’après Platon la morale serait qu’une forme d’hypocrisie dans laquelle on ne ferait pas le bien pour lui-même mais par peur d’être puni. On se pencherait alors sur nos sentiments pour pouvoir fonder une morale. Kant s’oppose à cette opinion car pour lui la morale résiderait dans l’intention de l’action de faire le bien le plus efficacement possible. La morale serait constituée de devoirs absolus infligés à la société. La raison pourrait donc aussi constituer le fondement de la morale. Les deux philosophes sont cependant bien d’accord à propos de la définition de la morale, qui est constitué de principes et de règles pour la conscience individuelle mais aussi collective de la survie du peuple et de la société. Elle peut varier selon la culture, les croyances, les conditions de vie ou encore les besoins de la société. Leur désaccord se situe sur le fondement de cette morale, qui reposerait soit sur les émotions que tout Hommes ressent face à une situation ou à une personne et qui traduirai un état psychologique, ou sur la raison. La morale doit elle se fonder sur les sentiments ? Cela impliquerait un aveuglement total des conséquences produit par une action et qui pourrait déboucher sur un aggravement de la situation initiale. Au contraire, la morale ne serait-elle pas infligée par notre société pour pouvoir trouver les meilleurs moyens afin d’arriver à nos fins ? Pour répondre à ces questions nous allons pouvoir distinguer la morale selon Kant dont l’importance réside sur l’intention de faire le bien, de celle de Platon qui elle se penche sur les sentiments seuls d’un être Humain comme la pitié ou encore la peur d’être puni.

La morale est fondée sur les sentiments et l’affection des hommes. L’intention purement morale est le souci d’accomplir son devoirs en faisant le mieux possible pour dégager le meilleur de soi-même et améliorer la situation initiale. Les sentiments permettent d’agir avec une bonne intention pour produire une bonne action par la suite. Le sentiment moral est commun à tout Homme, il peut donc apparaître a tous de manière évidente et universelle, sans que l’on ait besoin d’avoir recours à la réflexion. L’instinct que tout Homme possède est également guidé par des sentiments qui le pousse à agir. Si celui-ci n’est pas utilisé, l’Homme se situera dans une possibilité de regretter son action. Selon Rousseau les sentiments seraient des « vertus naturelles », qui serait antérieur à la raison et à la réflexion et n’aurait aucun rapport avec l’éducation mais serait plutôt comme un répugnance devant la souffrance de l’autre par la crainte égoïste de devoir l’endurer à son tour et moins par un sens moral.

Ces instincts Humain sont notamment présents pour la survie du peuple et de la société. Hume pense que le mieux est de faire le bien avec le moindre mal à autrui qu’il est possible, ce qui donnerait suite à un monde meilleur. L’ affection humaine joue un grand impact et est nécessaire pour la vie en communauté. Un monde où la morale se fondrai uniquement sur les devoirs serait impossible car cela nous ferrait agir dans de nombreux cas de manière égoïste pour ne pas être punis, or ceci est contraire à la morale. Prenons l’exemple d’ Angela Merkel, qui a accepté un grand nombre de migrants en Allemagne. Elle a agit car elle éprouvait de l’empathie pour les plus démunies. C’est un symbole, qui illustre l’action non définit par la préoccupation des conséquences mais bien par des sentiments profond, qui permettent d’agir avec bonne volonté pour assurer la survie d’une population.

La cause d’un geste généreux pour une personne en difficulté est effectuée en premier temps grâce à un sentiment de pitié, qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir et en second temps pour remplir sa propre satisfaction, qui créera un sentiment de bien-être et de bonne conscience. Cette conscience individuelle n’est pas à négliger car elle permet de rester mentalement sain. Le sentiment inné qu’un Homme éprouve à être utile à la société est très présent et la bonne action est souvent produite dût à un assez fort respect de soi pour bien agir.

Pourtant l’Homme n’est pas animé seulement par la recherche égoïste de sa satisfaction et n’est pas uniquement pousser à agir grâce à ces sentiments. L’instinct de l’Homme serait influencé par la société, qui le pousserai à agir selon les grands principes. L’action fondée sur les sentiments n’aura pas forcément un impact positif. Prenons l’exemple des manoirs Ronald Mc Donald’ s, qui encaisse grâce a leurs clients de l’argent pour aider soit disant les leucémiques mais en réalité inflige la population a manger d’une façon malsaine et qui donne suite à des malades qu’ils pourront aider pour leur bonne réputation. Leurs clients se sentirons donc toucher par cette action et sentirons de l’ affection Humaine mais n’aiderons en aucun cas la situation générale de ces personnes et la survie de la population. Les sentiments sont de loin la meilleure solution pour réussir nos actions. Elles peuvent dans de nombreux cas empirer la situation. La bonne volonté est donc un bon fondement mais ne suffit

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