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La littérature d'idées du XVIe siecle au XVIIIe siècle

Commentaire d'arrêt : La littérature d'idées du XVIe siecle au XVIIIe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2021  •  Commentaire d'arrêt  •  494 Mots (2 Pages)  •  746 Vues

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La littérature d'idées du XVIe siecle au XVIIIe siècle

Imagination et pensée au XVIIIe siècle

« Arrias », in Les Caractères, La Bruyère, 1687.

Problématique : En quoi l'apologue est-il un moyen privilégié pour véhiculer une idée ?

Jean de La Bruyère qui vécu pendant le 17e siècle, est un moraliste français.

La Bruyère est célèbre pour une œuvre unique, Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle

grand œuvre du 17e siècle

mouvement classique

(l217-218)présentation/contexte

(l219-223)mensonges/contradiction

(l223-230)chute/révélation

1st mouvement : présentation du perso Arrias. mise en place de son portrait dès le départ et introduction de la presentation grâce au prénom dès la première ligne. Longue phrase complexe composée de propositions juxtaposées et coordonées présentant son caractère. On ressent l'ironie dès les premiers mots, un parrallèlisme et une hyperbole accentuant les prétentions d'Arrias. Ces affirmations sont fausses, il veut persuader les autres qu'il a des connaissances universelles. On ressent la caricature et le satyre. L'auteur parle de l'importance de la conversation à la cour. Arrias veut se montrer et est malhonnête. Il a un portrait moral très péjoratif : prétentieux, menteur, manipulateeur. Le contraire de ce que doit être un honnête homme à la cour de Louis 14.

2nd mouvement : mise en situation d'un repas entre nobles. Toujours pas d'indication spatio-temporelle : texte à portée universelle. Présent de narration ; portrait en actes. Arrias désigné par le pronom « il », omniprésence, récurence du personnage. Les autres personnages sont désignés par le pronom indéfini « on » ce qui montre qu'ils sont dans l'arrière-plan. Parole occupée par Arrias. Verbes champ lexical de la parole. Représentation du flux de paroles du personnage. Il coupe la parole des autres interlocuteurs ce qui est irrespectueux et impoli. Il rit de ses propres blagues et histoires. Il peut nous faire penser à un comédien jouant un rôle. Il est très impulsif et se met en colère quand on le contredit/qu'on s'interpose. On a un rythme binaire (=parrallèlisme) avec deux propositions se contredisant : c'est la technique d'Arrias pour prendre la parole, ça montre la rapidité et l'impolitesse de la scène et d'Arrias. Il est dans l'argumentation et le mensonge, utilisation fréquente de la négation.

3rd mouvement : passage au style direct, guillements+présent d'énonciation, énoncé ancré rendent la situation pus directe, sous nos yeux. Arrias parle à la 1ère personne et avance des propos faux. 6 occurrences de « je » dans une seule phrase donc récurrence. Formes négatives. Monopolisation de la 1ère personne, impolitesse. 3 propositions sub relatives dont les pronoms relatifs ont le même antécédent : «  Sethon » (l227). Gradation dans la complicité « je connais », « familièrement », « fort interrogé » qui sont des superlatifs. On ressent l'ironie de La Bruyère. Arrias est arrogant et imprudent, il s'entraine dans sa chute. L'un des convives dévoile l'identité de l'ancien interlocuteur qui n'était autre que Sethon lui-même sur un ton neutre, sans excès, cela renforce le ridicule d'Arrias avec un retournement de situation : exposition du vrai visage d'Arrias grâce au sarcasme.

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