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John Stuart Mill, L’ utilitarisme

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Par   •  19 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  1 451 Vues

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Philosophie : Explication de texte

John Stuart Mill, L’ utilitarisme

D’ après l'auteur le bonheur de l'homme en société réside dans des relations réciproques de confiance. Il ne lui semble pas venir à l'idée que l'homme soit un loup pour l'homme. En conséquence tout ce qui accroît la confiance accroît le bonheur. Ce qui est utile au bonheur de l'ensemble des hommes est donc moral. Les actions son bonnes ou sont mauvaises dans la mesure où elles tendent à accroître le bonheur, ou à produire le contraire du bonheur. par « bonheur » on entend le plaisir et l’absence de douleur; par « malheur », la douleur et la privation de plaisir.

Mais est-il toujours bon de dire la vérité, même lorsque qu’ un mensonge pourrais préservée la vie d’ un innocent ? Serait-ce moralement bon? Comment admettre la possibilité d’ entrevoir une exception toute en affirment qu’ il s’ agis bien d’ une règle sacrée ?

Le mensonge sape la confiance dans les paroles que les hommes échangent et donc dans leurs rapports. Du même coup ce sont les conditions du bonheur, du bien vivre d'un être social qui sont menacées. Mentir c'est menacer la confiance au fondement du bonheur des hommes.

Pour établir cette idée Mill commence par affirmer, comme point de départ de son raisonnement, une thèse générale qui lui semble peu contestable. Le mensonge détruit la confiance, et la confiance est au fondement du bonheur d'un être social. Il déduit ensuite deux conséquences explicatives, ce n'est pas une solution de mentir en calculant l'utilité du mensonge pour soi, cette utilité est infime par rapport à l'intérêt pour tous les hommes, au conséquence de ce que le mensonge insinue, cette à dire la diminution de la confiance. En conséquence, celui qui produit un acte qui diminue la confiance se comporte comme un des pires ennemis des hommes. Enfin Mill introduit une restriction à ce qu'il vient de dire, il peut y avoir des exceptions.

Mill pour nous expliquer en quoi il est contraire au bonheur de mentir vas commencer son texte par : « En s'écartant » Il faut comprendre, s'écarter de la vérité, prise au sens de véracité d'une parole, en mentant consciemment ou en faisant une erreur sans le vouloir, ce qui "diminue" la confiance en la parole des hommes. Puis il diras : «  on contribue beaucoup à diminuer la confiance que peut inspirer la parole humaine » Ici la parole Humaine est placé sur un piédestal , « inspirer » nous sous entend que la parole humaine a un rôle majeur dans les relations sociales, la parole humaine contribue au développement de la société et des autres être sociaux, chacun par sa parole inspire les autres et contribue à les faire grandir, et le mensonge diminuant la confiance que les homme place en la parole humaine nui au bon développement des autres être sociaux. « cette confiance est le fondement » Ici « confiance » c'est l'assurance, la tranquillité produite par la croyance en la vérité des paroles qui nous sont adressées. L'utilité de cette confiance est donc incomparable avec l'utilité d'un mensonge. La confiance est comme une branche sur laquelle on est bien assis et que le mensonge scierait. Quoi de plus utile que ce qui fait apparaître la satisfaction des plaisirs, dans la sécurité, condition nécessaire et principale du bonheur tel que Mill le conçoit, la plus grande satisfaction, du plus grand nombre. Le « bien-être » pour Mill C'est le plaisir par absence de souffrance, d'inquiétude, la jouissance sans mélange dans le sentiment de sécurité et de tranquillité par rapport aux promesses qui nous sont faites par exemple. Le terme« actuel » définie se qui est réalisé, qui est donné en acte dans le présent, dont on peut pleinement profiter, cueille et accumule les plaisirs quantitatifs ou qualitatifs. « disons même qu'il ne peut rien y avoir qui entrave davantage », « Même » signifie n'ayons pas peut d'aller jusqu'à dire, « Rien y avoir » cela signifie que s'écarter de la vérité dans ses paroles c'est produire un mal social, le plus important, en ce qu'il revient à empêcher le développement de la civilisation. Le terme « la civilisation » renvoie à ce par quoi une culture s'ouvre, s'élève au-dessus de ses particularités et se tourne vers tous les hommes, vers le bien de tous. Or pour se tourner vers les hommes, il faut la confiance et non pas les supposer barbares et sanguinaires. « la vertu » Il ne s'agit pas de mériter le bonheur dans un autre monde, de sacrifier le bonheur au devoir mais au contraire de réconcilier le bonheur et la vertu en les identifiant. La vertu est la volonté de faire son propre bonheur et par contrecoup le bonheur des autres car il ne peut y avoir de bonheur que partagé. Là encore comment pourrait-on échanger les plaisirs, partager les plaisirs sans avoir confiance envers les autres? « les choses dont le bonheur humain dépend » Du point de vue quantitatif comme du point de vue qualitatif, ce qui peut donner du plaisir, mais aussi l'amitié, l'amour, ne sauraient être pleinement apprécié que dans la confiance. La méfiance fait tout disparaître, par exemple quand on se demande si l'aliment est pourri, si l'amitié n'est pas un mensonge, et si l'amour n'est pas que pure manipulation. « l'insuffisante solidité » La fragilité de la confiance due au mensonge, aux paroles qui s'écartent de la vérité, c'est bien ce qui empêche les progrès de la civilisation, de la vertu.

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