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Expliquation de texte John Stuart Mill

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Par   •  2 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  1 242 Mots (5 Pages)  •  3 483 Vues

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Alors que la tradition philosophique s’accorde à dire que l’homme devrait suivre le cours de la nature et donc admet que la nature est un ordre parfait John Stuart Mill dans son texte La nature s’y oppose . En effet , il réponds au problème que pose le fait d’élire la nature au stade d’ordre parfait .Car pour lui elle comporte des imperfections que l’homme a pour vocation de corriger . Pour affirmer sa thèse l’auteur procède en trois étapes , la première (de “Si le cours” à “suivre la nature” L1 à L7) où il utilise un raisonnement par l’absurde il commence par poser l’hypothèse que soutient la tradition philosophique et donc en déduit que les arts humains ne servent à rien et n’ont donc aucune valeur. Il réfute ensuite cette hypothèse dans une seconde partie (de “Tout le monde” à “par des jetées” L8 à L11 ) en s’appuyant sur le discours des hommes qui s’accordent à approuver l’utilité des arts humains .Enfin dans la troisième partie (de “Mais louer” à “ou les atténuer” L11 à L18 ) il conclut son argumentation et expose sa thèse . Le texte est intéressant a expliqué car il soulève la question de la place de l’homme dans la nature et de ses actions sur elle ,de plus la stratégie d’argumentation de l’auteur est intéressante à étudier .

Dans un premier temps l’auteur prends la position que la tradition philosophique défend ,c’est à dire que l’homme doit suivre le cours naturel des choses .On comprends directement avec “Si ” et “était” que l’auteur émet une hypothèse avec pour point de départ provisoire que le cours naturel des choses est “parfaitement bon et satisfaisant” . Ici “le cours naturel des choses” ;signifie le déroulement des choses sans actions de l’homme dessus;est qualifié de “parfaitement bon et satisfaisant” c’est à dire qu’il serait sans défaut,sans danger et suffit à satisfaire . Mill déduit donc de cette hypothèse que tout ce que l’homme pourrait faire c’est à dire tout ce qui n’est pas naturel serait une ‘ingérence inutile” ,ainsi il suppose que si la nature est parfaite on ne peut donc pas l’améliorer et donc toute action est jugé futile et est voué à détériorer les choses . L’auteur détail ensuite son propos en émettant une exception en effet si l’action découle directement des instincts elle peut être qualifiée de naturel car par définition les instinct répondent du naturel et donc suivent le cours naturel des choses . C’est le seul cas ou une action peut être justifiée car elle est de l’ordre de la spontanéité et ne résulte donc d’aucune réflexion .L’auteur continue de nouveau son raisonnement déductif et suppose à partir de l’exception précédente que tout ce que l’on ferait :c’est à dire toute les actions que l’homme peut faire de façon volontaire,penser préalablement dans un but précis serait ,un crime contre la nature une “violation de cet ordre parfait” .Ces déductions amènent donc l’auteur à une conclusion où il interroge sur l’utilité des “arts de la vie” car si “l’artificiel ne vaut pas mieux que le naturel” ceux ci ne servent donc à rien et n’ont aucune valeur . Il peut donc ainsi conclure que “Bêcher, labourer, bâtir, porter des vêtements”; actions pourtant simple,quotidienne et presque naturel à nos yeux deviennent des “infractions directes” au cours naturel des choses . Cette conclusion bâtit à partir d’un raisonnement déductif rigoureux aurait pu être plausible si elle ne se basait pas sur une hypothèse de départ plus que bancale rendant cette conclusion absurde .

Dans un deuxième temps Mill réfute la thèse de la première partie qui avait mené à une conclusion selon laquelle les arts

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