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Le libéralisme chez John Stuart Mill

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Par   •  29 Mars 2019  •  Lettre type  •  2 435 Mots (10 Pages)  •  820 Vues

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LE LIBERALISME CHEZ JOHN STUART MILL

Ayant pris naissance en Angleterre puis aux États-Unis et en France libéralisme est une conception politique à l’origine attaché à l’Europe occidentale et aux États-Unis. Celle-ci est modelée ainsi par une géographie, une histoire est une culture déterminée des sociétés avec lesquelles elle a réussi à faire corps.

Le libéralisme a en fait un sens précis. Mais, avant de délimiter le sens de ce mot, encore faut-il au préalable savoir ce qu’on désigne par le terme libéral. Le terme libéral a en effet deux origines. La plus ancienne et latine. Dans cette langue, libéralis désigne l’occupation digne d’un homme libre, ce qu’il est distingué des esclaves soumis à des besoins pénibles.

La deuxième origine du terme libéral est plus récente. Elle remonte, d’après les historiens du libéralisme, à 1812 lorsque les rédacteurs de la première constitution qui est connu l’Espagne, réunis à Cadix, ce sont dénommés libéraux parce qu’il voulait limiter l’absolutisme de la monarchie. En France le vieux mot libéral n’a pris son acception politique que sous le consulat.

En 1815, on parlait déjà de tendance libérale pour les opposer à celle de l’ancien régime.

De nos jours, est libéral, d’après le petit Larousse, celui qui est partisan de la plus grande liberté individuelle possible dans le domaine économique et politique hostile à l’intervention de l’État également, conséquences de la première définition, celui qui est tolérant à l’égard de toutes les tendances et de leurs manifestations.

Quant au terme libéralisme il a été employé pour la première fois en 1825 par Benjamin Constant. Mais il faut attendre 1878 pour le voir apparaître dans le dictionnaire de l’académie française. Libéralisme devient alors une doctrine de la doctrine des libéraux la doctrine de la liberté c’est-à-dire une doctrine qui refuse l’esprit doctrinaire, synonyme d’étroitesse de vue, d’agilité intellectuelle.

En réalité, la hantise première du libéralisme et l’abus du pouvoir. Sans souci premier et la liberté des individus. Le constitutionnalise met lui-même puis ses fondements dans une idée libérale. En effet dans les mouvements constitutionnels authentique, il y a toujours eu une équation remarquable entre la tendance à établir une constitution SL a organisé un gouvernement libéral. Car, en soumettant l’État aux droits, une constitution limite l’improvisation arbitraire du pouvoir est accorde en conséquence des libertés fondamentales aux citoyens. Ce qui est la définition même du libéralisme limitation du pouvoir, d’un côté et libertés individuelles de l’autre en effet sur le plan historique la première constitution a été rédigé au XVIIIe siècle moins Pour établir la démocratie que pour sauvegarder la liberté. Il s’agissait à ce moment-là de mettre fin au système fait au dalle et de concentrer le pouvoir entre les mains d’un monarque. Deux facteurs majeurs qu’il faisait obstacle à l’éclosion de la liberté.

Au milieu du XIXe siècle, Mill, philosophe et économiste anglais, représente à la fois le couronnement de la pensée libérale et l'attirance vers le socialisme utopique de l'époque ; sa philosophie emprunte à l'empirisme de Hume, à l'utilitarisme de Bentham, à l'associationnisme de son père James Mill, à Saint-Simon, à Comte. Seulement Mill fonde sa pensée libérale sur un le respect du non conformisme, sur la valeur primordiale de la liberté individuelle (I) et sur une idéologie en réaction de la tyrannie et de l’absolutisme. (II)

  1. Libéralisme et utilitarisme

John Stuart Mill met  l’accent sur l’importance de la recherche du bonheur et le caractère sacré des droits individuels il dit en ce sens que la justice et l’utilité sont les fondements mêmes de sa pensée philosophique et politique..

  1. La liberté chez John Stuart Mill : De la critique du « Paternalisme »

Dans le sillage de la tradition de la pensée libérale, la liberté à laquelle s’intéresse John Stuart est la liberté négative ou encore la liberté entendue comme situation où l’on trouve un sujet qui n’est pas empêché par une force externe de faire ce qu’il désire et n’est pas contraint de faire ce qu’il ne désire pas. Il s’agit alors pour lui de formuler un principe pour établir, d’une part les limites au sein desquels le pouvoir public est autorisé à restreindre la liberté des individus, d’autres part, et corrélativement, la sphère au sein de laquelle les individus ou les groupes peuvent agir sans se heurter au pouvoir de l’État ; en d’autres termes, de délimiter la sphère privée par rapport à la sphère publique de façon que l’individu puisse jouir d’une liberté garantie contre l’ingérence de l’État, et que cette liberté soit la plus amples possible dans l’harmonisation nécessaire d’un trait individuel avec l’intérêt collectif.

Le principe proposé par John Stuart est le suivant : « la seule fin pour laquelle les hommes soient justifiés, individuellement ou collectivement, à interférer avec la liberté d’action de n’importe lequel d’entre eux et l’autoprotection. ». , Raison pour laquelle la seule raison légitime que puisse avoir une communauté civilisé dues et de la force contre un de ses membres, contre sa peau propre volonté, et d’empêcher que du mal ne soit fait à autrui. Il en résulte que si quelqu’un commet un acte qui nuit à autrui, il y a à première vue une raison pour le punir, soit par la loi, soit par la réprobation général au cas où les sanctions légales ne serait pas applicables.

L’objectif que John Stuart se propose en énonçant ce principe est la limitation du droit de l’État de restreindre la sphère de la liberté individuelle, dans laquelle l’individu a le choix entre plusieurs alternatives, et de conduire les citoyens à faire ou ne pas faire quelque chose contre leur volonté, à la sphère des seules actions externes, c’est-à-dire aux actions par lesquels un individu, pour satisfaire un intérêt pour preuve, interférer avec l’intérêt d’un autre ; et, corrélativement, de préserver l’individu il est légèrement en hausse du pouvoir public dans toutes les actions qui ne concerne que lui, comme la sphère de la conscience intérieur et la liberté de penser et d’opinion, la liberté d’agir selon ses propres goûts et ses propres projets, la liberté de s’associer avec d’autres individus.

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