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DM de Philosophie en Terminale: Analyse De Document - John Stuart Mill

Dissertation : DM de Philosophie en Terminale: Analyse De Document - John Stuart Mill. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2014  •  1 664 Mots (7 Pages)  •  5 138 Vues

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Devoir de Philosophie

Comme Jeremy Bentham, philosophe anglais du 18ème siècle, John Stuart Mill est un représentant de l’utilitarisme. Dans cet extrait de L’utilitarisme, l’auteur présente cette doctrine, qui repose sur l’idée que le but de la société doit être le « plus grand bonheur du plus grand nombre », c'est-à-dire le total des plaisirs additionnés de chaque individu. Il s’interroge ainsi sur les raisons qui poussent certains hommes à renoncer à leur part de bonheur, et si ces raisons sont valables. Il exprime sa thèse à travers une argumentation, il pense que si un homme refuse son bonheur si ce n’est pas pour rendre les autres plus heureux alors c’est un sacrifice inutile, il critique ici l’ascétisme, car il considère cela comme un gâchis. Le thème principal ici, est le bonheur, que nous considérerons tout au long de ce commentaire comme le but de l’Homme, bien qu’on puisse le considérer comme un idéal utopique créé par l’imagination. Une notion très importante est également abordée : le sacrifice, c’est un renoncement, il est un aspect de la vertu, il peut être considéré comme une offrande intéressée, ou comme une dépense gratuite, l’homme refuse symboliquement de réduire le sens de son existence à sa condition matérielle. Et enfin la vertu, qui a un lien étroit avec le bonheur pour de nombreux philosophes, pour les stoïciens comme par exemple Epicure, vertu et bonheur sont indissociables. Kant pense que la vertu ne nous rend pas heureux mais digne de l’être. Nous allons étudier premièrement la vision de l’auteur du monde et de l’Homme, dans une seconde partie pourquoi selon lui certains renoncent au bonheur de leur propre gré, et enfin en quelles conditions il semble ridicule d’y renoncer.

Tout d’abord, l’auteur affirme qu’il est tout à fait concevable de vivre sans bonheur et que la quasi-totalité « dix-neuf vingtièmes » de l’humanité le fait sans avoir le choix. Cela veut donc dire que le bonheur n’est pas facile à atteindre, que c’est un luxe d’être heureux, que ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Sachant que notre société elle-même, est basée sur le concept que chacun à le droit à sa part de bonheur, que chacun est égal à la naissance et a accès à cette recherche du bonheur. L’école gratuite et obligatoire, par exemple donne à tous les même chances de se permettre de trouver sa voie, de réussir professionnellement ce qui peut être considéré comme une condition du bonheur. Il souligne, « même dans les parties du monde le moins plongées dans la barbarie ». La barbarie ne peut pas s’allier avec le bonheur d’après l’auteur, pour lui il semble donc que selon les sociétés leurs valeurs et leur mode de fonctionnement, les populations devraient logiquement être plus ou moins heureuses. Ces personnes n’ont pas choisis d’être heureuse, elles vivent sans bonheur involontairement, mais certains hommes eux choisissent de renoncer au bonheur « le héro ou le martyr », tout deux sont des personnages que l’homme admire pour son courage, peu d’entre nous sont capables d’accomplir les choses que eux accomplissent. Ainsi ce sont des personnes d’exceptions, s’ils renoncent au bonheur c’est donc qu’ils considèrent que quelque chose est plus important que « le bonheur individuel ». Pour l’auteur, le monde est peuplé de personne qui veulent avoir accès au bonheur, et peu d’entre eux le sont, c’est cette quête du bonheur qui donne un sens à la vie de chacun, ce désir d’amélioration, cet espoir permanent qui caractérise l’homme, qu’il y a du bien sur cette terre, qu’ils ont le droit d’être heureux, c’est ce qui motive beaucoup d’entre nous, qui guide la plupart de nos actions. Sans vouloir remettre en cause l’existence même de ce bonheur sur terre, car ce n’est pas ici la question, la question à se poser n’est pas pourquoi certains renoncent au bonheur, mais pourquoi certains se définissent un autre but, leur propre bonheur n’est alors plus leur priorité quelque chose leur semble plus noble plus motivant. On peut cependant ici critiquer cette description du monde, en effet Mill nous donne ici des données chiffrées pour appuyer ces propos, mais celle-ci ne peuvent être vérifiées. Car si lui considère la majorité des hommes comme malheureux, peut-être qu’en vérité ils le sont, peut-être que pour l’auteur un homme heureux est un homme dont la vie est parfaite dans le moindre détail mais des hommes se considèrent comme heureux lorsqu’ils savent que d’autres le sont. On peut donc les considérer comme heureux même si ils ont sacrifiés leur part de bonheur individuelle.

« Mais ce quelque chose, qu’est-ce sinon le bonheur des autres ou certaines des conditions du bonheur ? » Mill se questionne alors sur les raisons de l’abandon de la quête du plaisir. Le bonheur des autres comme nous l’avons vu dans la première

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