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Fondations pour un chercheur de vérité

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Par   •  8 Décembre 2022  •  Cours  •  4 092 Mots (17 Pages)  •  187 Vues

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Philosophie

*Introduction

On a toujours baigné dedans :

- réflexion : penser ce que l’on vit et questionner sa vie

- dès qu’on est petit et qu’on commence à parler, on se pose des questions philosophiques

- après cette phase, d’autres tâches sont plus importantes car vie pratique. On perd la réflexion sur le sens de tout

- cela revient à l’adolescence

- vers 35-40 ans : volonté de renaître

- retraite

- parfois les épreuves de la vie aussi

- toute manière de vivre traduit d’une certaine philosophie de vie

Philo : réfléchir sur le sens de ce que l’on fait

L’acte de philosophie c’est comprendre et prendre conscience de cela

4 directions :

        1) Penser la vie et penser sa vie, interroger le sens de la condition humaine

        2) Penser les conditions de la sagesse, cad du déploiement de notre humanité

        3) Penser aux fondements de la pensée et de nos idées/opinions. Cela interroge la nature et la validité des pré-supposés ou de tout ce qui nous apparaît comme une évidence

        4) Penser des alternatives à nos modes immédiats de penser. Il s’agit non plus de comprendre ce qui est mais aussi ce qui pourrait ou devrait être

=> La philo est dangereuse pour le conformisme social. Le destin de Socrate en est l’illustration car en questionnement les évidences et la société il fini exécuté.

*Chapitre 1 : Fondations pour un chercheur de vérité

I) L’exigence de la conscience ou la sortie de l’inconscience

        A) Se libérer de l’enchaînement et de l’entraînement

Dès qu’on veut faire qqch qui compte à nos yeux, on fait 2 choses qui rendent cela possible : l’immobilité et le silence. Car pour accorder de la conscience à qqch il faut arrêter la dispersion de nos pensées

Ex : tennisman avant de servir se « recueil » : être uniquement dans l’instant présent.

Importance de l’attention et donc de l’intention : concentration (=/ reste du temps où nos pensées se bousculent, nos humeurs aussi dans ces moments là on ne peut pas faire bien qqch). On peut aussi faire de la respiration consciente.

Les règles sont des outils précieux mais on doit être attacher à la finalité, pas aux règles.

Besoin de sortir de l’inconscience : aspect dispersé de notre conscience

Enchaînement : Mécanismes de la vie quotidienne

Entraînement : Sollicitations diverses, des autres ou de nos pensées.

=> Pour en sortir, il faut être conscient.

Quand on est dispersé on est pas dans notre corps. Pour philosopher il faut revenir dans son corps pour être présent, disponible. Nos relations au monde dépendent aussi de cette qualité de présence. Avec les nouvelles technologies, l’unconscentration augmente bcp.

État de flux → qq qui développe un savoir faire, et cette personne mobilise toutes ses connaissances : présence totale, concentration maximum : mobilisation de toute l’énergie : il faut cesser la dispersion.

Lien entre la motivation et la concentration : il faut que la chose en question soit une obsession.

On se définit par ce qu’on fait/a/parait =/ de ce qu’on est.

Sacrifier une valeur pour un bien c’est grave : la valeur n’est pas du même ordre que le bien : le bien est la santé tandis que la valeur est la générosité

Toute personne soucieuse de vérité doit faire la conquête de son dedans pour aller loin vers le dehors. Pour Lanza del Vasto, la distraction est une fuite.

        B) Cesser de vivre en fugitif

Le divertissement, c’est se tourner vers l’extérieur. Lanza del Vasto en distingue 3 types : l’ahurissement, l’activité qui nous est agréable (loisir), et la distraction sérieuse. Qui consiste à occuper son temps avec des activités qui nous valorisent socialement. La distraction sérieuse relève de l’exigence sociale : c’est « l’alibi parfait ». Les devoirs et les obligations sont un moyen de nous détourner de qqch.

Un chercheur de vérité est appelé, avant même de réfléchir, de s’interroger ou d’observer, à convoquer une qualité de présence et ainsi à sortir de la mécanique de la vie quotidienne. Il est amené à réaliser à quel point l’agitation mentale produit une cécité devant la nature et la profondeur de ce qui est et de ce qui devient, autour de lui et en lui.

La difficulté supplémentaire semble venir, selon certains penseurs, d’une force en nous qui nous pousse à vouloir rester superficiels et à vivre sous le régime de l’occupation.

→ Tout se passe comme si l’être humain cherchait, à travers la distraction à fuir qqch.

Selon Schopenhauer, l’eh fuit la souffrance et en particulier celle de l’ennui, et d’autres parts l’absurdité de son existence. Pour Pascal, l’eh cherche à fuir la misère de sa condition sans Dieu et la réalité de sa finitude.

De plus, pour Schopenhauer, l’expérience de la vie est par nature marquée par la souffrance. Il y en a 3 types :

        1) liée à des frustrations, des échecs, des accidents, des maladies → désarroi lié aux choses du quotidien

        2) d’ordre psychologique dont parle Freud et dont on peut s’égayer pour ne pas y penser (refoule pour ne pas affronter le trauma)

        3) existentielle/ essentielle, liée au simple fait d’être. Celle ci n’a pas de cause. Angoisse profonde du fait d’exister. On ne peut pas ey échapper : elle est tapie dans les profondeurs et on essaie de penser à autre chose pour s’occuper l’esprit et ne pas y penser car c’est une angoisse du fait même d’exister.

La distraction perpétuelle est liée pour Schopenhauer au rejet/à la fuite de cette angoisse existentielle. Le moi est condamné a être en souffrance. La vérité de l’homme est qu’il ne veut rien à par vivre et survivre (tuer le temps, supporter le temps). L’ennui c’est donc la remontée à la surface des souffrances existentielles. Les souffrances de frustration et psy sont des prétextes pour expliquer votre souffrance existentielle.

=> Le moteur de notre vie de fugitif est de fuir cette souffrance.

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