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Faut-il respecter toutes les convictions ?

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Par   •  7 Janvier 2021  •  Dissertation  •  1 974 Mots (8 Pages)  •  808 Vues

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Dissertation

FAUT-IL RESPECTER TOUTES LES CONVICTIONS ?

« La conviction est la volonté humaine arrivée à sa plus grande puissance. » selon Honoré de Balzac . Ainsi, le respect d’une conviction pourrait avoir un lien avec la certitude que quelqu’un a pour une idée. Le respect évoque lui l’intention d’accepter sans juger la croyance d’autrui. Par ailleurs, le terme « respect » vient du latin respectus qui signifie égard, considération, définit par le fait d’avoir de la considération pour les opinions d’autrui et ainsi ne pas porter atteinte à celles-ci.

Ensuite, le terme « conviction » provient du latin convictio qui veut dire démonstration convaincante, décisive, on peut le définir comme une certitude ou une idée à caractère fondamental, une personne avec des convictions croit fortement à sa vérité, à ce qu’elle pense. Cependant elle n’a pas besoin que quelqu’un partage sa conviction pour elle-même l’appliquer. On peut alors se demander si nous sommes dans le devoir d’accepter sans contredire ni juger, les certitudes d’autrui ?

(Pour répondre à ceci nous pourrons donc nous pencher sur le respect de la conviction morale qui joue un rôle dans la vie quotidienne. Puis le lien que celle-ci fait avec l’expérience personnelle, pour finir, sur le respect de la conviction grâce à la tolérance.)

Pour répondre à ceci nous pourrons donc nous verrons en quoi il faut respecter les convictions d’autrui. Puis en quoi nous ne sommes pas en mesure respecter toutes les convictions, pour finir l’union et la confrontation de ces deux points de vues.

On peut admettre que les convictions sont liées à la morale d’un individu et aussi à son expérience.

Tout d’abord, la morale désigne une action faite en voulant accomplir son devoir, c’est un ensemble de règles autour des valeurs relatives au bien ou au mal. Les convictions morales peuvent faire écho aux convictions sociales qui se basent sur la loi qui garantit le respect de chacun. Ainsi les convictions sociales peuvent s’additionner aux convictions personnelles, qui elles, permettent le dialogue social et culturel et qui réclament de se faire connaître afin de créer le parfait mélange qui caractérise une conviction morale. Chacun à ses convictions morales et on peut se se demander si elles ne sont fonder que sur l’expérience.

C’est alors que la raison permet de s’opposer à cette croyance car étant universelle, elle ne change pas quelque soit le contexte social. La morale peut être fondée et légitimée par la raison, en effet on ne peut jamais tirer des opinions morales par l’expérience car elle n’apprend jamais si un acte a été accompli tout a fait moralement. Par ailleurs, l’expérience fait certes voir des actions morales, mais elle ne me montre jamais si l’intention de l’individu, qui me parait avoir agi moralement, est morale. L’expérience permet donc pas de fonder la morale car il faut recourir a une instance qui soit plus objective et plus universelle selon Kant.

D’autre part, ce n’est pas parce qu’on a toujours pensé de telle ou telle façon qu’une conviction morale est légitime. Les convictions morales sont des prises de position a un moment et une situation donnée donc diffèrent selon les individus. Ces positions peuvent s’affronter car chaque individus à ses arguments. Ainsi, on peut dire que la conviction est un cheminement de pensées et la morale une idée de moeurs.

Les deux jouent un rôle dans la conception de l’acceptable ou du non-acceptable. Par exemple, le travail des enfants est inacceptable dans notre culture occidentale mais va être considéré comme normal dans d’autres régions du monde. On peut considérer notre morale comme la morale qui serait supérieure aux autres et considérer l’autre comme inférieure ou ancienne car on aime dire que ce qu’on pense ou ce qu’on fait est le meilleur. C’est alors là que le respect des convictions peut être remis en question. Selon les cultures et les régions du monde, les convictions peuvent être complètement différentes. Selon l’éducation qu’on reçoit, qu’elle vienne de nos parents ou du monde extérieur, on se fait des idées et des opinions qui peuvent paraître totalement insensées pour quelqu’un qui reçoit une toute autre éducation mais cette confrontation d’idées doit se faire dans le respect. Le respect fait parti de l’éducation même si on peut se demander si le respect est inné ou s’il obtient durant l’éducation. La tolérance est aussi importante dans le processus du respect envers autrui. Tolérer signifie supporter, tout en désapprouvant à titre personnel la proposition ou l’action d’autrui. Le risque de la tolérance est d’être faible, voire impuissant face à l’intolérance. En effet, un individu peut détruire, par tolérance, des intolérants, par exemple des fanatiques.

La tolérance concerne les opinions et les personnes qui les suivent et non les savoirs de type scientifique. Il faut distinguer entre une tolérance positive, qui respecte la personne, au-delà de l’opinion qu’elle défend et qu’on estime fausse, et la tolérance négative, qui n’est qu’une forme de l’indifférence et du mépris.

Toute vie sociale repose sur la conviction qu’il y a des règles de comportement indispensables même si elles limitent la liberté. Il n’est pas toléré de ne pas respecter ces règles. Il y a donc toujours des limites au tolérable, même si elles sont variables dans le temps et ­l’espace. En effet, un individu peut détruire, par tolérance, des intolérants, par exemple des fanatiques et donc ne pas respecter les convictions des autres.

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