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FREUD, Nouvelles Conférences de psychanalyse

Commentaire de texte : FREUD, Nouvelles Conférences de psychanalyse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  502 Mots (3 Pages)  •  7 670 Vues

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1. INTRODUCTION

Dans ce texte , extrait des Nouvelles Conférences de psychanalyse, FREUD décrit sa seconde topique, c'est-à-dire le fonctionnement de l'esprit humain, de façon à déterminer le rôle qu'y joue l'inconscient. Il s'efforce de résoudre le problème suivant: qu'est§ce qui explique que le moi, c'est-à-dire la partie consciente de notre personnalité, ait tant de mal à être heureux ? Pourquoi sommes-nous angoissés et avons-nous si souvent le sentiment que la vie n'est pas facile ? La difficulté d'éprouver un épanouissement personnel est intimement liée, selon FREUD, à la structure et au fonctionnement de notre psychisme. Le moi, en effet, ne pourra être heureux que s'il parvient à trouver sa place entre des forces concurrentes. Il devra concilier les exigences de trois maîtres : le ça, le principe de réalité et le surmoi. C'est cette difficile recherche d'un équilibre que ce texte nous décrit.

L'argumentation que soutient FREUD est la suivante : dans un premier temps, il expose les termes de son problème (l.1 à 9) : le moi doit servir trois maîtres dont les exigences sont contradictoires, ce qui explique qu'il ait tant de mal à remplir sa mission et donc à être heureux : il se sent comprimé et ne peut s'empêcher d'éprouver de l'angoisse. Afin de justifier son affirmation, FREUD entre ensuite dans une description détaillée de ces rapports de force qui traversent l'esprit humain et perturbent le moi. Ce dernier est tout d'abord tiraillé entre le ça et le monde extérieur (l.9 à 12). Inscrit dans le réel par la simple présence de son corps, le moi doit donc répondre aux exigences du monde extérieur, mais le ça, c'est-à-dire ses désirs, se moque bien du réel et cherche à être satisfait. Le ça est motivé pr le principe de plaisir et non par le principe de réalité. D'où le conflit entre le ça et le monde extérieur, d'où la position très inconfortable du moi qui se trouve très exactement coincé entre les deux. Mais ce n'est pas tout : à ce premier conflit se greffe un second, celui qui, cette fois, oppose le ça et le surmoi (l.12 à 15). La sévérité du surmoi, qui s'oppose à la réalisation des désirs en instituant des interdits, redouble le problème du moi : poussé par ses pulsions, il doit dans le même temps respecter les règles imposées par le surmoi. S'il lui arrive de désobéir, au surmoi, c'est-à-dire de céder au ça et de satisfaire certains désirs interdits, alors il en éprouve de la culpabilité ; il se sent minable, ce qui nourrit bien évidemment son angoisse. FREUD conclut en reprenant ces différents rapports de force (l.15 à 18) : le moi est bel et bien dans une situation très inconfortable puisqu'il est poussé par le ça, comprimé par le surmoi et forcé par la réalité. Comment, dans ces conditions, peut-il éviter de se considérer lui§même comme une pauvre créature dont la vie n'est décidément pas facile ?

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