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Explication de texte de Blaise Pascal, Pensées

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Par   •  3 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  750 Mots (3 Pages)  •  3 187 Vues

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A travers cet extrait des pensées de blaise pascal, l’auteur s’efforce à définir l’homme. Alors que les hommes tirent souvent vanité de la spécificité du genre humain face à la nature, l’auteur indique ici que cette essence propre de l’homme n’est que leur extrême fragilité. L’homme est un être fragile physiquement mais celui-ci possède une grande dignité car il est un être conscient, il pense. Le fait de penser place l’homme comme puissant face a la nature car il sait contrairement à celle-ci que c’est un être fragile alors que la nature, elle, ne sait rien. Cette thèse est d’abord posée par pascal

Pascal commence par définir la grandeur de l’homme. Le mot grandeur est une élévation morale et intellectuelle en effet c’est une qualité exceptionnelle qui suscite le respect et l’admiration. L’auteur qualifie donc la grande de l’homme comme grande car celui-ci sait qu’il est misérable. C’est ce qui le différencie de la nature car elle ne le sait pas. L’homme est misérable selon l’auteur, l’homme a donc un état inspirant de la pitié. Or l’homme est grand car il est conscient d’être misérable. Il y a ici une conscience psychologique. Etre conscient c’est le pouvoir de penser, en effet l’home a le pouvoir de penser et donc de savoir ce qu’il est, toute pensée serait consciente. Conscience du latin cum sciencia qui signifie avec savoir, quand on est conscient, on sait. L’homme sait qu’il est misérable. L’auteur précise que l’homme peut être concevable sans pied ou mains mais pas sans pensée cela n’aurait aucun sens et il dit alors que l’homme serait comme une pierre il fait ici référence a la nature en insistant sur le fait que la nature est différenciée de l’homme par son absence de pensée ou comme une brute, cela signifie que l’homme serait a l’état sauvage comme une bête brute on peut ici faire référence aux animaux. En effet avoir conscience c’est aussi avoir une conscience morale, faire la différence entre le bien ou le mal. Ensuite l’homme définit l’homme, non pas comme appartenant au règne animal, ici la dévalorisation va plus loin car l’homme est définit comme un roseau. Le roseau est connu comme une plante fragile. Cela souligne donc la fragilité de l’homme dans la nature car le roseau est qualifie comme le plus faible de la nature. Mais ce roseau pense, en effet un rien le tuerait et la nature ne devrait pas s’acharner dessus pour que cela arrive or si ca arrivait il saurait qu’il meurt. En effet l’homme est un être fragile par rapport a la nature mais a sa grande différence l’homme pense et saurait que la nature serait en train de le tuer alors qu’elle n’en saurait rien. L’auteur utilise ici une image surprenante, en effet comment une vapeur, une goutte d’eau peut elle nuire a l’homme et a l’humanité alors que l’eau est vitale à l’homme. L’eau pourrait nuire que sous la forme de la noyade, cette image la est utilisée pour insister sur le lien entre la force de l’homme et celle de la nature et pour insister sur la fragilité de l’homme, l’homme n’est que poussière dans l’univers. Mais cette image pourrait aussi désigner la vapeur comme toxique ou une goutte de poison ce qui pourrait en effet tuer l’homme. La pensée compense la fragilité de l’homme et celle la est soulignée par de la noblesse, de la valeur, de la dignité, l’homme se rend alors respectable car par sa pensée il devine son humilité. La supériorité physique de l’univers sur l’homme n’a aucune valeur car il est inconscient de cette supériorité, il ne peut en retirer aucune satisfaction morale et aucun plaisir. L’homme sait qu’il est mortel et est donc conscient de sa fragilité donc ses actes ses pensées ses arguments ont de la valeur pour lui et donc lui peut se comparer a la nature et non l’inverse. L’homme qui se sait misérable, se grandit par ce savoir non parce qu'il gagne en force mais parce que sa vie gagne en valeur. Se savoir misérable est pour l'homme le moyen de prendre conscience de ce qui est vain et de ce qui bien. C’est pourquoi penser peut être le principe de la morale : sans pensée sans conscience sans morale rien n’a de valeur ou n’est digne. La pensée est indispensable à la grandeur de l’homme alors que l’univers humilie l’homme. Même si l’homme est fragile il cherche a sortir de cette condition et retire une dignité morale et une conscience.

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