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Dissertation sur la possibilité, la pensée et le "soi-même"

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Par   •  21 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 530 Mots (7 Pages)  •  507 Vues

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Pour commencer, nous allons voir qu’est que la possibilité, la pensée et le « soi-même ». La possibilité¹ est un caractère qui peut à un moment donné être réel, c’est un phénomène rare qui est réalisable. Le possible a un lien fort avec la réalité puisque ce qui est réel a été possible avant. Mais l’impossible ne peut être réel alors que le possible peut exister. Par exemple, le fait que Kant n’est jamais fait de philosophie est une possibilité parmi plusieurs autres, ça peut être vrai comme ca peut être faux. De plus, la pensée² est une activité liée à l’esprit, c’est un acte de réflexion par la conscience d’un individu. Le mot “penser” vient du latin “pensare” qui veut dire peser, c’est le fait de former des idées dans l’esprit humain. Descartes disait dans “Secondes Réponses, IX A, 124” que “par le nom de pensée, je comprends tout ce qui est tellement en nous, que nous en sommes immédiatement connaissants”. Descartes dit clairement que la pensée est tout ce qui est présent à l’intérieur d’un homme, c’est tout ce que l’homme sait déjà. Enfin, le “Soi-même” signifie individuellement, tout seul, le fait de parler d’une seule personne. Par exemple, le fait de vouloir faire soi-même son lit. Le “soi-même” renvoie à l’autonomie, à l’individualité. L’autonomie c’est l’indépendance comme le fait de dire que le Canada est un pays autonome. Pour Kant, l’autonomie⁵ est égale à la morale : si quelqu'un ordonne un ordre ou un loi à une autre personne, ce n’est plus du moral et donc ce n’est pas de l’autonomie puisque cette personne ne fait qu'écouter et faire ce qu’on lui dit. Nous allons donc nous demander s’il est possible de penser par soi-même, ce qui nous mène donc à nous demander s’il est vrai qu’un homme pense bien par lui-même. Nous allons donc nous demander s’il est possible de penser par soi-même, ce qui nous mène donc à nous questionner s’il est vrai qu’un homme pense bien par lui-même. Pour ce faire, nous allons d’abord évoquer l’autonomie de la pensée de l’Homme puis dans un second temps, nous allons voir que cette autonomie n’est pas tout à fait perfectionnée et enfin nous allons montrer que la pensée d’un Homme s’accompagne du langage.

Tout d’abord, nous allons voir que la pensée de l’Homme est autonome. La pensée est indirectement lié à l’esprit, pour penser nous avons besoin de faire appel à l’esprit. Si penser est une action qu’effectue l’esprit, on peut donc dire que l’être humain pense tout seul puisque chaque humain a un esprit unique à lui. Même si l’Homme reçoit des informations par diverses personnes pendant sa vie, c’est le cerveau qui prend automatiquement en compte ces informations et donc le fait de penser reste une activité autonome. Par exemple, si un homme tombe devant toi, tu vas directement aller aider cet homme, voir ce qu’il a ou au moins t’approcher de lui pour voir s’il va bien, sans que cet homme t’es forcément dit de l’aider ou que quelqu’un d’autre t’es demandé d’aller aider cet homme. Pour penser, il faut réfléchir : la réflexion est synonyme de la pensée. Lorsque nous pensons, nous faisant appel à notre esprit tout en réfléchissant aussi. La pensée est présente sous trois formes principales : la pensée artistique, la pensée religieuse et la pensée scientifique. La pensée artistique est le fait qu’un homme ne peut créer une oeuvre d’art s’il est accompagné avec une autre personne. Un artiste a besoin d’être « à l’écart du monde » s’il veut créer sa propre oeuvre, il doit être enfermé chez lui pour pouvoir penser seul et créer une oeuvre d’art unique. Baudelaire disait justement à ce sujet, dans les « Fleurs du mal », qu’un véritable artiste est un « albatros, exilé dans le monde au milieu des huées… ». La pensée religieuse résulte des différents cultes comme le catholicisme ou l’Islam qui sont différents, l’un comme l’autre. Un homme pense et croit ce qu’il veut, ce qu’il semble être pour lui vrai. C’est pour cela que chaque homme réfléchit et pense seul selon ce qu’il croit. La pensée scientifique représente quant à elle la vérité mathématique, c’est une démarche qui est logique et qui permet à l’Homme de raisonner par lui-même. Une personne pense scientifiquement quand elle établie une démarche cohérente pour répondre à n’importe quel problème. A travers ces trois principales formes de pensée, l’Homme pense et réfléchit donc seul.

Cependant, nous allons voir que la pensée individuelle n’est pas tout à fait complète. Pour commencer, la plupart des choses que nous pensons est démontré par des expériences, des analyses. Par exemple, comment un homme peut-il penser à un ordinateur s’il ne la jamais vu. Il ne peut donc imaginer un ordinateur parce qu’il n’a jamais vu sa couleur, sa forme, sa teneur… Un homme ne peut représenter cet objet dans sa mémoire s’il ne connaît pas ses caractéristiques. Pour pouvoir penser, il faut donc avoir vu des expériences de l’idée ou de l’objet que nous voulions imaginer. De plus, le fatalisme³ représente bien le fait que nous ne pouvons pas totalement penser individuellement. C’est le fait que le monde et l’Homme suivent un certain destin qui était déjà prévu à l’avance par une force supérieure comme la nature ou encore Dieu. Les phénomènes naturelles sont des exemples de fatalité, l’Homme n’aurait pu prévoir l’existence de ces événements et donc il n’aurait pu se les imaginer s’ils n’avaient jamais eut lieu. On n’aurait pas pu penser à ces phénomènes ou même avoir une simple idée de ce que c’est s’ils n’avaient pas apparus. Ce type de fatalisme est généralement appris à l’être-humain par l’éducation ce qui affecte nos idées personnelles : Descartes appelé ceci les « préjugés de l’enfance ». Enfin, nous ne pensons pas totalement seul lorsque nous acceptons sans réellement réfléchir des thèses et des événements que nous avons appris, ce ne sont que des préjugés mais nous les utilisons sans savoir réellement ce qu’elles veulent dire pour penser. Par exemple, les théories mathématiques où nous les avons appris par l’éducation. Nous ne les avons pas créer mais pourtant nous les utilisons presque tout le temps à l’école parce que nous les avons appris sans vraiment réfléchir à ces thèses.

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