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Dissertation philo Peut-on ne pas être soi-même ?

Dissertation : Dissertation philo Peut-on ne pas être soi-même ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 257 Mots (6 Pages)  •  1 018 Vues

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SOUSSI

Maïdine

T5

Dissertation: Peut-on ne pas être soi-même ?

        «Peut-on» du verbe pouvoir, indique ici une notion de possibilité, « Peut-on ne pas être soi-même ? », et non « Devons-nous ne pas être nos mêmes ? » et « ne pas être soi-même » ici nous invite donc à nous demander si oui ou non nous pouvons ne pas être nous même, ce qui est un peu contre-intuitif, puisque il est évident que le moi, c’est moi et pas autre chose. Cette évidence nous ramène à la propre conscience que nous avons de nous même, « je pense donc je suis » de Descartes exprime le fait que notre conscience permet de nous distinguer et de posséder une identité propre à nous même. Malgré cette notion d’identité et ce savoir de qui on est, on peut se demander si on peut ne pas être soi-même. Être soi-même, qu’est-ce que cela signifie ? Ne pas se laisser influencer par la société tel que la mode ou la pensée de quelqu’un ? Rester objectif dans chaque cas de la vie, rester dans l’authenticité ? Quand est-ce que l’on peut dire et affirmer que nous avons été nous mêmes ?

Nous pourrons ensuite nous demander si, à l’inverse, nous pouvons ne pas être nous même et pouvoir se rendre compte de cette « absence de soi » en bonne et due forme tout en se demandant pour quels raisons nous avons agît de telle manière et non de la nôtre. Enfin nous pourrons nous demander si nous sommes vraiment nous mêmes du début à la fin de notre vie ? Si finalement par rapport avec le temps qui passe, nous n’avons jamais été ce que nous prétendions être, mais si nous n’avons jamais été nous même, alors sommes nous autres choses que nous mêmes ?

        Tout d’abord, être soi-même, c’est une évidence, après tout nous sommes qui nous sommes et que nous sommes pleinement nous-mêmes et que nous possédons une conscience, nous savons que nous possédons une conscience, et dans un sens explicite, nous savons qui nous sommes (Nom, Prénom, Famille, date de naissance…). Faire l’expérience du cogito, cité plus haut, par Descartes, c’est être soi-même. Cela traduit une certaine liaison entre la pensée et l’existence, donc être soi-même, c’est d’abord avoir conscience de qui nous sommes, quelle est notre identité pure, propre à elle-même, mais également montrer son authenticité à autrui, montrer qui nous sommes afin qu’autrui détermine notre nous de façon explicite. D’un point de vu explicite, il semblerait que nous soyons toujours nous-mêmes, et que rien ni personne ne peut changer tout ça… Mais implicitement, sommes-nous réellement nous mêmes ? Ou savons-nous seulement ce qu’est être soi-même ?

        D’un point de vu implicite, ou plutôt philosophique, être soi-même ne relève pas simplement du fait de savoir qui on est, il repose également sur beaucoup d’autres critères qui permettent la détermination de quelqu’un. Pour commencer, cette « authenticité » vue précédemment n’est pas une chose aisée, comment prouver son authenticité propre  sans un jugement certain d’autrui, de la société, il en va de même pour notre pensée, tout le temps bouleversé par la propagande ou par les médias, comment garde une opinion qui vient de nous-même ? Pourquoi ne pas suivre le mode de pensée de cette société et prendre cette authenticité qui leur est propre par défaut ? Cela reviendrait à être soi-même dans cette société et non soi-même personnellement. De plus, la notion de ne pas être soi-même revient à lier l’inconscient à tout ceci, qu’une certaine « absence de soi » existe bel et bien et qu’il est possible de ne pas penser par nous même ou des actes qui ne nous ressembles pas, comme lorsque nous faisons quelque chose que nous avions pas eu l’idée ou la conscience de le faire, tel que les lapsus ou encore les rêves, qui sont des notions abstraites mais qui permette de mettre en évidence une certaine absence de soi par moment dans notre vie. Cette inconscience nous fait-elle donc réaliser une certaine déshumanisation ou simplement le fait que notre identité peut parfois nous échapper ? Peut-on changer d’identité, par moment ? Par exemple, dans le film «Volte Face»de John Woo (1997), John Woo parvient à allier ce qui constitue sa marque de fabrique avec un propos intéressant sur le soi : le film impose en effet à un policier (Travolta) et un truand (Nicolas Cage) qui est aussi le meurtrier du fils de ce policier d’échanger chirurgicalement leur identité par l’intermédiaire d’une greffe de visage. Le film devient alors le traitement d’une question qui peut facilement nous venir à l’esprit : peut on devenir quelqu’un d’autre ? Et plus précisément : si on prenait le visage d’un autre, deviendrait on cet autre ? Ce qui revient, finalement, à se demander ce qu’on est soi-même.  Avoir conscience que nous ne soyons pas nous même est également possible, comme dans le «Malade imaginaire» où le patient fait toujours mine d’être malade pour qu’on lui prête attention et qu’il puisse être remarqué, dorloté. Freud à également remit en cause l’idée qu’un sujet puisse être maître de ses pensées et de ses paroles dans une transparence absolue, il aura toujours une part de «non-soi» en quelque sorte. Finalement Sommes-nous réellement ce que nous sommes ou peut-on le devenir ?

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