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Commentaire de L'Esprit des lois de Montesquieu

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Par   •  27 Décembre 2018  •  Commentaire de texte  •  1 493 Mots (6 Pages)  •  2 259 Vues

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Sujet 3 :

« Il est vrai que, dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu’il veut : mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l’on veut. Dans un Etat, c’est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir, et à n’être point contraint de faire ce que l’on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l’esprit ce que c’est que l’indépendance, et ce que c’est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent : et, si un citoyen pouvait faire ce qu’elles défendent, il n’aurait plus de liberté, parce que les autres auraient ce même pouvoir. »

MONTESQUIEU, De l’Esprit des lois (1748)

1) Dégager l’idée principale du texte et les étapes du raisonnement : (Cette question me servira d’introduction à mon commentaire).

Le texte étudié est un extrait de l’Esprit des Lois de Montesquieu écrit en 1748. Dans le texte la réflexion de l’auteur porte sur la liberté contrainte par les lois. Dans le cas présent, le peuple est dans une démocratie, de ce fait il a un certain pouvoir est n’est donc pas soumis à un dictateur. À la suite de l’analyse du texte de Montesquieu nous nous demanderons si le peuple, plongé dans un régime démocratique, est contraint d’une façon ou d’une autre par des lois, ou si sa liberté dépend du pouvoir qu’il a dans la société.

Dans un premier temps, Montesquieu nous explique que dans une démocratie le peuple paraît faire ce qu’il veut ce qui laisse sous-entendre que ce n’est qu’une partie visible du système politique. En réalité, le peuple a des règles (ici des lois) à respecter.

Par la suite, l’auteur nous donne une ou peut-être même sa définition de la liberté dans la démocratie. Il s’agirait donc de pouvoir faire ce que l’on veut et non d’être contraint de ce que l’on ne veut pas faire. Cette vision de la liberté paraît assez plaisante.

Pour finir, Montesquieu relève la différence entre l’indépendance et la liberté. Nous pouvons de par la citation suivante : « La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent penser que la liberté est liée au droit que nous accordent les lois et l’indépendance est liée au droit que nous nus accordons outre les lois. »

2)a) Expliquer : « dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu’il veut » (Ce qui me servirait de première grande partie à mon développement).

Dans une première partie nous tenterons d’expliquer la citation suivante : « dans les démocraties, le peuple paraît faire ce qu’il veut ». Montesquieu émet un doute et nous fait réfléchir dans cette phrase. Nous pouvons nous dire que le peuple est libre mais seulement en surface. Cela comprend donc une face cachée. Il existe comme l’explique Montesquieu une liberté politique. Dans toutes les sociétés il y a des lois, pour que chacun ait des limites, des façons d’agir pour ne pas causer nuisance ou dommage à autrui. Les lois sont des textes qui dictent la tenue à adopter pour une bonne société. N’étant que des textes, le pouvoir judiciaire (les autorités au sens large) est là pour veiller à ce que les lois soient respectées. Dans le cas inverse (comme dans toutes les sociétés et tous régimes politiques des individus agissent de façon contraire aux lois) la justice est là pour punir (à la hauteur de la faute) les individus. Le peuple fait donc en apparence ce qu’il veut dans les limites accordées par la loi.

2)b) Expliquer : « la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce que l’on doit vouloir » (Ce qui me servira de deuxième grande partie à mon développement).

Dans une seconde partie nous analyserons la phrase qui suit : « la liberté ne peut consister qu’à pouvoir faire ce l’on doit vouloir » et cela semble extrêmement juste. Il est vrai que si chacun agissait en ne faisant que ce qu’il voulait, on ne pourrait plus parler de liberté.

Il paraît essentiel de relever que tous les individus d’une société n’ont pas la même vision du « bien » et du « mal » (en ces termes il s’agira de parler de bons comportements et d’attitudes négatives). Du fait que ces deux notions ne sont pas définies de façons identiques, il y a souvent conflits, dommages ou même pire, lorsque deux personnes (de façon générale mais en réalité de nombreuses personnes sont impliquées) ne partagent pas les mêmes façons de penser ou d’agir. Sans donner d’opinions ni de positions personnelles, nous pouvons relever le fait des conflits ont lieu (bien sûr il n’y a pas que cette raison !) lorsque des personnes d’une religion souhaitent faire passer des messages ou forcent les croyances d’autres à avoir leurs croyances. Le fait de penser que les croyances et la religion que nous pratiquons est la meilleure que les autres sont mauvaises est une réflexion peu développée. Les croyances et les religions relèvent du domaine de la culture. C’est-à-dire que l’environnement dans lequel on évolue nous pousse à avoir cette façon de penser. De part ces quelques éléments relevés nous pouvons dire que si certaines personnes s’accordent certaines libertés (ce qui leurs procurent un certain pouvoir par rapport au reste de la population) la liberté a perdue de son sens. On est plus libre si nous sommes contraints par des façons de penser de personnes extérieures.

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