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Anthropophages, Voltaire

Dissertation : Anthropophages, Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2021  •  Dissertation  •  491 Mots (2 Pages)  •  535 Vues

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                                                                        29/04/2021

Devoir Humanité

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Anthropophages est tiré du dictionnaire philosophique de Voltaire, qui a été écrit en 1795. Voltaire étant un écrivain philosophique du XVIIIème siècle. Il appartient au mouvement des lumières, ce mouvement qui est à la fois littéraire, philosophique et culturel a pour but de plaçait les connaissances intellectuelles et scientifiques au-dessus des croyances et superstitions imposées par le Clergé et comme idées principales la connaissance, l'égalité, la liberté face à la superstition et l'intolérance. Dans cet extrait qui se situe dans les années 1725, Voltaire interroge une sauvage à propos de l’anthropophagie. Celle-ci rétorqua qu’elle avait déjà mangeait des êtres humains mais que là n’était pas le crime, car elle connaissait l’horreur ailleurs. Nous allons nous demander à présent, comment le philosophe des Lumières interroge-t-il grâce à l’Autre sa propre société ? Dans un premier nous verrons la découverte d’une culture et par la suite nous verrons que voltaire remet en question sa façon de penser.

Voltaire découvre une nouvelle culture : l’anthropophagie, une femme venant de Mississipi lui explique qu’elle a déjà mangeait un être humain, tout comme son peuple : c’est une sauvage. Voltaire est un peu « scandalisé » l4 mais hormis cela il reste à son écoute, il apprend cette nouvelle culture. A la ligne 11, Voltaire emploie le pronom « Nous », c’est-à-dire qui nous met tous dans la même branche car il part du principe que l’être humain est une espèce rare et qu’il a été envahie par les sauvages. Il estime que nous avons tous été des sauvages un jour dans notre vie « toutes ont été longtemps sauvages » l14-15. Que finalement l’être humain dans son sens propre, n’a jamais exister, l’être humain était en fin de compte sauvage de nature, car leur proie, leur chasse était l’homme «  ils traitèrent leurs ennemis comme leur cerfs et leur sangliers » l21.  Tout au long de l’extrait nous n’apercevons aucun propos venant de Voltaire, celui n’est enfaite n’y pour n’y contre, il est neutre et nous pouvons même apercevoir qu’a la fin de cet extrait Voltaire, essaie de relativiser la gravité de l’anthropophagie.

Voltaire apprenant ce qu’est l’anthropophagie, revoit sa façon de penser. Il nous fait comprendre qu’il y a des actes, et des propos beaucoup plus répulsifs que l’anthropophagie comme la métaphore à la ligne 8-9 « nous travaillons à la cuisine des corbeaux et des vers » qui déshumanise totalement l’homme. Ici nous pouvons faire un rapprochement entre Montaigne et Voltaire, que finalement « il n’y a rien de barbare et de sauvages en cette nation » comme l’avait constaté Montaigne. Nous pouvons donc parler de relativisme culturel même avec Voltaire. Puisqu’au final Voltaire conclu que nos actes et nos propos sont beaucoup plus torride que l’anthropophagie. Nous pouvons comprendre que Voltaire essaye de nous ouvrir les yeux en réalisant d’abord nos erreurs, et par la suite nous devons remédier à toutes ces erreurs.

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