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Accomplir son devoir moral est-ce nécessairement bien agir ?

Commentaire d'oeuvre : Accomplir son devoir moral est-ce nécessairement bien agir ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  610 Mots (3 Pages)  •  229 Vues

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Philo

Accomplir son devoir moral est-ce nécessairement bien agir ?

Au cour de notre vie, nous sentons qu’un certain nombre de devoirs pèsent sur nous : rendre une copie à temps est un devoir d’ordre scolaire, les enseignants eux ont le devoir professionnel de la corriger. La politesse quand à elle fait partie des devoirs de sociabilité admis. A première vue, il semblerait donc que les devoirs soient l’ensemble des règles sociales que nous respectons pour vivre ensemble de la manière la plus pacifique possible. Ce sont donc des règles morale utile pour le nie, être de la collectivité. Mais, le devoir n’est-il pas d’ordre moral ? Une personne qui se comporte héroïquement accomplie son devoir pour le bien être de la société, mais aussi par soucis moral, par respect de la valeur du bien. Mais alors, accomplir son devoir morale est-ce nécessairement bien agir ? Pour tenter de répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps la définition classique du devoir moral que propose Kant au 18e siècle. Puis dans un second temps nous verrons si le devoir moral rime avec la bonne action.

Le devoir est une obligation moral. Faire son devoir, c’est agir moralement en s’orientant vers le bien. Si faire son devoir, c’est agir moralement, comment savoir si une action et moral est s’oriente vers le bien ? Selon Kant, le critère qui permet de déterminer la valeur morale d’une action est sa prétention à l’universalité. Dans son œuvre : Fondement pour la métaphysique des mœurs, le critère du devoir moral s’énonce ainsi : « Agis comme si la maxime de tes actions devait être érigé par ta volonté en loi universel ». Ce que veut dire Kant par là est que lorsque nous agissons, nous devons toujours nous poser la question suivante : Est ce que je peux souhaiter que tout le monde accomplisse cet action comme si c’était une loi universel et nécessaire ? Pour donner un exemple, est-il moral d’aider son voisin âgé ? Pour répondre à cette interrogation, l’individu va alors se demander en appliquant la maxime de Kant, si il est souhaitable que toute personne aide une personne âgé. Dans ce cas, en effet la solidarité est souhaitable et universellement acceptée. De fait cet action est donc moral. Le raisonnement de Kant est donc logique. Cependant, la question du mensonge se pose. Nous pourrions penser que le mensonge n’est certes pas moral, mais dépend des circonstances qui l’entourent. Kant dis affirme pourtant qu’aucune circonstance ne doit nous empêcher d’appliquer le critère moral d’universalité à une action. Autrement nous trouverions toujours des circonstances pour agir selon nos désirs, parfois contraire à la morale. Et dans ce cas la morale s’effondrerais puisque nous agirons toujours au nom de nos interêt particulier et non au nom des valeurs principes et valeurs communes. Prenons un exemple plus radicaux, et essayons d’y appliquer le critère proposé par Kant : Devons nous mentir afin de cacher des personnes poursuivis par un individu armé ?

Si l’on suit le concept de loi universel de Kant, nous ne devrions pas mentir. Pourtant la logique voudrait que nous protégerions les hommes traqués par l’individu armé.

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