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Agir moralement, est-ce si simple ?

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Par   •  7 Mars 2021  •  Cours  •  844 Mots (4 Pages)  •  427 Vues

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Cours Philo 01/03/2021

  • 2.3) Agir moralement, est-ce si simple ?

Transition : Bilan + pb :

Bilan : Les caractéristiques (règle universelle rigoureuse) + limites (circonstances) de l’action morale

Pb : Nous savons qu’il faut faire le bien, et pourtant nous faisons le mal. Comment se fait-il que nous sommes conscients de faire de mauvaises actions au lieu d’en faire de bonnes. Alors pourquoi ? => Défaut de bonne volonté ? Fascination, attirance pour le mal ?

III - Le problème du mal :

3.1) Les préliminaires :

3 catégories de mal :

  • Mal physique : « je me suis fait mal » = doleur
  • Mal métaphysique : ( II chapitre religion), // dieu qui crée l’univers donc pas de mal, point de vue de dieu
  • Mal moral : le mal dans les actions des hommes => d’où vient-il ?
  1.  Peut-on vouloir faire le mal pour le mal ? En le voulant ?

2 hypothèses :

  • 1ere : Non : je mens pour me sortir d’une situation délicate mais pas pour faire le mal, dans mon intérêt ; je ne mens pas pour mentir mais pour un bien au final. = Un mal pour un bien. Je fais passer mon bien/ intérêt avant ce qu’il faudrait faire/ le bien. (=> Adam qui enfreint l’interdit mais pas pour faire le mal, pour son intérêt) => Dans cette hypothèse, je fais le mal par ignorance.

Aussi, cela peut être explique par la/une passion : ex alcool, drogue etc.

  • Dans ses explications, ils font le mal pour le bien/penser faire le bien, on n’est pas libre.

  • 2eme : Oui : soulever par le « Tsad » : défend l’idée pour laquelle l’homme peut faire le mal pour le mal car certains individus sont fascinés par la mal // d’autres qui résistent à cette tentation. Ex : Adam & Eve : Adam fait l’expérience d’un interdit => possibilité de la transgression -> attirance qui ne s’explique pas, se constate seulement.

  • 3.3) La banalité du mal :

Anna Arendt, se pose la question : est-ce qu’un nazi fais le mal pour le mal ? ou vise-t-il un bien ? => demande à un journal américain d’assister au procès d’un nazi (Eichmann) ; Ouvrage qui recueil ses témoignages => Eichmann à Jérusalem :

Lorsque qu’elle s’y rend, elle s’attend à voir un homme « féroce » mais elle se rend compte que c’est un individu médiocre, simple, élance des phrases bateaux, stéréotypées => ne possède pas de volonté sanguinaire mais plutôt à un bureaucrate. On lui a donné un ordre, il a exécuté, que ce soit tuer des gens ou coller des timbres il l’aurait fait. Il ne s’interroge pas, il le fait comme un rouage dans une machine.

Cette façon d’agir est encore plus effrayante que quelqu’un qui a une fascination, un appétit pour le mal.

Lui a encore un côté humain, quelque chose que le fais « triper », alors que lui est un individu médiocre, indifférent qui fait ce qu’on lui demande sans se poser de question, ne possède pas de recul critique, ne réfléchis pas à ce qu’il fait. => Il a éteint sa conscience morale, arrêté de penser. Il fait le mal sans aucune émotion, dans une indifférence complète : ce qui est encore plus effrayant. => Aucune empathie, compassion.

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