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A quoi bon travailler ?

Dissertation : A quoi bon travailler ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2021  •  Dissertation  •  2 109 Mots (9 Pages)  •  1 183 Vues

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Sujet : A quoi bon travailler ?

                Ici, le sujet est  «  A quoi bon travailler » on peut donc supposer qu'il pose que travailler n'a aucun intérêt et que cela ne sert a rien mais d'où provient ce verbe ? Le verbe travailler vient du latin « tripaliare », qui signifie « torturer » ou  « instrument de torture ». En effet, dans la société moderne, le travail est d'abord vu comme une activité forcé qui permet de gagné sa vie mais a quoi bon gagner sa vie ? A quoi bon travailler pour gagner sa vie ? Le travail dans ce sujet n'est pas défini il peux être vu comme le travail d'un salarié en effet mais aussi comme le travail d'un élève pour réussir à l'école ou encore d'un femme au foyer s'occupant de ses enfants. Mais ici, on nous demande  «  a quoi bon » cela pose donc que le travail n'a pas d'intérêt et qu'il n'est pas bon de juger l’accomplir. Le travail n'est que le propre de l'homme, les hommes sont condamné a travaillé alors que les animaux n'ont pas cette notion du travail. L'homme se distingue de l'animal dans sa capacité à se représenter une fin, il organise son travail pour arrivé à ses fins. Alors que l'animal construit sans réfléchir, les oiseaux qui construisent leur nid par exemple. Mais l'homme peut aussi anticiper, modifier, ses projet alors que les ruches des abeilles, les toiles des araignées sont toujours les mêmes. Nous pouvons alors nous interroger sur les intérêts du travail, le sens du travail, quels intérêt les hommes ont a travaillé ? Quel sens a le travail ? Mais surtout, A quel conditions le travail à un sens ? En premier lieu nous étudierons les différentes dimensions du travail, ensuite nous constaterons que le travail est aliéné et analyserons les nouvelles formes de travail dans la société moderne.

Le travail peut en effet avoir des effet positif ou négatif sur l'homme. Il peut d'abord avoir une dimensions morale parce que nous travaillons par nécessité biologique, mais cette nécessité biologique induit un devoir moral de « prendre en charge le gardien de l'humanité ». Le travail éduque puisque travailler c'est remettre la satisfaction à plus tard, ce qui fait travaillé l'autonomie de l'homme grâce au travail, l'homme apprend a ne plus dépendre des autres, on ne doit pas traité les autres comme des moyens. Prenons l'exemple de l’esclave au temps des grecs, il dépend moins du maître que le maître ne dépend de l’esclave puisque l’esclave fait tout pour le maître si l’esclave disparaît, le maître ne sait rien faire. En étant esclaves, l'homme travaille ses aptitudes, ses facultés que le maître n’auras donc pas. Au fond la liberté du maître n'est qu'illusoire, il n'ai pas libre, il est prisonnier d'être dépendant de quelqu'un, quelque chose, ici l'esclave. Marx rejoint Hegel sur l'aspect créateur et libérateur du travail, l’esclave dans notre exemple  grâce a son travail, se libère de sa servitude, il a plus de mérite que le maître puisqu'il prend conscience. A la modernité  le travail est vu comme moteur de la liberté, il permet aux hommes de maîtriser la nature, de mieux satisfaire leurs besoins. Ainsi l'homme de métier  par exemple, acquière plus de connaissances avec l'expérience, il a suivi des apprentissages, il possède un savoir faire, il est manuel, il fait usage de l'intelligence et de la raison, il poursuit un projet qui représente le but même qu'il poursuit et il adapte les moyens qu'il a pour produire un bien, il doit surmonter des obstacles, trouver plusieurs solutions et jamais abandonner. Parce qu'il façonne, il apprend la patience, la modestie, la ténacité. Le travail en général  permet d'être lucide sur nos capacités, c'est une école du courage parce qu'on affronte des difficultés. Il développe aussi les vertus, selon Alain elle serait même « une école de vertus », elle nous éloigne du « pathos » du désir vide, l'inactivité est dangereuse. Il impose de calmer nos pulsions pour satisfaire ce qu'on désir, il régule l'effort en vu d'un but.

                        Le travail n'a pas qu'une dimension morale qui permet a l'homme de se réaliser lui même, elle a aussi une dimension existentielle.

Pascal explique cette dimension existentielle du travail, il pose que pour la plupart des hommes, « le travail est un salutaire divertissement ». Le travail nous éloigne de l'angoisse existentiel lié à la mort. Cela remplis un vide, il nous éloigne de l'ennui, parce que l'ennuie nous mets fasse à nous même. « Rien n’est plus insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide.» Pensées, Alain. Le travail nous permet de savoir quoi faire de notre vie, de nous occuper, de combler le vide. On sait que l'on va mourir et que notre présence sur terre n'est pas éternelle alors on cherche a s’occuper pour ne pas penser a la mort. Le travail aujourd'hui est vu comme quelque chose dont on veux se débarrasser le plus vite, quelque chose de lourd mais c'est ce qui nous permet de ne pas penser a notre propre existence sur Terre. Il devrait être un moyen agréable et non pas une fin en soi. Ceux qui ne sont réduit qu'au travail sont finalement ceux qui ne sont pas heureux, qui ne l'ont pas été ou qui ne le sont pas encore. Ils ne trouve pas le sens de leur vie alors ils se noient dans le travail pour ne pas penser a autres choses qui les fait souffrir. Aristote disait que celui qui travaille pour travailler comblait les plaisirs du corps mais oubliait les plaisirs de l'âme. Aujourd'hui le burn-out est présent dans la société, peu de personnes qui en sont atteint en parle pas ou peu, mais c'est peut-être parce qu'ils ne se rendent pas compte de ce qui leurs arrive ou par peur de dire ce qui leur arrive parce que personne n'en parle, c'est presque un tabou. C'est presque « bizarre » de dire qu'on a fait un burn-out, pourtant c'est très fréquent.

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