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Analyse partielle ronsard 2.

Dissertation : Analyse partielle ronsard 2.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2016  •  Dissertation  •  571 Mots (3 Pages)  •  925 Vues

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Tout d'abord, dans la première articulation du poème Je n'ai plus que les os, on peut constater que le poète se trouve dans un état physique très faible. Effectivement, lorsqu'il se décrit, on peut voir qu'il ne lui reste plus rien, il est très fragile. On peut s'en apercevoir par un champ lexical dépréciatif qui démontre bien que le poète est dans un mauvais état et qui est composé de mots tels que << décharné >> (vers 2), << dénervé >> (vers 2),     << démusclé >> (vers 2) et << dépoulpé >> (vers 2). L'ajout du préfixe << dé >> devant chacun de ces adjectifs nous prouve qu'il a tout perdu ou qu'il s'est même fait enlever ces caractéristiques : la chair, les nerfs, les muscles et la moelle. Il ne lui reste que les os, on dirait même un squelette. Il est donc atteint d'une maigreur extrême. Ainsi, la mort est imminente pour le poète. La personnification << Que le trait de la mort sans pardon a frappé >> (vers 3) nous fait interpréter la mort comme une personne. Elle est violente et ne lui laisse aucune chance. Comme la mort l'a frappé, il sait qu'il va mourir. Il ne veux même pas se regarder, l'auteur a peur, il n'a plus le contrôle. En bref, dans cette première partie, l'état faible du poète constitue un aspect important.                       228 mots  

De plus, dans la troisième articulation du poème, il est possible de remarquer que le poète se trouve dans un état de résignation, il accepte maintenant sa mort. En effet, on peut constater qu'aucun des ses amis n'est indifférent et qu'ils éprouvent tous de l'amour et de la tristesse envers lui. On le remarque avec le champ lexical formé des mots << consolant >> (vers 11), << baisant >> (vers 11) et << essuyant >> (vers 12). Ils le consolent avant qu'il parte, ils le réconfortent en lui embrassant la figure et ils essuient ses larmes. Ses amis le voyant dans un tel état ne peuvent s'empêcher de pleurer, démontrant qu'il est important pour eux. Par conséquent, le poète reste calme et serein, il salue ses amis. On le constate par la répétition << Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis >> (vers 13). Le poète accepte sa mort, il dit au revoir à ses amis, mais on peut comprendre qu'il va les retrouver plus tard avec le dernier vers. Il s'en va le premier leur préparer la place. Il va donc au ciel pour attendre leur arrivée. Ce n'est qu'une question de temps. Ainsi, dans les deux derniers tercets du texte, le poète de trouve dans un état de résignation envers la mort.                                                                                               216 mots

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