Analyse partielle du Malade imaginaire

Lors du règne de Louis XIV, la bourgeoisie est davantage favorisée par le roi de France. Cette préférence engendre des conflits entre la bourgeoisie et la noblesse, dont de nombreux auteurs de l’époque s’inspireront pour dénoncer les inégalités sous forme d’œuvre. Molière est un de ces auteurs. Il écrit Le malade imaginaire, une pièce de théâtre, créé en 1673, critiquant la médecine de son époque. Effectivement, dans un premier temps, Molière reproche que les médecins ne prennent pas leur travail au sérieux et, dans un second temps, Molière reproche qu’il est facile de devenir médecin.

Tout d’abord, Molière reproche que les médecins de son époque ne prennent pas leur travail au sérieux en dénonçant qu’ils ne se tiennent pas à jour avec les découvertes de la médecine. On remarque ce fait lorsque Monsieur Diafoirus se vante de son fils : « Mais sur toute chose ce qui me plaît en lui, et en quoi il suit mon exemple, c’est qu’il s’attache aveuglément aux opinions de nos anciens, et que jamais il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et expériences des prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang, et autres opinions de même farine. » (Acte 2, scène 5, lignes 1130 à 1135, p.73). En effet, l’emploi de la métaphore « il s’attache aveuglément » confirme que le fils de Monsieur Diafoirus suit les pensées des anciens sans remettre en question leur cohérence. Ensuite, il est aussi apparent que, dans Le malade imaginaire, les médecins n’aiment pas à avoir à guérir les malades. On observe ce comportement lorsque Monsieur Diafoirus dit : « Mais ce qu’il y a de fâcheux auprès des grands, c’est que, quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent. » (Acte 2, scène 5, lignes 1163 à 1164, p.75). Effectivement, Molière montre de l’ironie au public pour cibler l’incompétence des médecins. Notamment, la phrase « quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent » met en évidence que les médecins ne voient pas de pertinence à guérir leurs patients. En bref, Molière dénonce que les médecins ne prennent pas leur travail au sérieux en reprochant qu’ils ne restent pas à jour avec la médecine et qu’ils n’apprécient point devoir guérir les malades. D’autre part, en plus de ne pas prendre leur rôle sérieusement, Molière critique aussi la facilité à être un médecin.

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