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Édit de nantes révocation

Commentaire de texte : Édit de nantes révocation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 860 Mots (8 Pages)  •  548 Vues

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Nom : Dahoumane                                                                L1 Histoire

Prénom : Yasmine                                                                Groupe 1

Commentaire de texte : La Révocation de l’Edit de Nantes

Ce texte est un récit historique nommé Mémoires, écrit par Louis de Rouvroy duc de Saint-Simon à Paris et réédité en 1978. Louis de Rouvroy est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Il a été Duc et pair de France mais aussi courtisant et mémorialiste. Ce texte prend place après la révocation de l’édit de Nantes, c’est-à-dire après 1685. Tout d’abord il faut savoir que l’Edit de Nantes a vu le jour le 13 avril 1598 grâce au roi de France Henry IV pour arrêter les guerres de religions entre catholiques et protestants, et consiste à un don de droits religieux politique et civils aux protestants. Ce texte parle de la révocation de l’Edit de Nantes, des raisons de sa révocation mais aussi des conséquences de cette révocation.
Nous pouvons alors nous demander :  Quel est le contexte de la révocation de l’Edit de Nantes et les conséquences en France comme à l’étranger ?
Nous étudierons tout d’abord le contexte historique de la révocation de l’Edit de Nantes, ensuite les conséquences désastreuses de la révocation en France et finalement l’Europe d’après la révocation.

Tout d’abord, la Révocation de l’Edit de Nantes, de son vrai nom Edit de Fontainebleau à lieu le 18 octobre 1685 sous le règne de Louis XIV. Cet Edit de Fontainebleau supprime les droits accordés aux protestants en France. Nous pouvons noter que : « On lui peignit les huguenots avec les plus noires couleurs : un État dans l’État » ici nous lisons que la façon dont on lui présenta les huguenots, ancien nom utilisé pour désigner les personnes faisant partie du culte protestant était tout à fait biaisé. En effet parler d’Etat dans l’Etat montre que les huguenots ne faisaient selon eux pas partie du même Etat et fonctionnaient plus sur un système de groupe réduit et fermé. Nous pouvons aussi lire dans la suite du texte : « qui faisait triompher la véritable par la ruine de toute autre », dans cet extrait, « la véritable » est le terme donné à la religion catholique car selon eux, la seule véritable religion est la religion catholique. Nous pouvons aussi lire : « et qui rendait le roi absolu en brisant toutes ses chaînes avec les huguenots, et en détruisant à jamais ces rebelles, toujours prêts à profiter de tout pour relever leur parti et donner la loi à ses rois. ». Nous pouvons comprendre dans cet extrait que le Roi, à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes retrouve son pouvoir absolu car, par l’interdiction du culte protestant et l’affirmation qu’il n’y avait qu’une seule représentation de Dieu, personne ne peut contester le pouvoir absolu du roi. Cette phrase : « Les grands ministres n’étaient plus alors » explique que les grands ministres, autrement dit des personnes membres du conseil du roi, qui était un ensemble d’organes collégiaux chargés de préparer les décisions du Roi de France et de le guider de leurs avis, n’étaient plus présent et donc, par la même occasion, le roi décidait tout seul du sort du pays.  En continuant dans le texte nous apercevons : « Le Tellier au lit de la mort » Le Tellier, de son vrai nom François Michel Le Tellier, était un des grands ministres du roi Louis XIV marquis de Louvois et président de l’académie des sciences, est mort en 1691 à l’âge de 50 ans. Dans l’extrait « qu’un si grand coup porté aux huguenots remuerait tout le protestantisme de l’Europe » par « si grand coup » l’auteur fait référence à l’Edit de Fontainebleau. Dans cette même phrase on lit la volonté que, par cet édit le protestantisme Européen s’écroule.

        Nous pouvons maintenant étudier la question des conséquences qu’on eut la Révocation de l’Edit de Nantes sur la France. Dans l’extrait « les fruits de ce complot affreux qui dépeupla un quart du royaume », l’auteur explique que la Révocation de l’Edit de Nantes est responsable de la disparition d’un quart de la population Française de l’époque, soit environ cinq millions d’habitants, cela fait références aux dragonnades exercées par le roi Louis XIV à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes. Les dragonnades étaient des persécutions exercées sous Louis XIV contre les protestants qui refusaient de se convertir et contre lesquels on employa des colonnes de dragons mais aussi, la fuite vers la Prusse d’environ cent millions d’individus protestants. Nous lisons ensuite : « qui ruina son commerce », en effet après la mise à mort d’un quart de la population, on peut facilement penser que l’économie était endommagée. A la suite, nous pouvons noter : « qui autorisa les tourments et les supplices dans lesquels ils firent réellement mourir tant d’innocents de tout sexe par milliers » ce passage parle également des dragonnades mais aussi de la torture faites sur les protestants Français qui ne voulaient pas rejoindre le catholicisme. Nous lisons aussi : « De la torture à l’abjuration, et de celle-ci à la communion, » cette phrase explique que, par suite de la révocation de l’Edit de Nantes la torture jusqu’à l’abjuration, c’est-à-dire, jusqu’à renoncer à une opinion, une doctrine pour ensuite rejoindre la religion catholique en faisant sa communion était monnaie courante. Dans la phrase suivante : « leurs bourreaux étaient leurs conducteurs et leurs témoins », là l’auteur dis que les tortionnaires, une fois l’abjuration faite, étaient également présents pour accompagner la victime à la communion et ainsi faire de lui un vrai chrétien catholique. Ici, « la plupart animèrent les bourreaux, forcèrent les conversions » nous pouvons relire que les conversions forcées étaient souvent mises en place. Nous pouvons aussi lire : « ils envoyaient les états à la cour pour en être d’autant plus considérés et approchés des récompenses. » là, nous apprenons que les évêques et prêtres envoyaient les registres des conversions et communion au roi et ses conseillés pour ensuite être récompensés par leur bon travail.

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