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Socialisme,communisme et syndicalisme

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Par   •  8 Mai 2019  •  Cours  •  1 899 Mots (8 Pages)  •  514 Vues

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SOCIALISME, COMMUNISME ET SYNDICALISME EN ALLEMAGNE DEPUIS 1875

Introduction

Au 19è siècle, l’Europe s’industrialise, les ouvriers sont de plus en plus nombreux et ont des conditions de travail difficile. C’est dans ce contexte que naît le socialisme.

Socialisme= idéologie politique qui propose un système où le pouvoir est exercée par les citoyens dans le domaine politique, les bien réparties de façon égalitaire dans le domaine économique et la communauté prime sur l’individu dans le domaine social.                                      La 2ème idéologie est le communisme qui équivaut au socialisme révolutionnaire. Les communistes veulent une transformation rapide de la société vers une société socialiste mais par une révolution (alors que les socialistes envisagent de s’appuyer sur la réforme et la négociation.

Syndicat= c’est un groupement professionnel qui défend les intérêts de ces membres.

L’Allemagne est le premier pays qui se dote d’un parti socialiste couplé avec des syndicats puissants. Sa fondation est en 1975

Quels ont été les formes politiques et syndicales du socialisme allemand depuis 1875 et comment socialisme et communisme ont-ils évolué au cours des grands changements politiques allemand du XXe siècle ?

  1. Naissance et affirmation du socialisme et du mouvement ouvrier en Allemagne depuis 1875 jusqu’en 1919

  1. La fondation du parti socialiste allemand, premier parti socialiste unifié d’Europe

Dans le contexte de la révolution industrielle, le capitalisme s’affirme c’est-à-dire un système économique ou les moyens de production (=> le capitalisme) n’appartiennent pas aux travailleurs mais aux propriétaires privés.

Parallèlement il y a croissance du nombre d’ouvriers (3 millions en 1871, 8,5 millions en 1967). Ils sont un tiers de la population active à la fin du XIXe siècle ce qui fait que se développe une idéologie de défense de la classe ouvrière (de leurs conditions de vie : salaire bas, journée entre 10 et 15 h, des emplois à la journée, travaille des enfants…)

Ce mouvement s’appuie sur Marx et Engels qui ont écris le manifeste du parti communiste de 1848 dans lequel ils dénoncent l’exploitation du prolétariat par la bourgeoisie et qui propose la lutte des classes et la révolution pour renverser l’ordre éco et soc. Ces idées se retrouve dans le programme du congrès de Gotha en 1875 au moment où est fondé le programme du parti socialiste des ouvriers allemands (le 1r grand parti socialiste). Ce programme prévoit de fonder une nouvelle société égalitaire en mettant en commun production et moyen de production. Deuxièmement par « des moyens légaux » c’est-à-dire des réformes même si l’objectif ne peut en réalité être atteint qu’avec une révolution. Dès le début, le mouvement socialiste est traversé par des divisions d’un côté une frange révolutionnaire avec Marx et de l’autre côté une frange réformiste critiqué par Marx.

  1. L’affirmation du socialisme et du syndicalisme

Les socialistes rentrent dans la vie allemande avec 10% des voix au parlement et ils luttent pour la démocratisation du régime et l’amélioration de la condition ouvrière. Ce qui mécontente l’empereur et son chancelier, il voit sa comme une menace révolutionnaire et donc fait adopter en 1978 les lois antisocialistes. Le parti socialiste est interdit, les réunions et les manifestations, les journaux (415 journaux interdits) sont interdits.

En parallèle, Bismarck va faire quelques lois sociales par exemple il propose une assurance maladie contre les accidents du travail et vieillesse dans les années 80.

En 1890, la loi antisocialiste est abrogée après son départ. Les socialistes refondent donc un parti qui va s’appeler le SPD (🡪parti social-démocrate) qui naît en 1891 avec un nouveau programme ERFURT.

Le programme d’Erfurt (Doc 4 p 89) réclame=

  • Avancé démocratique
  • + d’égalité h/f et par l’impôt
  • La laïcité
  • La gratuité des soins médicaux
  • Les idées réformistes deviennent majoritaires au sein du parti

Parallèlement, se développe le mouvement syndical très proche du SPD (parti sociale-démocrate). La grande confédération des syndicats allemands réunit plein de syndicats créer que les dirigeants syndicaux intègrent la direction du parti du SPD et les adhérents syndicaux au SPD.

Globalement, le socialisme allemand a une représentation à chaque échelon des territoires c’est-à-dire dans l’usine via le syndicat, dans la ville et dans le pays et ça renforce la conscience de classe : il y a d’important mouvement jusqu’en 1906 avec plus de 3000 grèves dans l’année. Et le SPD devient le premier parti politique au Reichstag avec plus de 35% des voix.

  1. L’épreuve de la première guerre mondiale et ses divisions

En 1914, le SPD et la confédération syndicale se range derrière l’union sacré c’est-à-dire la trêve politique pour la défense de la patrie et les députés socialistes vote les crédits de guerre c’est-à-dire de dépenser l’argent de l’Etat pour la guerre.

Conséquences=la France révolutionnaire du SPD dont Rosa Luxemburg dénonce se vote et sont exclus du SPD et ils forment en 1915 la ligue Spartakus. Ils rejoignent d’autres socialistes hostiles à la guerre (l’USPD).

Parallèlement se passe la révolution russe en 1917= 2 révolutions en février et en octobre organisé par Lénine.

En 1998, abdication de Guillaume II et la nouvelle république de Weimar fait signer l’armistice et choisit un socialiste au poste de chancelier Ebert. Le SPD s’intègre à la république parlementaire alors que les spartakistes fondent le parti communiste et lance une vague révolutionnaire sur le model des révolutions russes= c’est la révolution spartakiste qui est violemment réprimé par le gouvernement ce qui est vécu comme une trahison par une partie de la classe ouvrière.

  1. 1919-1945= De la division à l’anéantissement
  1. Le SPD et les conquêtes sociales sous la république de Weimar

Dans les années 20-30, le SPD est le principal parti du gouvernement parce qu’il s’associe soi avec les catholiques ou soi avec les libéraux. En effet, il réprime les grèves révolutionnaires organisé par le parti communiste qui s’appelle le KPD. Par exemple la grève de la Ruhr 1920.Mais ils mettent en place aussi une politique sociale qui bénéficie à la classe ouvrière ex : limité le travail à 8h/jour ; assurance chômage ; obligation de convention collective (cadre pour les contrats) ou construction de logement sociaux. Il développe la démocratie avec le droit de vote aux femmes. Enfin il coopère avec les syndicats ce qui fait que dans la constitution il y a le droit au syndicalisme et les patrons sont obligés de négocier des conventions collectives avec les syndicats. C’est une politique qui permet de surmonter la crise des années 20. Même si le SPD est contesté à gauche par le KPD communiste qui ne digère pas la répression de la révolution spartakiste et par la droite nationaliste qui lui reproche la défaite et les conditions de l’armistice (Traité de Versailles=responsabilité de la guerre et lourde réparation)

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