Regards croisés sur les Jeux Olympiques

Introduction

HGGSP                                   Regards croisés sur les Jeux Olympiques

Chap 1

[Histoire]

Jeux olympiques:  Les Jeux olympiques (JO), aussi appelés Jeux olympiques modernes, puisqu'ils prolongent la tradition des Jeux olympiques de la Grèce antique, sont des événements sportifs internationaux majeurs auxquels des milliers d’athlètes de différents pays participent et s’affrontent à travers différentes compétitions tous les quatre ans.

En Histoire, on doit s’appuyer sur des sources: manuscrites (témoignages, récits, inscriptions, etc...) et archéologiques (ruines, traces, fouilles, etc...) = des documents 

Le témoignage n’est pas la source la plus fiable. En effet, le témoignage se base sur le vécu et l’expérience du témoin. Il nécessite donc une importante sollicitation de la mémoire et des souvenirs du passé. Donc le témoignage n’a aucune valeur sauf s’il est analysé et croisé avec d’autres documents. De plus, le témoignage est très subjectif car le témoin manque quasiment systématiquement d’objectivité.

L’Histoire s’intéresse aussi bien:

• au temps long: Les J.O existent depuis l’Antiquité et continuent de se dérouler encore aujourd’hui.)
• qu’à l’évènement précis: Les J.O sont caractérisés par évènement fort =

→ 776 les 1ᵉʳ J.O

→ 1896 1ᵉʳ édition de J.O modernes, réinventé par le baron Français Pierre de Coubertin

→ 1900 1ᵉʳ édition des J.O ouverts aux femmes

Toutes les traces du passé peuvent être qualifiées de documents, à conditions que celles ci soient vérifiées dans le cadre d’une analyse critique de la part d’un historien afin d’être fiable.

Conclusion

L’Histoire est un récit qui doit être le plus fidèle aux évènements du passé. Elle s’appuie sur une grande variété de documents mais aussi sur des méthodes et techniques d’analyses. L’étude des documents doit être critique pour en attester la fiabilité, la confrontation des sources se veut variées ainsi que misent en relation avec le contexte (évènement/ temps longs).

[Géographie]

Tout d’abord les J.O ont pris une dimension planétaire, dans la mesure où le nombre de participant à augmenter entre 1896 et aujourd’hui. De plus, la répartition des athlètes entre hommes et femmes à elle aussi évolué vers plus de parité. Enfin, la flamme Olympique, symbole de ces J.O, a fait le tour du monde.

Le quartier de Stratford était un quartier déjà organisé mais en situation de relégation (peu dynamique). Les J.O ont permis de redynamiser ce quartier sur le long terme en préparant les infrastructures sportives à cours terme. Ainsi, ce quartier de Londres à bénéficier de plusieurs type d’installation (des parcs, des logements, des hôtels, des métros, etc...) qui ont aboutis à un phénomène de gentrification, autrement dit à un processus d’embourgeoisement du quartier.

Pour une ville organisé, les J.O comporte des aspects positifs tel que la visibilité, le rayonnement, le développement et les enjeux économiques. Cependant, il faut que les infrastructures soient rentables sur le long terme pour éviter qu’elles soient abandonnées et laissées comme « déchets » dans le tissus urbain. C’est pourquoi la ville de Paris a recommandé d’investir dans le moins d’équipements possible pour éviter de rembourser des installations inutiles en fin de compte. [pic 1]

La vision géographique des J.O  peut se lire à travers les mots et les outils de la géographie. Ici, nous avons des cartes à différentes échelles: échelle mondiale et échelle locale. De plus, à travers les documents, les J.O révèlent leur dimension spatiale: espace mondial et espace urbain; Mais aussi leur influence dans l’organisation de certains territoires à l’intérieur des villes.

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