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Les Totalitarismes

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Par   •  28 Avril 2022  •  Cours  •  1 572 Mots (7 Pages)  •  278 Vues

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Les Totalitarismes

Introduction

Les années 1920 ou l’entre-deux-guerres voient l’apparition de régimes totalitaires de nature inédite. Nés du traumatisme

de la Première Guerre mondiale et de la crise des années 1930, ils se distinguent par des caractéristiques communes :

parti unique et chef charismatique ; puissance de l’idéologie et de la propagande ; pratique de la répression et de la terreur ;

contrôle de l’économie. L’Italie, l’Allemagne et l’URSS, le Japon seront à l’origine de la Seconde Guerre mondiale. Leur rejet

de la démocratie projette le monde dans la confrontation.

En quoi les projets politiques, sociaux et idéologiques des totalitarismes portent-ils les germes de la guerre?

I La confiscation du pouvoir

A Les difficultés politiques, sociales et économiques de l’entre-deux-guerres

Les années 1920 marquent la prise du pouvoir en Europe de Mussolini en 1922 en Italie, Staline en URSS successeur

de Staline après 1924 et Hitler en 1933 en Allemagne.

Quelles sont les contextes et les facteurs (communs ou particuliers) pouvant expliquer cette prise de pouvoir ? Le climat estil

propice à la montée au pouvoir ?

La Première Guerre mondiale voit la prise de pouvoir des Bolchéviques en Russie en Octobre 1917, à la place du Gouvernement

Provisoire, mis en place en Février à la place du tsar Nicolas 2. Le pays est ruiné, profondément divisé, ce qui entraîne

une guerre civile jusqu’en 1921 entre les Rouges et les Blancs. A cette date, Lénine a déjà installé son pouvoir révolutionnaire.

A sa mort, en 1924 le secrétaire du Parti Communiste, Staline (depuis 1922), manoeuvre habilement et s’arroge

le pouvoir en contrôlant par exemple l’organe directeur du PCUS, le Politburo.

Dans le rang des vainqueurs de la guerre, l’Italie, une monarchie, est en pleine crise morale, en difficulté économique, outrée

par les compensations territoriales de la guerre (terres irrédentes). Le pays connaît une forte agitation sociale, des violences,

des grèves et des affrontements avec les forces communistes. On parle de « victoire mutilée ». Un ancien combattant,

Mussolini, se lance à la conquête du pouvoir contre les Communistes italiens. Il devient Président du Conseil en 1922.

Dans le rang des vaincus de la guerre, l’Allemagne sort humiliée, ruinée et traumatisée aussi par les traités, dont celui de

Versailles en 1919, qu’on appelle outre-rhin le « diktat ». On la rend responsable du conflit, en lui infligeant des Réparations

et de nombreuses clauses tout aussi humiliantes. La nouvelle République de Weimar qui s’installe dès novembre 1918

semble ne pas parvenir à régler les difficultés économiques d’après-guerre. La crise économique de 1929 est l’autre occasion

pour Hitler d’arriver au pouvoir en 1933.

La peur du communisme révolutionnaire, très importent en Allemagne et en Italie peut aussi expliquer le vote vers les partis

fasciste ou nazi.

Les mouvements politiques sont en partie nés de la guerre et de ses traumatismes : le parti fasciste en Italie en

1919, le parti nazi ou NSDAP en 1920 en Allemagne, et le Parti Communiste (ou Bolchevique) plus ancien. Les trois dirigeants

cumulent très vite les pouvoirs exécutifs : Staline est Secrétaire du Parti Communiste d’Union soviétique en 1922

(PCUS) et dirige le PolitBuro en 1925, contrôlant la ligne directrice du Parti.

B Les idéologies totalitaires

Les chefs des mouvements sont des personnalités fortes, charismatiques, qui exercent une influence immense sur le

parti, l’idéologie… Ils font l’objet d’un culte de la personnalité : le Duce en Italie, qui « a toujours raison », le guide ou

Führer pour Hitler, le Vojd pour Staline, le guide ou encore le « Petit père des peuples ». Ils sont aussi l’origine d’une

symbolique, d’une propagande abondante, répétitive et martelée.

Elle est un mélange de plusieurs facteurs qui donnent à chacun des totalitarismes leur particularisme. Le nationalisme

structure le fascisme et le nazisme : la puissance de la Nation, du peuple (italien, comme allemand) est rappelé sans

cesse, puisant dans des racines historiques parfois lointaines et souvent éloignées de la vérité : culte de l’empire romain pour

Mussolini, domination des peuples germaniques en Europe, communément appelés Aryens. Les racines historiques de ces

derniers sont très éloignées du modèle nazi et semblent « fantaisistes ». Mais, les peuples semblent, en majorité, accepter ce

modèle qu’on leur propose. Le culte du chef et de l’État sont essentiels pour conduire le peuple. Hitler le martèle dans Mein

Kampf, Mon Combat, dès 1925. Il y présente une idéologie, qui trouve son influence dans de multiples lectures, des idées

préconçues du dirigeant nazi. Il résume ainsi son idéologie en concept « simpliste » répété et martelé lors des meetings, dans

les tracts, sur les affiches, à la radio.

L’autre aspect évident de ses deux totalitarismes est le racisme qui s’en dégage, à l’égard des peuples non européens,

mais aussi de populations européennes qualifiées d’inférieures.

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