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La Grande Terreur en URSS et La Nuit de Cristal

Étude de cas : La Grande Terreur en URSS et La Nuit de Cristal. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  1 736 Vues

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Dossier : La Grande Terreur en URSS

  1. Les victimes de la Grande Terreur sont « tous les éléments antisoviétiques » (doc.2, l.2), c’est-à-dire : les « ex-koulaks », les « criminels » (doc.2, l.6), les membres du clergé orthodoxe comme le moine « Dimitri Milov » (doc.3), ainsi que tous les cadres et officiers de l’Armée Rouge comme « Viatcheslav Gadon, 64 ans, ex-officier de l’armée tsariste » (doc.3) et tous les « autres éléments contre-révolutionnaires » (doc.5, l.13).
  2. Le chef du NKVD en 1937, Nikolaï Iejov, signa « l’ordre opérationnel n°00447 » (doc.2) étant une opération de répression de « tous les éléments antisoviétiques » (doc.2, l.2) qui conduit à la condamnation de pas moins de 767 000 personnes. Ces 767 000 personnes furent réparties en deux catégories : La première catégorie était réservée aux antisoviétiques « les plus actifs et hostiles » (doc.2, l.9), ces dernières furent directement arrêtés et fusillés. La deuxième catégorie, elle, était réservée aux contre-révolutionnaires n’étant pas très actifs, ceux n’ayant pas une grande influence, cela furent cependant arrêtés sur le champ et envoyés au goulag pendant une durée variant entre de « huit à dix ans » (doc.2, l.13).
  3. Les éléments prouvant qu’il s’agit bien d’un crime de masse organisé par le NKVD sont : en premier lieu l’ordre opérationnel n°00447 (doc.2) signé par Nikolaï Iejov, chef du NKVD, cet ordre nous montre l’organisation spectaculaire et millimétrée du NKVD qui détaille chacun des aspects des manœuvres allant être effectués. Un autre élément nous montrant cette précision des consignes et des directives et le document 4, les « directives du 2 aout 1937 envoyée par Popachenko, chef du NKVD de la région de Kouïbychev, au responsable des opérations de répression dans le district d’Oulianovsk », de ce document nous remarquons la précision des directives en lisant simplement la première phrase : « Préparer un lieux secret, si possible dans une cave du bâtiment du NKVD » (doc.4, l.1), mais l’on remarque aussi l’impressionnante organisation administrative car l’on constate qu’il y a des chef du NKVD pour chaque région de l’URSS ainsi que des responsable d’opération de répression pour chaque districts.
  4. Après lecture de tous les documents et particulièrement le document 4, on remarque le fait que toutes les actions du NKVD doivent être secrètes, avec la répétition du mot secret tout au long du document 4, en d’autres termes toutes les directives du NKVD devaient être « strictement confidentielle » (doc.4, l.1) du peuple bien sûr, mais aussi de la « police ordinaire » et des « militaires »  (doc.4, l.16) et que toutes les personnes impliquées auront l’obligation de signer un « document spécial » les obligeant à garder le silence sur leur activités pour le NKVD sinon ils seront immédiatement arrêtés. Après relecture du document 2, on constate un choix particuliers des mots sensibles tel que « tuer, opposant au régime, déporter », remplacer par « éléments antisoviétique », « éléments contre-révolutionnaire »  ou « envoyés en camp » et le fait que le mot « tuer » ne soit jamais utiliser. Si on y ajoute « les deux catégories d’éléments antisoviétiques » on peut en conclure que la NKVD accorde une grande importance du secret et à l’utilisation d’un langage « codé ».

Dossier : La Nuit du Cristal

  1. Les autorités nazies prétendent ne pas avoir organisée la Nuit de cristal, or deux documents si oppose. Le premier est le témoignage de Paul Schaffer lors du séminaire « Afin de tirer les leçons de l’Holocauste » à l’Unesco en 2008, malgré que ce document ne soit qu’un témoignage donc n’est pas une vérité avérée, il nous informe quand même que du point de vue de M.Schaffer lors de la Nuit du cristal ce « déchainement de haine sans borne » (doc.1, l.4) fut prémédité et organisée et ils continuent en en affirmant que se fut les « troupes des SA nazis […], la Gestapo, la jeunesse hitlérienne » avec la participation de la « police » qui auraient planifié et organisé le Pogrom de Novembre. Le deuxième document, des ordres secrets de Reinhard Heydrich, Chef de la Gestapo, envoyés à ses troupes la nuit du 9 Novembre confirme clairement les dire de M.Schaffer dans son témoignage, car on y retrouve des ordres précis sur la destruction des biens seulement juifs avec la phrase : « Les boutiques et les appartements juifs ne peuvent être que détruits » (doc.2, l.4) et le document continue avec à chaque fois des autres visant à la destruction des biens matériels juifs ou alors de leur arrestation afin de les déporter dans des « camps de concentration » (doc.2, l.16).
  2. D’après le témoignage de Paul Schauffer, l’objectif des autorités nazies en organisant ce pogrom était d’accélérer l’émigration juive et par effet domino rendre le « Reich » plus rapidement « Judenreich » (doc.1, l.13)  c’est-à-dire, obtenir au plus rapidement une Allemagne Nazie sans aucune présence juive.
  3. Pendant la Nuit du cristal les exactions commises envers la communauté juive sont : le pillage et la destruction de « boutique juive […] à Berlin » (doc.3) que l’on constate sur la photographie colorisée du document 3 ; la déportation des juifs dans « les camps » (doc.4, l.8) et on apprend aussi à travers un témoignage issu du recueil Jamais nous ne retournerons dans ce pays, Albin Michel, 2010, que certaines femmes juives furent t’obliger de « ramasser dans la rue les débris de verres de leurs fenêtres cassées » (doc.4, l.27) par les troupes des SA nazies et de la jeunesse hitlérienne. On en conclut donc que les exactions commises pendant la Nuit de cristal touchèrent « les juifs, leurs biens et leurs lieux de culte » (doc.1, l.5).
  4. Dans le témoignage issu du recueil Jamais nous ne retournerons dans ce pays, Albin Michel, 2010, on apprend que certains Allemands non juifs sont en accords avec le pogrom de Novembre car dans leur discussion ils ont des propos insultant envers les Juifs : « putains juives » (doc.3, l.25), on l’air d’encourager ce genre d’événement  et vont même jusqu’à en rire « Jamais je n’ai autant ri que cette nuit-là » (doc.3, l.23). Cependant, on rem        arque aussi qu’une partie des Allemands non-juifs ont l’air attristé par ce pogrom, on constate ça sur la photographie colorisée du document 3 où la femme en premier plan à l’air affligé par la destruction et le pillage exclusif de boutique juive.

Quels sont les points communs à ces deux événements qui en font des éléments essentiels de l’idéologie totalitaire ?

Les points communs entre la Grande Terreur en URSS et la Nuit de cristal ou Pogrom de Novembre, qui font de plus des éléments essentiels de l’idéologie totalitaire sont :

  • La répression de tous les individus contre ou non conforme au régime, les juifs pour la Nuit de Cristal et les anciens cadres et officiers de l’Armée rouge, koulaks, criminels et autre antisoviétiques pour la Grande Terreur en URSS ;
  • L’organisation millimétrée du régime qui donne ainsi un plan prévu de A à Z pour chacun des deux événements ;

Le secret de leurs actes, les Nazies démentissent le fait qu’ils aient été les auteurs du Pogrom de Novembre et l’URSS qui agit dans l’ombre en « codant » son langage dans les messages et en gardant un maximum de confidentialité ;

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