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Article de presse sur les accords Matignon

Étude de cas : Article de presse sur les accords Matignon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Novembre 2021  •  Étude de cas  •  722 Mots (3 Pages)  •  389 Vues

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Article de presse, Histoire

Consigne : vous êtes un journaliste anglais envoyé à Paris pour « couvrir » les mouvements de grève en France au début du mois de juin 1936.

Présent lors des accords de Matignon, vous rédigez un article qui raconte l’atmosphère particulière qui règne en France et analysez les mesures prises par le front populaire.

Nous sommes à Paris, en ce début de juin 1936.

L’atmosphère ici est contrastée.

En effet, à la suite de la crise économique française, les mouvements d’extrême droite ont profité d’un moment de faiblesse nationale pour tenter une montée au pouvoir français en 1934 qui a échoué.

C’est le parti de la gauche, pourtant divisé depuis 1920, qui décidé de s’unir face à la montée de l’extrême droite pour garantir leurs droits.

Après une remontée conséquente, les partis de gauche comme le PCF, SFIO, le parti radical ainsi que le front populaire remportent les élections législatives française de 1936.

Un nouveau représentant de ce parti nationaliste fait alors son apparition : Léon Blum, c’est celui qui est aujourd’hui à la tête du mouvement.

Le monde ouvrier, au même moment, décide de manifester pour ses droits qu’ils jugent insuffisants. Ils réclament des lois en leur faveur, en faveur de leur liberté et de leur situation financière car certains vivent en situation de précarité à cause de leurs faibles revenus.

On trouve également, dans les manifestants, des salariés qui réclament plus de droits dans leurs entreprises, dans leurs usines et des travailleurs du milieu industriel.

Ce mouvement gréviste va alors très vite prendre de l’ampleur et compter plus de 3 millions de manifestants.

Léon Blum va d’abord devoir rassurer les français pour leur promettre une confiance qui devra être réciproque, puis il va répondre à leurs demandes et faire voter un accord garantissant leurs nouveaux droits : Les Accords Matignon votés dans la nuit du 7 au 8 juin 1936.

Cet accord leur garantit alors : un droit à la parole, la neutralité des syndicats professionnels, une augmentation des salaires de 7 à 15 %, un droit de grève impuni, des délégués pour faire entendre leurs réclamations, etc.

La CGPF (confédération générale du patronnant français qui représente tous les patrons français)

est impuissante face à l’ampleur des mouvements et les chefs d’entreprises n’ont pas le temps de réagir que les lois sont déjà votées.

L’état effectue une stratégie de relance économique. En effet, d’abord, l’état tente de réduire le chômage en rendant le statut de salariés/ouvriers plus agréable et plus rassurant pour motiver les français à travailler. Parallèlement, il y a également une augmentation du pouvoir d’achat.

Comme demandé par les manifestants, le principe capitaliste est revu.

L’état favorise la production de certaines entreprises dans certains secteurs pour relancer l’économie. Il nationalise certains secteurs pour les rendre plus accessibles.

On constate également la naissance de l’État providence par Léon Blum dans les accords Matignon avec la semaine des 40 heures et deux semaines de congés payés par an pour tous les travailleurs.

«L’Etat providence »se traduit par des administrations publiques ou privées qui permettent aux citoyens une certaine sécurité sociale, une protection aux risques sociaux auxquels ils sont confrontés comme des maladies, du chômage, de la vieillesse ...

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