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En quoi les accords Matignon sont-ils le reflet d’une politique de relance face à la crise ?

Dissertation : En quoi les accords Matignon sont-ils le reflet d’une politique de relance face à la crise ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2022  •  Dissertation  •  866 Mots (4 Pages)  •  530 Vues

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La victoire du Front populaire en mai 1936 suscite un espoir de réformes sociales qui conduit 2,5 millions d’ouvrier à se mettre e grève. Pour mettre fin à ce mouvement, le président du Conseil Léon Blum convoque les représentants du patronat et du monde ouvrier à Matignon pour négocier un accord de sortie de crise. Les accords Matignon sont signés dans la nuit du 8 juin 1936. En France, les différents partis de gauche, portés par un puissant mouvement populaire, constituent une coalition, le Front populaire, qui remporte les élections législatives le 3 mai 1936.                                                                    Nous allons ainsi nous demandé en quoi les accords Matignon sont-ils le reflet d’une politique de relance face à la crise ?                                                                                              Après avoir étudié le contexte et les acteurs de la signature, nous étudierons les bouleversements introduit par les accords Matignon et enfin les réactions contrastées de la société.

D’après la réponse à ma question 1, Le contexte de la signature est assez agité il y a la crise économique (impact de la crise de 1929), sociale (chômage, grèves), politique (6 février 1934). La signature de ces accords a été déclenchée après le mécontentement des ouvriers qui réclamaient plus de droits et avaient entamé des grèves massives qui ont paralysé de très nombreuses usines dans tout le pays, les manifestations antiparlementaire de ligues d’extrême droite du 6 février 1934 ainsi que Les grèves aux établissements Breguet du Havre puis progressivement tout le pays le 11-13 mai 1936. Les acteurs sont multiples, il y a les partenaires sociaux (représentants du patronat, syndicats) et représentants de l'Etat ; la CGT (confédération générale du travail), les syndicats de travailleurs proches du parti communiste, et la confédération générale du patronat français et Léon Blum anciens député SFIO (La Section française de l'Internationale ouvrière).

Les accords de Matignon entrainent des bouleversements importants notamment dans les relations sociales, outre une augmentation des salaires comprise entre 7 et 15 %, ils appellent les patrons à respecter la liberté syndicale et prévoient la création, dans les établissements de plus de dix ouvriers, de délègues représentant les salariés auprès de la direction. L’article principal est l’article 1 qui, rompant avec la logique libérale et individualiste du contrat de travail, légalise l’établissement de contrats collectifs de travail par branches d’activité. La signature des accords Matignon est suivie par l’adoption de la loi instaurant deux semaines de congés payés (20 juin 1936) et de la loi limitant la durée du travail hebdomadaire à 40 heures (21 juin 1936).                                                              

Si l’œuvre du Front populaire est considérable en matière de réformes sociales, elle suscite des réactions contrastées dans la société. Accueillie avec enthousiasme dans le monde ouvrier, la politique de Léon Blum vise à lutté contre la crise par une augmentation de la demande. Elle est jugée catastrophique pour une partie de la droite conservatrice et par le monde patronal qui pense qu’elle ne fera qu’aggraver les conséquences économiques et sociales de la crise de 1929 (recherche internet + document + cours).

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