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Voltaire, Micromégas, Chapitre IV, « Ce qui leur arrive sur le globe de la Terre »

Fiche de lecture : Voltaire, Micromégas, Chapitre IV, « Ce qui leur arrive sur le globe de la Terre ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2018  •  Fiche de lecture  •  1 358 Mots (6 Pages)  •  976 Vues

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Français – Devoir N°2

1ère ES

Lecture analytique : Voltaire, Micromégas, Chapitre IV, « Ce qui leur arrive sur le globe de la Terre »

Introduction :

Brève présentation de l’auteur :

Voltaire, l’auteur de ce texte, est un des penseurs les plus reconnus du mouvement des Lumières au 17è siècle. A la fois auteur, dramaturge et poète, il a également contribué à faire connaître les théories du physicien britannique Newton dans des contributions à l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Il est reconnu pour ses contes philosophiques comme Candide, Zadig et ici, Micromégas. Dans ce conte, Voltaire raconte le voyage de deux géants, l’un de Sirius, l’autre de Saturne, sur leurs planètes respectives puis sur la Terre.

Perspective de l’objet d’étude auquel il se rattache :

L’objet d’étude étant « La question de l’homme dans les genres de l’argumentation du 16è siècle à nos jours », Voltaire nous propose, au 17è siècle ce conte philosophique qui se prête à observer les habitants de la Terre du point de vue de ces deux géants extra-terrestres.

Type de texte :

C’est un conte d’apparence drôle et facile. Les deux personnages vivent, voyagent, conversent, dialoguent, se disputent et échangent leurs points de vue sur les habitants de la terre.

Le titre même de ce conte rend compte de leurs différences et joue avec les proportions des personnages du texte : en effet micro signifiant extrêmement petit et Mégas extrêmement grand. C’est l’effet merveilleux de ce conte.

Mais le conte, comme le genre le requiert bien souvent, comporte une leçon. Ici, la leçon étant un regard critique sur l’homme de l’époque, de point de vue de ces deux géants.

Thème : 

Le thème central de ce conte est l’altérité : comment regarder l’autre et comment l’autre nous regarde. En effet, les nombreuses descriptions des géants nous confrontent à des proportions inconnues et leurs regards sur nous, ou plutôt sur l’humain de l’époque, nous renvoie une image traitée d’un autre point de vue.

Annonce de la question à traiter : 

« En quoi cet extrait plein de fantaisie propose-t-il une réflexion philosophique sur l’altérité ? »

Pour traiter cette question, je choisis l’extrait allant de « La dispute n’eût jamais fini, si par bonheur, Micromégas, en s’échauffant à parler » … jusqu’à la fin du chapitre.

Lecture expressive de l’extrait ………………….

Annonce du plan que l’on va suivre pour répondre à la question traitée :

Afin de voir comment Voltaire observe ses contemporains au travers du regard de l’autre, nous verrons dans une première partie comment les deux géants extra-terrestres abordent et observent notre planète, puis dans une seconde partie nous analyserons ce que l’auteur a voulu dire de ses contemporains.

Développement : 

  1. Comment les deux géants abordent et observe notre planète ?

Dans l’extrait que j’ai choisi, Micromégas, de la planète Sirius, nommé le Sirien et l’habitant de Saturne, parfois surnommé le nain alors qu’il est aussi géant que son compagnon mais de taille moindre, observent la terre, à la recherche de ses habitants.

Utilisant les diamants tombés de son collier comme des microscopes, les géants les approchent de leurs prunelles.

Jouant avec les tailles et les proportions, l’auteur précise que ces diamants pèsent entre cinquante et quatre livres, soit 25 à 200 kilogrammes et font 160 pieds de diamètre (soit près de 50 mètres). Ce qui, pour des diamants représente une taille et un poids gigantesques.

Poursuivant leurs investigations, « l’habitant de Saturne vit quelque chose d’imperceptible » pour s’apercevoir que c’est une baleine. Sachant que la baleine est le plus gros être vivant de la Terre, cela replace à nouveau le monde connu jusqu’à lors sur une échelle de mesure inhabituelle. Une baleine pesant 30 tonnes équivaut à plus de 400 hommes d’un poids moyen de 70 kg. L’auteur s’amuse ici à placer l’homme dans l’infiniment petit, tout comme le Sirien qui « se mit à rire pour la seconde fois de l’excès de petitesse dont étaient les habitants de notre globe », jouant ainsi sur le double quiproqo selon lequel les habitants de notre planète seraient les baleines et que nous ne serions pas visibles aux yeux de ces géants car trop petits.

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